Rémunération des CGP : Retail Investment Strategy (RIS), il faut sanctuariser un modèle hybride

Nicolas Ducros
CNCGP
Quels développement pour la Stratégie d’investissement de détail (Retail Investment Strategy, RIS) au niveau européen ? Comment le modèle français de rémunération des CGP va-t-il évoluer ? Nicolas Ducros, Délégué Général de la CNCGP, partage son analyse.
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Recherche sponsorisée : la Place de Paris s’accorde sur une charte de bonnes pratiques

La Rédaction
Le Courrier Financier

Les associations de la Place financière de Paris - l’Association française de la gestion financière (AFG), l’Association française des marchés financiers (AMAFI) et la Société française des analystes financiers (SFAF) - ont informé jeudi 19 mai avoir signé une charte de bonnes pratiques encadrant la recherche sponsorisée.
 
Cette charte définit les règles de transparence et d’objectivité, les modalités de rémunération et de diffusion qui permettent de faire de la recherche sponsorisée, payée en tout ou en partie par l’entreprise émettrice établie en France, une recherche en investissement à part entière.

La production de recherche

La production de recherche est essentielle à une place financière forte, à la profondeur du marché et à la liquidité des titres. Elle constitue une information fondamentale pour les investisseurs comme pour les émetteurs. Dans ce cadre, il est important de donner sa place à la recherche sponsorisée, qui va pouvoir se développer pleinement, notamment en direction des PME, pour qui la visibilité du marché est indispensable.
 
Depuis la mise en œuvre de MiFID2 - directive Marchés d'instruments financiers révisée -, le nombre d’études déclarées sur les sociétés du marché Euronext Paris diminue régulièrement (1683 en 2021, contre 1732 en 2019 et 1960 en 2018), tandis que la recherche sponsorisée se développe pour répondre aux besoins des acteurs. Celle-ci concerne actuellement environ un tiers des sociétés cotées sur la Place de Paris.

Eclairer les discussions au niveau européen

Etablie en concertation avec l’Autorité des marchés financiers (AMF), cette charte sur la recherche sponsorisée donne un cadre clair et une reconnaissance à une pratique de marché, qui s’inscrit pleinement dans la finalité poursuivie par l’Union des Marchés de Capitaux et les ambitions de la Place financière de Paris première place financière à agir sur ce sujet qui répond aux préoccupations de l’Union des Marchés de capitaux (CMU). Au-delà de son application domestique, les associations signataires espèrent que la charte contribuera à éclairer les discussions au niveau européen, notamment dans le cadre du Listing act.

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PER et assurance vie : les gestionnaires d’actifs s’engagent pour plus de lisibilité des frais

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Association Française de la gestion financière (AFG) — structure qui représente et défend les intérêts des professionnels de la gestion d'actifs — annonce ce jeudi 3 février avec les associations de professionnels du secteur de l’épargne, réunies la veille autour de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, avoir signé un accord de place pour renforcer la transparence sur les frais du plan d’épargne retraite (PER) et de l’assurance vie.

Cet accord améliore l’information des épargnants, avec un tableau qui donne une vision d’ensemble des frais appliqués, et accessible facilement sur les sites internet des producteurs et des distributeurs d’épargne dès le 1er juin 2022. Disposant d’une information complète sur les frais avant souscription, l’épargnant pourra davantage comparer les offres. Cette transparence contribuera à l’émergence d’offres innovantes et plus simples, comme les PER en compte-titres.

Favoriser l'épargne longue

L’AFG se mobilise pour renforcer l’attractivité de l’épargne longue et l’orienter davantage vers le financement des entreprises. Elle soutient le développement du PER :  il offre de la rentabilité pour les épargnants s'engageant sur le long terme et il finance la croissance des entreprises en renforçant leurs fonds propres et leur capacité d’investissement. Les investisseurs, particuliers et institutionnels, deviennent ainsi acteurs et bénéficiaires d’une économie mieux financée. 

Le PER connaît un vif succès auprès des Français. Au 30 septembre 2021, déjà 4,3 millions d’épargnants ont déjà investi dans un PER. Les encours constitués sur ces PER atteignent 48,5 milliards d’euros, selon les chiffres communiqués par le ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance.

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La Parole aux Assos’ – CNCGP : « L’ESMA ne recommande pas l’interdiction des commissions »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Dans ce nouvel épisode de « La Parole aux Assos’ », Le Courrier Financier reçoit Julien Séraqui, président de la CNCGP. Les dernières recommandations de l'Autorité des marchés financiers européens (ESMA) ont fait couler beaucoup d'encre. Honoraires ou commissions, quel avenir pour la rémunération des CGP-CIF ?
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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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MIF 2 : l’AMF évalue le rôle des internalisateurs systématiques en France

La Rédaction
Le Courrier Financier

Dans le cadre de sa mission de surveillance des marchés, et alors que la Commission européenne prépare une réforme du cadre règlementaire de MIF2, l'Autorité des marchés financiers (AMF) a publié ce lundi 25 mai une nouvelle étude au sujet du rôle des internalisateurs systématiques sur le marché français des actions. Leur apport à la transparence sur les intérêts à l’achat et à la vente dans le marché reste limité.  

L’internalisation systématique — possibilité pour les entreprises d’investissement d’exécuter les ordres de leurs clients face à leur compte propre et non sur les plateformes traditionnelles — née de MIF1 a été confirmée avec MIF2. Depuis le 3 janvier 2018, les prestataires de services d’investissement ont l’obligation de négocier les actions sur des marchés réglementés, des systèmes multilatéraux de négociation ou sur des internalisateurs systématiques.

Transparence, quel apport ?

Le régulateur dresse le panorama des internalisateurs systématiques présents sur le marché français — au nombre de 36 — qui peuvent être soit des banques d’investissement soit des apporteurs de liquidité électroniques à haute fréquence. Sur le premier trimestre 2020, selon les mois, ils ont représenté entre 15 % et 20 % des montants échangés sur les actions françaises. 

L’étude se concentre plus particulièrement sur l’apport des internalisateurs systématiques en termes de transparence sur les intérêts à l’achat et à la vente (prix offerts et quantités disponibles à ces prix), ce qui s'appelle la transparence pré-négociation, donc au processus de formation des prix sur le marché. Le document aborde la question de la qualité des prix offerts par les internalisateurs systématiques. 

10 % des volumes globaux

Hors opérations intragroupe, les internalisateurs déclarent leurs transactions comme participant à la formation des prix pour des montants représentant 8 % à 10 % des volumes globaux échangés sur les valeurs françaises. Dans le cadre de son étude, l'AMF a croisé ces mêmes transactions déclarées comme participant à la formation des prix, et les prix et quantités offerts publiquement.

Les transactions qui font l’objet de la transparence pré-négociation représentent 22 % des montants échangés sur les internalisateurs durant la phase des échanges en continu, pour les valeurs françaises liquides. Cette proportion équivaut à 1,4 % des montants globaux échangés sur le marché durant cette phase de la séance sur ces mêmes valeurs. 

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MIF 2 : la CNCEF Patrimoine défend les rétrocessions de commissions

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Chambre Nationale des Conseils Experts Financiers (CNCEF) Patrimoine annonce ce mardi 26 mai avoir répondu à la consultation de l’Autorité européenne des marchés financiers (ESMA), qui effectue actuellement un bilan de la directive MIF 2 et s’apprête à en proposer une révision.

La CNCEF Patrimoine — présidée par Stéphane Fantuz — défend le principe des rétrocessions de commissions et demande aux pouvoirs publics européens et français d’harmoniser la réglementation. Parmi les questions en débat, l’association professionnelle s'intéresse aux rétrocessions de commissions que le régulateur européen envisage de remettre en cause.

Préserver les rétrocommissions

Dans la distribution des produits d’épargne aux particuliers, « l’ESMA semble vouloir, sans avoir précisé ses motivations, ouvrir la porte à l’interdiction totale des rétrocommissions dans son projet de révision », s'inquiète la société professionnelle dans un communiqué officiel. 

Or, pour la CNCEF Patrimoine, « la transparence des rémunérations ex ante et ex post ne pose pas d’obstacles actuellement ». L’association demande de maintenir le modèle de rétrocessions, afin de préserver le modèle d’architecture ouverte à destination de tous les épargnants, quelle que soit leur enveloppe d’investissement. 

Pour Stéphane Fantuz, « le modèle reposant uniquement sur des honoraires n’apporterait pas la qualité de service rendu au client ». Il limiterait l’accès au conseil patrimonial aux seuls épargnants qui disposent de moyens suffisants pour payer des honoraires. Enfin, il ne protégerait pas davantage le consommateur face aux manquements relatifs au devoir de conseil.

Garantir la simplification

Autres point fort de revendication de la CNCEF Patrimoine : la simplification. L’association constate une trop grande complexité particulièrement, dans le dispositif de la gouvernance produits. C’est pourquoi, elle a émis différentes propositions et demandes :

  • Gouvernance produits à n’appliquer qu’aux produits complexes ;
  • Demande de clarification sur la notion de marché négatif ;
  • Meilleure prise en compte de la pratique habituelle des conseils de proposer à leurs clients, une allocation d’actifs (multiplicité de produits – OPCVM) et la difficulté du respect de la gouvernance produit dans ce cadre ;
  • Élargissement de la notion d’investisseur professionnel sur demande (notamment par l’introduction du critère de l’investisseur accompagné par un professionnel) ;
  • Etudier la simplification sur les coûts et frais.

La CNCEF Patrimoine estime que certaines pistes de révision de MIF 2, proposées par l’ESMA présentent « des orientations positives comme la volonté de simplifier la gouvernance produits, les coûts et frais ». Cependant, d’autres sont plus inquiétantes comme la question des rétrocessions sur laquelle « l’association se montrera extrêmement vigilante et au besoin, combative ». 

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Marché obligataire : l’AMF évalue la transparence introduite par MIF 2

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité des marchés financiers (AMF) publie ce 19 mai une étude sur les effets des mesures de transparence introduites sur le marché obligataire, en ce qui concerne les conditions d’accès et l’utilisation par les intervenants de marché de données sur les transactions. Ce document dresse un premier bilan, plus de deux ans après l’entrée en application du cadre réglementaire européen des marchés d’instruments financiers MIF2.

Trop peu de transparence

Depuis le 3 janvier 2018, les obligations de transparence sur les données de transactions ont été étendues aux instruments assimilées aux actions — par exemple fonds cotés sur indices, exchange traded funds ou aux certificats — mais également à d’autres instruments, dont les obligations. Ces informations portent notamment sur les volumes, les prix et l’heure de conclusion des transactions. Elles doivent être publiées dans des délais imposés et via des dispositifs agréés, que les transactions aient lieu sur une plateforme de négociation ou qu’elles soient effectuées de gré à gré.

Dans le cadre de sa mission de surveillance des marchés — et alors que la Commission européenne a commencé ses consultations en vue d’une réforme de MIF2 — le régulateur a souhaité examiner les effets de cette transparence post-négociation sur le marché obligataire. Son analyse a été menée sur le périmètre des titres de dette émis par des sociétés françaises. Il en ressort que la transparence des transactions n'est pas assez accessible, fiable et complète pour que les investisseurs puissent l’exploiter réellement.

Accessibilité et qualité

La transparence est fragmentée entre une douzaine de plateformes, auxquelles il faut ajouter de nombreux dispositifs agréés — en anglais « approved publication arrangements » ou APA — pour les transactions réalisées de gré à gré. Or les fournisseurs de données ne proposent pas, à ce jour, de vision consolidée de l’ensemble. Selon les moyens à leur disposition, les intervenants n’ont donc pas toujours une vision exhaustive du marché. De plus, l’accès à ces données demeure difficile.

Certains services de publication ne remplissent pas encore l’intégralité des critères définis par l’Autorité européenne des marchés financiers (AEMF ou ESMA en anglais) en termes d’accessibilité. Au-delà de la question de l’accès, l’étude montre une donnée d’une qualité mitigée. Par exemple, le taux de recouvrement entre les données de transparence et le reporting au régulateur s’établirait entre 25 % et 45 % en termes de volumes échangés, un niveau particulièrement faible.

Vers plus de coordination

L’AMF confirme son engagement en faveur de l’amélioration de la transparence sur les marchés obligataires. Elle continuera d’œuvrer à l’amélioration de la qualité des déclarations, tant concernant la transparence sur les transactions vis-à-vis de l’ensemble du marché que les reportings aux régulateurs.

Elle promeut une coordination internationale avec les autres régulateurs pour renforcer le respect des exigences faites aux dispositifs de publication agréés et aux plateformes de négociation s’agissant de l’accès aux données. Enfin, l’AMF soutient l’émergence d’un système consolidé de publication des données de transactions, une mesure très attendue par le marché. 

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ISR, Impact & Performance : LFDE revient sur les sources de résilience face à la crise

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Face à la crise sanitaire, l'investissement socialement responsable (ISR) préserve ses performances. Pour illustrer le potentiel des critères extra-financiers, la Financière de l'Echiquier (LFDE) publie une mise à jour de son étude « ISR & Performance » et le 2e rapport d'impact d'Echiquier Positive Impact Europe. Comment l'investissement à impact est-il devenu « la nouvelle frontière de l'ISR » ? Plus d'explications avec Le Courrier Financier.
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Le Tchat du Cofi – Michel Dinet, Richelieu Gestion : les épargnants veulent plus de transparence

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Pendant le confinement, Le Courrier Financier vous présente son format vidéo « Le Tchat du Cofi ». Gestion sous mandat, ESG et ISR... Comment accompagner les épargnants dans la gestion de leurs actifs, après la crise sanitaire ? Quel sera l'impact à long terme sur la gestion de patrimoine ?
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Activisme actionnarial : l’AMF propose plusieurs mesures ciblées

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’année 2019 a donné lieu en France à de nombreux débats sur les fonds dits « activistes » et la nécessité de mieux les encadrer. En prolongement des rapports publics sur le sujet, l’Autorité des marchés financiers (AMF) publie ce mardi 28 avril un rapport sur l'activisme actionnarial. Ce document propose des mesures ciblées pour améliorer la transparence vis-à-vis du marché et le dialogue entre émetteurs et actionnaires. 

Face à l'activisme actionnarial

Les différents travaux réalisés en 2019 sur l’activisme actionnarial ont donné lieu à plusieurs recommandations, dont certaines portent sur les moyens ou les pouvoirs de l’AMF. Au regard des enjeux qui en résultent pour la Place financière, l’Autorité apporte aujourd’hui sa contribution au débat dans une communication.

L’engagement actif des actionnaires dans la vie des sociétés cotées est une condition de leur bon fonctionnement et d’une saine gouvernance. A cet égard, l’AMF considère qu’il doit être encouragé. Pour le régulateur, la problématique n'est donc pas d'empêcher l'activisme mais d'en fixer les limites et de se donner la capacité à en maîtriser les excès.

Quatre objectifs principaux

En l’état de la réglementation, l’AMF considère qu’il n’est pas nécessaire de faire évoluer de manière importante le cadre juridique applicable. Les propositions de l’AMF visent à : 

  • améliorer l’information sur la montée au capital et la connaissance de l’actionnariat, en abaissant le premier seuil légal de déclaration et en rendant publiques les déclarations faites à la société sur le franchissement des seuils fixés dans ses statuts ;
  • assurer une meilleure information au marché sur l’exposition économique des investisseurs, en complétant les déclarations de positions courtes par une information sur les instruments de dette également détenus (obligations, credit defaults swaps par exemple). L’AMF soutiendra ces propositions au niveau européen ;
  • promouvoir un dialogue ouvert et loyal entre les sociétés cotées et leurs actionnaires : l’AMF complètera son guide sur l’information permanente et la gestion de l’information privilégiée afin d’y ajouter des développements sur le dialogue actionnarial. Elle complètera également sa doctrine afin de préciser que les émetteurs peuvent apporter toute information nécessaire au marché en réponse à des déclarations publiques les concernant, même en cours de périodes de silence, sous réserve du respect des règles sur les abus de marché. Elle recommandera, par ailleurs, à tout actionnaire qui initie une campagne publique de communiquer sans délai à l’émetteur concerné les informations importantes qu’il adresserait aux autres actionnaires ;
  • accroître les capacités d’analyse et de réaction de l’AMF afin de lui permettre d’apporter des réponses rapides et adaptées lorsque les circonstances l’exigent : à travers, par exemple, l’instauration d’un pouvoir d’astreinte en matière d’injonction administrative et d’une faculté d’ordonner à tout investisseur, et non plus seulement à un émetteur, de procéder à des publications rectificatives ou complémentaires en cas d’inexactitude ou d’omission dans ses déclarations publiques. 
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