Budget de l’Etat : comment la crise sanitaire pèse-t-elle sur les comptes ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le ministère chargé des Comptes Publics publie ce mardi 4 août une note sur la situation budgétaire de l'Etat au 30 juin 2020. Le solde général d''exécution à cette date s’établit à -124,9 Md€ contre -77,3 Md€ à fin juin 2019. Cet écart s’explique principalement par les effets de la crise économique, liée à la pandémie du Covid-19.

Source : ministère de l'Economie des Finances et de la Relance
Source : ministère de l'Economie des Finances et de la Relance

Covid-19, dépenses en hausse

Au 30 juin 2020, les dépenses du budget général — hors prélèvements sur recettes — s’établissent à 198,5 Md€ contre 174,2 Md€ à fin juin 2019. Cette augmentation tient principalement aux dépenses engagées par le Gouvernement pour répondre à la crise économique.

Ces dépenses exceptionnelles représentent +13,5 Md€ au titre du dispositif exceptionnel de chômage partiel et +4,9 Md€ pour financer le fonds de solidarité pour les entreprises. La hausse des dépenses s’explique également par des décalages calendaires.

Source : ministère de l'Economie des Finances et de la Relance
Source : ministère de l'Economie des Finances et de la Relance
Source : ministère de l'Economie des Finances et de la Relance

Impact du recul de la TVA

Au 30 juin 2020, les recettes du budget général (nettes des remboursements et dégrèvements) s’établissent à 125,8 Md€ contre 142,7 Md€ à fin juin 2019. Les recettes fiscales nettes à fin juin 2020 diminuent de 14,4 Md€ par rapport à fin juin 2019.

Cette baisse s’explique principalement par celle des recettes nettes de TVA (-15,5 Mds€) du fait des effets conjoints de la contraction de l’activité économique, de l’accélération des remboursements de crédits de TVA aux entreprises, ainsi que de reversements plus précoces et plus importants à l’ACOSS compensant les exonérations de cotisations sociales.

Source : ministère de l'Economie des Finances et de la Relance
Source : ministère de l'Economie des Finances et de la Relance

Recettes fiscales en baisse

Les encaissements de TICPE diminuent de 1,8 Md€ par rapport à fin juin 2019, du fait d’une moindre consommation de carburants. Signe d’une reprise de l’activité, les recettes fiscales nettes du mois de juin 2020 sont néanmoins équivalentes à celles du mois de juin 2019. En revanche, les recettes non fiscales sont en baisse de 2,5 Mds€ par rapport à fin juin 2019.

Cette contraction s’explique principalement par la diminution de 4,2 Md€ des produits des participations, compensée en partie par l’amélioration de 2,1 Md€ des produits notamment du fait de la signature d’une convention judiciaire d’intérêt public (CJIP) avec l’entreprise Airbus le 29 janvier 2020 et de plusieurs sanctions prononcées par l’autorité de la concurrence.

Comptes spéciaux

Par ailleurs, le solde des comptes spéciaux s’établit à -23,6 Md€ au 30 juin 2020 contre -16,7 Md€ à fin juin 2019.

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TVA : déductible pour les entreprises fabriquant ou important du matériel sanitaire et qui en font don

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et des Finances, et Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des Comptes publics, annoncent ce jeudi 9 avril la déductibilité de la TVA pour les entreprises qui fabriquent ou importent du matériel sanitaire — masques, gels hydroalcooliques, tenues de protection et respirateurs — et qui en font don.

Cette disposition prise par le Gouvernement concerne les dons à des établissements de santé, à des établissements sociaux et médico-sociaux qui accueillent des personnes âgées, handicapées ou atteintes de pathologies chroniques, à des professionnels de la santé ou à des services de l’État et des collectivités territoriales.

Obligations déclaratives allégées

Les entreprises concernent pourront déduire la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) supportée à l’occasion de l’acquisition ou de la fabrication de ces matériels. En principe et en temps normal, la TVA supportée à l’occasion de la fabrication ou l’acquisition de biens cédés sans rémunération ou moyennant une rémunération très inférieure à leur prix normal (cadeaux ou dons) n’est pas déductible.

La situation exceptionnelle de crise sanitaire « justifie cependant d’étendre aux matériels sanitaires l’exception qui s’applique d’ores et déjà aux dons faits au profit d’associations reconnues d’utilité publique », indique le communiqué officiel. Les obligations déclaratives pour bénéficier de cette tolérance seront allégées. Cette décision ainsi que ses modalités d’application seront fixées par rescrit publié au Bulletin Officiel des Finances Publiques (BOFIP).

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TVA : coronavirus, modalités exceptionnelles de déclaration et de paiement

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le cabinet d'avocats CMS Francis Lefebvre Avocats — spécialiste des affaires internationales — publie ce mardi 7 avril une note concernant la déclaration et le paiement de la TVA des entreprises, dans le cadre de la crise sanitaire actuelle. 

Dans un courrier adressé au président du MEDEF le 2 avril 2020, le Directeur général des finances publics annonce deux mesures exceptionnelles pour les entreprises qui rencontrent des difficultés dirimantes pour établir leur déclaration et pour celles faisant face à une baisse de leur chiffre d’affaires liées à la crise du Covid-19.

Il rappelle toutefois qu’en ce qui concerne la TVA, les entreprises sont en principe tenues de respecter leurs échéances déclaratives et de paiement tout au long de la crise sanitaire et que le bien-fondé du recours à l’une ou l’autre des deux mesures d’exception donnera lieu à des contrôles a posteriori.

Difficultés pour l’établissement des déclarations

Le courrier subordonne la mise en œuvre de cette mesure de tolérance à l’existence de difficultés dirimantes pour établir la déclaration et procéder avec exactitude au paiement correspondant du fait d’une incapacité à rassembler l’ensemble des pièces dans le contexte du confinement, sans condition relative à une baisse d’activité.

Dans cette situation, la TVA due au titre du mois considéré peut être déclarée et payée sur la base d’une simple estimation, ainsi qu’il est prévu en temps normal au titre d’une période de congés. L’administration rappelle toutefois que la somme payée ne peut pas être inférieure de plus de 20 % à celle réellement due. Elle peut être estimée à 80 % de la TVA due au titre du mois précédent.

Le courrier ne fait pas état de la possibilité de renouveler au titre de plusieurs mois consécutifs le recours à cette possibilité qu’il convient donc de considérer comme étant applicable au titre d’un mois seulement.

Baisse du chiffre d’affaires liée à la crise du Covid-19

Selon l’importance de la baisse estimée, les entreprises concernées pourront déclarer et payer en avril, au titre du mois de mars, un acompte égal à :

  • 50 % du montant dû au titre du mois de février (ou du mois de janvier si l’entreprise a déjà estimé forfaitairement la taxe due au titre du mois de février) si l’activité est arrêtée (fermeture) depuis mimars ou que la baisse d’activité est estimée à au moins 50 %. L’administration n’indique pas quelle est la période de référence ;
  • 80 % du montant dû au titre du mois de février (ou du mois de janvier si l’entreprise a déjà estimé forfaitairement la taxe due au titre du mois de février) pour les autres entreprises dont l’activité aura baissé mais dans une moindre proportion.

L’acompte doit être porté ligne « 5B » de la déclaration CA3 et il doit être fait état du recours à la mesure exceptionnelle dans le cadre « mention expresse » en indiquant « acompte Covid-19 » ainsi que l’indication sommaire du forfait retenu (exemple : « forfait 80 % du mois M »).

Selon les indications données par l’administration, cette mesure exceptionnelle ne pourra être renouvelée au titre du mois d’avril que si « la période de confinement est prolongée et rend impossible une déclaration de régularisation à cette date ».

Il ressort des exemples donnés par le courrier que les deux mesures peuvent se succéder : une entreprise pourrait ainsi avoir appliqué en mars la tolérance prévue en cas de difficulté dirimante pour l’établissement de la déclaration souscrite au titre du mois de février puis celle prévue pour les entreprises qui font face à une baisse d’activité pour la déclaration souscrite en avril au titre des opérations du mois de mars.

Comment régulariser la situation ?

Sauf prolongation de la période de confinement, la régularisation devra intervenir en mai dans la déclaration souscrite au titre du mois d’avril. La déclaration de régularisation devra comporter le cumul des éléments réels du mois d’avril et du ou des mois précédent(s) au titre desquels la taxe a été déclarée sous la forme d’un acompte (mars et le cas échéant février). Le montant total des acomptes acquittés au titre des mois précédents est porté en ligne « 2C » du cadre « TVA déductible ».

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Covid-19 : l’Ordre des experts-comptables défend les entreprises

Charles-René Tandé
Président du Conseil Supérieur de l'Ordre des Experts Comptables

Point au 1er avril 2020

Parallèlement à la mise en œuvre d’un dispositif d’accompagnement global des professionnels dans cette période particulièrement difficile (« SOS entreprises » et « SOS cabinets EC/CAC » qui ont déjà traité plus de 3 000 demandes en 15 jours), le Conseil supérieur de l'Ordre fait remonter quotidiennement au Gouvernement les difficultés de terrain rencontrées par les experts-comptables et les entreprises.

A ce stade, je vous informe des messages que nous avons portés, des améliorations que nous avons obtenues, des questions sur lesquelles nous n’avons pas été entendus et des sujets sur lesquels des négociations sont toujours en cours. Car le Conseil supérieur est en contact avec des interlocuteurs privilégiés des principaux ministères et des administrations.

Ce que nous avons obtenu :

  • En début de crise, la possibilité pour les collaborateurs des cabinets de circuler librement dans le cadre de leur activité professionnelle ;
  • Le passage de 70 % à 50 % du seuil de baisse de CA ouvrant accès au fonds de solidarité pour les petites entreprises, annoncé hier par le ministre de l’Economie après la publication du décret ;
  • La suspension des contrôles fiscaux et des contrôles Urssaf ;
  • Le remboursement des crédits d’impôt sur les sociétés ;
  • L’assouplissement des procédures d’inscription, pour les experts-comptables, sur le portail déclaratif de l’activité partielle (dispense de faire signer un contrat de prestation de services au client) ;
  • L’application d’un seul taux de CSG aux allocations d’activité partielle à compter de mars ;
  • Le bénéfice du régime social de l’allocation d’activité partielle (exonération de charges sociales, CSG et CRDS au taux de 6,7 %) pour le complément de rémunération décidé par l’employeur ;
  • Des garanties sur la responsabilité pénale des employeurs qui continueraient de faire travailler les salariés sur site ;
  • L’extension du dispositif d’activité partielle pour réduction d’activité aux salariés sous convention de forfait annuel en heures ou en jours ;
  • L’extension du dispositif d’activité partielle aux entreprises étrangères sans établissement en France, pour leurs salariés travaillant en France ;
  • Le décalage des délais de dépôt des comptes de campagne ;
  • Un premier décalage des délais de dépôt des liasses fiscales et des déclarations de revenus des indépendants ;
  • Le décalage des délais d’approbation des comptes et l’adaptation des modalités de tenue des AG ;
  • Des mesures de bienveillance de la part du réseau des URSSAF.

Ce qui ne changera pas, malgré nos demandes :

  • La nécessité de déclarer et de verser la TVA ;
  • La déclaration et la transmission DSN : 5 avril pour les entreprises d’au moins 50 salariés, 15 avril pour les autres ;
  • La mise en place d’une hotline dédiée aux experts-comptables, pour le portail déclaratif de l’activité partielle.

Ce qui est en cours de négociation et d’amélioration :

  • Un nouveau report des délais de dépôt des liasses fiscales et des déclarations de revenus ;
  • Le report de paiement des échéances d’impôts directs du mois d’avril ;
  • Le report du paiement du solde de l’IS, de la liquidation de la CVAE et de la TVA ;
  • L’assouplissement des modalités de déclaration de TVA faites en avril et en mai pour tenir compte des difficultés d’obtention des pièces justificatives et de la réduction sensible d’activité pour un grand nombre d’entreprises ;
  • Le remboursement immédiat des créances de carry-back ;
  • L’assouplissement généralisé et homogénéisé des exigences des banques dans le cadre du prêt garanti par l’Etat (PGE) ;
  • L’homogénéisation de la doctrine des DIRRECTE dans la prise en charge de l’activité partielle et les modalités pratiques d’indemnisation des salariés ;
  • L’extension du bénéfice de l’activité partielle aux mandataires sociaux assimilés salariés (gérant minoritaire SARL, dirigeant SAS…) ;
  • L’homogénéisation des règles applicables aux salariés bénéficiant d’un arrêt garde d’enfants, lorsque l’entreprise est en activité partielle ;
  • L’acceptation des millésimes 2019 pour les liasses déjà transmises.

Par ailleurs, nous avons sollicité le ministère de l’Economie suite aux annonces du Ministre relatives à l’interdiction de verser des dividendes pour les entreprises ayant bénéficié des aides de l’Etat pendant la crise. Pour un nombre important de petites entreprises, les dividendes permettent de compléter la rémunération des dirigeants, ou encore de faire face au remboursement des prêts liés à l’acquisition du fonds de commerce ou de la structure d’exercice. Nous poursuivons les échanges avec le ministère sur ce sujet.

Vous noterez que pendant toute cette période, nous n’avons pas souhaité réagir ou surréagir à chaque annonce, privilégiant la prise de recul et le sang-froid. Nous avons opté pour une communication sûre et vérifiée.

Quoi qu’il en soit, tout ceci illustre à la fois notre détermination et notre volonté d’obtenir des aménagements de dispositifs réalistes permettant à un maximum d’entreprises d’être sauvées, et aux professionnels que nous sommes de travailler dans des conditions acceptables et pragmatiques.

Merci à toutes et à tous !

Prenez soin de vous.

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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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Recettes fiscales et déficit public : le leurre de Bercy

Roxane Nojac
Le Courrier Financier
Bonne nouvelle pour Bercy : en 2017, le déficit de l'Etat a été inférieur de plus de 6 milliards à ce qui était attendu, pour s'établir à 67,8 milliards d'euros. Il permet ainsi à la France de s'approcher de ses engagements européens, à savoir, maintenir le déficit budgétaire sous la barre des 3%. Si le gouvernement se félicite des économies réalisées, il n'en est pas vraiment le seul responsable. Le retour de la croissance (qui frôle les 2% l'année passée) et le boom des recettes fiscales (TVA et impôts sur les sociétés sont en nette hausse) ont largement profité aux comptes publics. Pas de quoi se pavaner !
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La Corse rattrapée par sa fiscalité irrégulière

La Rédaction
Le Courrier Financier
La Cour des comptes rend public un référé, adressé le 21 juin 2016 au ministre des finances et des comptes publics et au secrétaire d'État chargé du budget, sur la gestion de l'impôt et les régimes fiscaux dérogatoires en Corse.
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Une fraude à la TVA de 4 millions d’euros mise à jour

La Rédaction
Le Courrier Financier
Dans un communiqué de presse Bercy indique que l’entreprise mise en cause importait en France des marchandises supposées être acheminées ensuite vers les Pays-Bas. Elle ne payait ainsi pas la TVA en France puisqu'elle était censée la payer aux Pays-Bas. Les marchandises, composées d'articles de bazar (bijoux fantaisie, "chouchous" pour cheveux,...) et de textiles divers (foulards, robes, tee-shirts,...) étaient en réalité revendues au marché noir en région parisienne, sans aucun paiement de TVA. Ce système frauduleux a été mis à jour par la DNRED, suite à deux ans d’enquête. La société incriminée s’est révélée être le pivot d’une fraude à l’échelle européenne. Son dirigeant est aujourd’hui incarcéré en Espagne pour avoir fraudé, selon le même mode opératoire, pour un montant de plus de 100 millions d’euros. Au sein de la DNRED, une cellule, composée de 5 enquêteurs, est dédiée à la lutte contre la fraude à la TVA. La douane française a redressé 356,9 millions d’euros de fraudes douanières et fiscales en 2014 contre 322,7 millions d’euros l’année précédente. Pour les ministres Michel SAPIN et Christian ECKERT, "cette opération illustre la détermination du Gouvernement à lutter contre toutes formes de fraude. L’enjeu est financier, il est aussi moral".
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