Fusions-acquisitions : vers une année record en 2021

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
L'année 2021 pourrait être celle de tous les records sur le marché des fusions-acquisitions. Fin septembre, Willis Towers Watson a publié son observatoire de l'activité M&A dans le monde aux trois premiers trimestres 2021. Que faut-il en retenir ?
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Gras Savoye Willis Towers Watson nomme un Directeur Affinitaire et Marchés Spécialisés

La Rédaction
Le Courrier Financier

Gras Sovoye - Willis Towers Watson — société de courtage d’assurance et de réassurance française — annonce ce vendredi 31 janvier la nomination en interne d'un nouveau Directeur Affinitaire et Marchés Spécialisés. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Olivier Porte (43 ans) succède à François Bucchini, Directeur Général Adjoint en charge de l’Affinitaire. Olivier Porte intègre également le Comité Exécutif France.

« Olivier Porte prend le relais de François Bucchini qui a contribué à la redynamisation de l’activité Affinitaire et Marchés Spécialisés et qui, par son action, a donné une plus grande cohérence et consistance à ces activités. Les compétences et l’expérience d’Olivier vont nous permettre de continuer à renforcer les activités de l’Affinitaire », déclare Julien Vignoli, actuel Directeur Général Délégué de Gras Savoye Willis Towers Watson.

Focus sur le parcours d'Olivier Porte

Olivier Porte

Olivier Porte est titulaire du Certificat Assurance des Risques Internationaux, d’un DESS Droit des Assurances et d’un DEA Droit des Affaires. Evoluant depuis 20 ans dans le monde de l’assurance, Olivier Porte commence sa carrière chez AXA puis chez le courtier DIOT en qualité de Juriste Sinistre « Grands Comptes ». Il intègre ensuite les équipes du courtier international AON, où il est chargé du développement commercial et de la relation client avec les Professions du Droit, du Chiffre et de l’Art.

En 2008, Olivier Porte arrive chez Gras Savoye en tant que chargé de clientèle du Département Groupements et Professions libérales Règlementées, Département. En 2010, il en prend la Direction Technique. En 2012, il est nommé Directeur Technique de la nouvelle Direction Affinitaire. En 2014, il élargit significativement ses activités en passant Responsable du Département Fine Arts puis du Département Sport & Evènements. En 2015, il prend la Direction du Département commercial et technique pour les activités Affinitaire et Marchés Spécialisés. 

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Fusion-acquisition : sousperformance du marché mondial, faut-il s’alarmer ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Willis Towers Watson — courtage en assurances et du conseil — publie ce lundi 8 juillet 2019 les derniers résultats de son étude trimestrielle Quarterly Deal Performance Monitor (QDPM), réalisée en partenariat avec Cass Business School. D'après cette enquête, les entreprises qui effectuent des opérations de fusions et acquisitions dans toutes les régions du monde perdent en moyenne de la valeur pour leurs actionnaires (-6,3 %) par rapport à l'indice mondial. Le marché mondial a sousperformé pendant près de sept trimestres consécutifs.

Toutes les régions du Monde ont sousperformé leurs indices régionaux respectifs. Les acquéreurs de la région Asie-Pacifique ont affiché la pire performance avec une sousperformance (-7,9 %). Ils sont talonnés par les acheteurs européens (-4,1 %) et les acquéreurs nord-américains (-3,7 %). L'Europe reste désormais la seule région où les acquéreurs surperforment encore à la fois sur les 12 derniers mois et sur les 3 dernières années.

Un baromètre de la confiance des entreprises

« Si le marché mondial des fusions et acquisitions avait atteint des records en 2015, il est en décroissance continue depuis cette période. Viennent s’ajouter à ce contexte morose des réglementations encore plus strictes, un protectionnisme exacerbé et de l'incertitude politique partout dans le monde, autant de facteurs qui ne sont pas propices à favoriser les deals », explique Jean Cazeneuve, Responsable de l’offre M&A France chez Gras Savoye Willis Towers Watson.

« L’activité de fusions et acquisitions est un baromètre de confiance des entreprises. La chute rapide du volume des transactions au cours des six derniers mois en particulier sur le marché américain démontre une fois de plus que les incertitudes géopolitiques, commerciales et tarifaires, ne sont pas de nature à instaurer un climat de confiance au sein des boards des grandes entreprises. Tant que les marchés mondiaux n’auront pas recouvré   de stabilité, il y a de fortes chances que le nombre de transactions annoncées soit encore faible au second semestre de 2019 », ajoute-il.

Les points importants à retenir

En se basant sur la performance du cours de l'action, l'étude a également révélé les résultats suivants :

  • Le volume des transactions du second trimestre est au plus bas depuis le deuxième trimestre de 2009, avec 144 transactions achevées à ce jour. Ceci est attribué à un volume stable de transactions en Amérique du Nord (plus bas depuis le Q2 2009), en Europe et en Asie-Pacifique (plus bas depuis le T2 2013) ;
  • Pour la première fois en cinq ans, aucune méga transaction — d'une valeur supérieure à 10 milliards de dollars — n'a été conclue au T2 2019 ;
  • La plupart des types d’opérations ont sousperformé l’indice. La plus forte sousperformance du trimestre est celle des  « Slow deals », actuellement à -11,1 %. Les transactions intra-régionales et nationales sont actuellement à -8,7 % et -9,9 % ;
  • Inversement, les transactions importantes (+6,3 %), cross régionales (+6,3 %), transfrontalières (+5,7 %) et les « Quick deals » (+4,9 %) ont surperformé l'indice ;
  • La performance moyenne glissante sur trois ans est actuellement à -0,7 %, tandis que la performance depuis le lancement de l'indice en 2008 reste positive à + 2,6%.

Le Royaume-Uni suit la tendance européenne

Parfaitement en ligne avec la sousperformance des marchés européens, les transactions au Royaume-Uni ont sousperformé au Q2 2019. Sur les 36 derniers mois, les transactions au Royaume Uni ont surperformé malgré l’effet d’annonce du Brexit. Les entreprises étrangères continuent de profiter de la dépréciation de la Livre Sterling pour acheter des entreprises anglaises, surperformant ainsi l’index de +2,7 % sur la même période.

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La plateforme AMX de Willis Towers Watson double ses actifs sous gestion

La Rédaction
Le Courrier Financier
Cette plateforme propose aux propriétaires d’actifs un moyen de communiquer avec les gérants tout en offrant à ces derniers l’accès à des capitaux importants à travers le monde. Grâce à son back office centralisé et à son infrastructure de fonds standardisée, AMX évite le dédoublement des coûts et des ressources, caractéristiques du secteur de l’investissement, pour générer des économies d’échelle au profit de tous les intervenants du marché. Ceci, tout en améliorant la transparence et le contrôle des propriétaires d’actifs. Le développement d’AMX a nécessité un important investissement financier de la part de Willis Towers Watson. L’équipe dédiée de plus de 25 personnes continue de se développer pour répondre à la demande que suscite la plateforme. Les capitaux actuellement gérés proviennent de clients de la branche Investissement de l’entreprise, mais son architecture ouverte lui a également permis d’attirer d’autres investisseurs, à la fois au sein de l’entreprise et en externe. AMX s’adresse aux propriétaires d’actifs institutionnels qui bénéficieront d’économies d’échelle croissantes à mesure que le volume des actifs augmente. Par ailleurs, la plateforme prend en charge le développement d’offres de produits afin que les gérants d’actifs puissent se concentrer uniquement sur l’investissement. Les capitaux actuellement gérés par la plateforme proviennent de clients de la branche Investissement de l’entreprise au Royaume-Uni, où elle a déjà obtenu une licence pour être distribuée aux investisseurs institutionnels, mais grâce à son architecture ouverte, elle pourra également attirer d’autres investisseurs, à la fois au sein de l’entreprise et en externe.
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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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