L’UFF annonce l’évolution de son conseil d’administration

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'Union Financière de France — banque spécialisée dans le conseil en gestion de patrimoine, créée en 1968 — annonce ce mardi 24 mai l'évolution de son conseil d'administration. L’assemblée générale mixte de la société, tenue ce même jour, a approuvé la proposition de nomination de Sandrine Lemery et de Laurent Benoudiz en qualité d’Administrateurs pour une durée de quatre exercices. 

Le conseil d’administration, consulté à l’issue de l’assemblée générale mixte, a également pris acte de la désignation d'Elisabeth Fabre en qualité de représentant permanent d’Abeille Épargne Retraite, de Denis Bourgeois en qualité de représentant permanent d’Abeille Assurances Holding et de Renaud Célié en qualité de représentant permanent d’Abeille Real Estate Investment Management en son sein.

Focus sur le parcours de Sandrine Lemery

Sandrine Lemery est présidente du Conseil de Surveillance du Fonds de réserve pour les retraites. Elle est également Vice-Présidente de l’Institut des actuaires, membre du Directoire scientifique de l’Institut Louis Bachelier, membre du Comité de rédaction de la revue Risques, membre du Conseil d’Administration de la fondation Alzheimer, administratrice de Insurlycare (groupe Leocare) et senior advisor de Nemrod Partenaires (fusions-acquisitions).

Sandrine Lemery est ingénieure générale des mines en disponibilité, ancienne élève de l'école Polytechnique, diplômée de l'institut d'études politiques de Paris et actuaire certifiée de l'Institut des actuaires. De 2001 à 2002, elle exerce en tant que conseillère technique sur les retraites auprès de la ministre de l’Emploi et de la Solidarité. De 2008à 2012, elle est chargée de mission sur le Plan Alzheimer. De 2010 à 2012, elle occupe les fonctions de chef du corps de contrôle des assurances.

De 2013 à 2018, Sandrine Lemery travaille comme première secrétaire générale adjointe de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution. De 2019 à 2020, elle est membre du Conseil général de l’économie. Au total, elle a exercé 17 ans au contrôle prudentiel des assurances, 12 ans en administration centrale et en cabinet sur des sujets économiques et sociaux et 2 ans en enseignement-recherche au CNAM sur la chaire d’actuariat.

Focus sur le parcours de Laurent Benoudiz

Laurent Benoudiz, expert-comptable et commissaire aux comptes, est dirigeant de B&W SARL et de Bewiz SARL et Bewiz Audit, deux sociétés qui regroupent des collaborateurs intervenant en expertise-comptable et en audit légal et contractuel. Il est également le Président de Sup’Expertise, école supérieure de l’expertise-comptable, de l’audit et du conseil.

Laurent Benoudiz a auparavant, exercé notamment les fonctions de Président de l'Ordre des experts-comptables de Paris, Président de la Commission fiscale et du Comité LBC/FT au Conseil National de l’Ordre, Président du Club Expert Patrimoine, Président d’ECF Paris Ile-de-France et élu à la Compagnie Régionale des Commissaires aux Comptes de Paris.

Focus sur le parcours d'Elisabeth Fabre

Titulaire d’un troisième cycle en droit des assurances et de la responsabilité, Elisabeth Fabre intègre la compagnie d’assurance-vie du Groupe des Banques Populaires en 1997. Dans ce cadre, elle exerce la fonction de responsable juridique et fiscal jusqu’en 2006, avant de prendre les fonctions de responsable de la conformité et des contrôles permanents où elle met notamment en place la fonction de vérification de la conformité et met en œuvre la 3ème directive sur la lutte contre le blanchiment des capitaux.

En 2013, Elisabeth Fabre devient directrice juridique et fiscal. Elle prend parallèlement la responsabilité du chantier juridique et conformité du programme assurément#2016, qui vise au déploiement d’une nouvelle offre d’assurance vie et de prévoyance dans le réseau des Caisses d’épargne. De 2017 à 2022, elle exerce la fonction de directrice juridique et affaires publiques du métier Vie des Assurances du Groupe BPCE et coordonne l’ensemble de l’activité juridique du Pôle assurances. En mai 2022, elle est nommée directrice de la conformité chez Abeille Assurances.

Focus sur le parcours de Denis Bourgeois

Actuaire diplômé de l’ISFA en 1990, Denis Bourgeois intègre la société Arcalis et le périmètre AGF Partenariats dont il devient Directeur technique et informatique. En 2008, il devient Directeur général d’Allianz Partenariats Vie (ARCALIS, AVIP, Génération Vie). En 2010, il rejoint le groupe Périclès pour créer Périclès Actuarial qu’il dirige en qualité de Directeur associé pendant 11 ans. En 2022, il est désigné Directeur Général Délégué d’Abeille Assurances en charge de l’Assurance Vie, de l’Actuariat, des Investissements et de la gestion du Capital. 

Focus sur le parcours de Renaud Célié

Actuaire diplômé de l’ISUP en 1992, Renaud Célié est titulaire d’une double maitrise en mathématiques appliquées et ingénierie mathématiques de l’université Paris VI Pierre et Marie Curie. Il passe six ans à la Direction internationale des AGF (1994-2000) puis trois ans en Amérique du Sud au sein d’Allianz South America. De 2003 à 2011, il occupe chez d’Allianz France les fonctions de Directeur des opérations & systèmes d’information du pôle Partenariats Vie, puis de Directeur général de la filiale d’assurance COPARC, et de Directeur général délégué de W Finance.

En 2012, il rejoint le groupe Apicil en tant que Directeur général délégué, en charge du pôle finances & performance, puis en janvier 2019 du pôle épargne & services financiers. En 2022, il est désigné Directeur Général Délégué d’Abeille Assurances en charge du Développement, de la direction transformation digitale & IT et des services aux Clients.

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Label Relance : un illustre inconnu auprès des épargnants français

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Ce lundi 21 février, une étude de l'UFF réalisée avec l'IFOP révèle que le Label Relance reste méconnu des Français. Pourtant, les épargnants sont désireux d'investir dans le rebond de l'économie locale. Comment les conseillers en gestion de patrimoine (CGP) peuvent-ils s'emparer de ce créneau ? Le point avec Le Courrier Financier.
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UFF – 1er semestre 2021 : une collecte de retour à son niveau d’avant crise et des résultats en progression

La Rédaction
Le Courrier Financier
  • Collecte commerciale de 779 M€ (+34%) portée par la hausse de la productivité du réseau
  • PNB de 95,9 M€ (+17%) grâce à la progression des commissions de placement
  • Résultat net de 3,8 M€ à comparer à une perte de 1,9 M€ au 1er semestre 2020

Faits marquants :

Le 1er semestre a été marqué par une performance commerciale au rendez-vous, avec une productivité commerciale qui s’établit à 0,96 M€ par conseiller, en croissance de +35% par rapport à l’année précédente et de +19% par rapport au 1er semestre 2019. Cette performance a permis de retrouver le niveau de collecte commerciale de 2019 malgré une équipe commerciale dont l’effectif se stabilise autour de 742 conseillers au 1er semestre 2021, contre 756 au 1er semestre 2020 et 878 au 1er semestre 2019.

Le nouveau système de rémunération commerciale – Proxima – en vigueur depuis le 1er janvier 2020 a favorisé un meilleur pilotage de l’activité, notamment au travers de la mise en œuvre d’objectifs commerciaux. Dans le même temps, ce nouveau contrat de travail a conduit à une hausse des coûts fixes du réseau commercial qui, conjuguée à la diminution des marges sur les commissions de placement, en particulier sur le secteur Immobilier, pèse sur la performance financière de l’UFF. Cette performance ressort en amélioration significative au 1er semestre 2021, comparée au 1er semestre 2020, mais reste pénalisée par rapport à son niveau d’avant-crise.

779 M€ de collecte commerciale[1], en progression de 34%

La collecte commerciale du réseau salarié augmente de +31% à 715 M€ et retrouve son niveau du 1er semestre 2019 (711 M€). Cette évolution favorable est observée sur tous les secteurs d’activité : l’« Assurance-vie » est en progression de +37%, avec une proportion de contrats en Unités de Compte qui reste stable à 62% ; le secteur « Immobilier » est également en hausse avec des ventes en Immobilier direct qui progressent de +4% et de +38% pour les SCPI ; enfin, les secteurs « Entreprise » et « Valeurs mobilières » progressent sensiblement avec respectivement des variations de +15% et +69%.

La collecte commerciale des réseaux d’indépendants suit cette tendance avec une hausse de +66% et des rattachements de portefeuilles assurantiels détenus par les CGPI affiliés au groupement CGPE de 51 M€ sur le 1er semestre 2021.

Un Résultat Net à 3,8 M€ porté par des commissions de placement en hausse de +23%

La collecte nette[2] s’améliore par rapport au 1er semestre 2020 (-89 M€) grâce à la hausse de la collecte commerciale mais reste négative au 30 juin 2021 à -70 M€ du fait de la hausse des sorties (rachats et sinistres).

Les actifs administrés en fin de période s’établissent à 12,6 Mds€, en augmentation de +7% par rapport au 1er semestre 2020, grâce à des variations de cours positives (+399 M€), alors que le 1er semestre 2020 avait pâti d’un effet prix défavorable (-462 M€).

Le Produit Net Bancaire progresse de +17%, à 95,9 M€, sous l’effet, d’une part, de la hausse des commissions de placement (+23% à 38 M€), en retrait toutefois par rapport au 1er semestre 2019 (42,6 M€) et, d’autre part, d’une hausse des commissions sur encours (+7%) en phase avec la progression des actifs administrés sur la période. Le résultat financier ressort enfin à +0,3 M€ alors que celui du 1er semestre 2020 (-2,8 M€) avait été fortement pénalisé par le choc des marchés de la fin du mois de mars 2020.

Les charges d’exploitation augmentent de +7% par rapport à l’an dernier, portées par des rémunérations commerciales en hausse de +15%, largement tirées par la dynamique commerciale alors que les charges de personnel administratif et les frais généraux sont globalement stables.

Le Résultat d’Exploitation est en progrès à +5,8M€ porté par la hausse de 17% du PNB. Le Résultat Net consolidé s’élève à +3,8 M€, à comparer à une perte de -1,9 M€ au 1er semestre 2020, période la plus fortement impactée par la pandémie du Covid-19 et ses conséquences. Il ressort néanmoins en baisse par rapport à son niveau du 1er semestre 2019 (10,4 M€), traduisant la baisse des marges sur le placement et l’augmentation des charges d’exploitation commerciales, dans un contexte de maîtrise des frais généraux et administratifs.

Structure financière et politique de dividendes

La structure bilancielle consolidée est saine avec une trésorerie de 205 M€ (contre 215 M€ au 31/12/2020), qui comprend des placements (123 M€) investis majoritairement en supports obligataires. Les dettes et les créances d’exploitation sont exclusivement à court terme.

Les capitaux propres consolidés s’élèvent à 174 M€, à un niveau proche du 31 décembre 2020 (171 M€). Ces indicateurs traduisent la solidité financière du Groupe UFF, satisfaisant ainsi largement les exigences réglementaires, avec un ratio de solvabilité à 29,76% et un ratio de liquidité à un mois (LCR) de 1 876%.

Le Conseil d’administration, réuni le 29 juillet 2021 pour arrêter les comptes semestriels, a souhaité rappeler que ce niveau de fonds propres élevé résulte d’une part du solde des ressources générées par la cession de PREIM en 2018 et d’autre part de la suspension en avril 2020 du versement du solde du dividende prévu (3€/action). Cette quote-part de fonds propres de près de 49 M€ fera l’objet d’un suivi spécifique par le Conseil d’administration.

Compte tenu de la décision de la Banque Centrale Européenne communiquée le 23 juillet dernier de ne pas prolonger sa recommandation concernant les dividendes au-delà de septembre 2021 et précisant que les prochaines décisions relatives aux versements de dividendes devront être prises au quatrième trimestre de l’année, le Conseil d’administration proposera ses orientations en matière de distribution de dividendes – en ce compris un possible versement d’acompte sur dividende dès le 4ème trimestre 2021 - une fois les restrictions temporaires effectivement levées et après un dialogue approfondi avec l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution.

Perspectives

Avec la prolongation de la pandémie et de ses impacts sur les conditions opérationnelles, la priorité a été donnée à l’amélioration du quotidien des équipes du réseau et de la gestion, au travers d’initiatives d’efficacité opérationnelle visant par exemple à accélérer la modernisation des outils, à améliorer les process et la transversalité. Les priorités de début d’année restent quant à elles également d’actualité :

  • L’investissement dans le réseau commercial, dans un contexte d’augmentation de la productivité des conseillers, qui vient confirmer l’ambition de recrutement et d’intégration de nouveaux talents commerciaux au sein du Groupe UFF ;
  • La satisfaction de nos clients, qui reste au cœur des enjeux de transformation des outils et des processus du Groupe ;
  • La maîtrise des charges d’exploitation, avec un objectif de recorréler davantage la rémunération du réseau commercial à sa performance dès 2022. A ce titre, et comme prévu dans l’accord entré en vigueur au 1er janvier 2020, le Groupe UFF et les partenaires sociaux ont ouvert les discussions pour partager les enseignements de la 1ère application du nouveau contrat de travail.

Autres informations

Les commissaires aux comptes ont réalisé un examen limité des comptes consolidés. Le rapport financier semestriel sera déposé auprès de l’AMF et mis à la disposition du public sur le site internet de la société dans les délais réglementaires.

La présentation détaillée des résultats du 1er semestre 2021 sera également disponible sur le site internet de l’UFF, rubrique « Actionnaires » (http://www.uff.net/actionnaires-investisseurs/74), le 30 juillet 2021. 

En raison de l’intégration opérationnelle des activités du Groupe, les comptes individuels de la société sont difficilement interprétables isolément. Le résultat net social du 1er semestre 2021 de l’Union Financière de France Banque se traduit par un bénéfice de 22,8 M€.

Le Groupe Aviva France, société mère de l’Union Financière de France Banque, est considéré comme « partie liée ». Les relations opérationnelles entre les sociétés du Groupe de l’Union Financière de France Banque et le Groupe Aviva France concernent l’activité d’Assurance vie, la gestion financière de certains OPCVM, des opérations de placement et des prestations informatiques.

Pour rappel, le 23 février 2021, Aviva Plc a annoncé être entré en négociations exclusives avec Aéma Groupe (créé en janvier dernier à la suite du rapprochement entre Aésio et Macif) concernant la cession de sa filiale Aviva France. Le périmètre de l’opération comprend les activités d'Assurance vie, d'Assurance générale et de Gestion d'actifs en France, ainsi que sa participation (75%) dans UFF. Le 12 juillet 2021, l’opération a reçu un avis favorable de l’Autorité de la concurrence.

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