Transition carbone des PME : Greenly rejoint France Invest

La Rédaction
Le Courrier Financier

Afin d'adapter les PME au monde bas-carbone de demain, Greenly — expert du bilan carbone — annonce ce mercredi 3 janvier rejoindre France Invest en vue de verdir le capital-investissement.

Décarbonner l'économie française

Asset Managers, fonds à impact et fonds de private equity sont d’accord : le KPI carbone prend une place grandissante dans le monde de la finance en servant le double objectif de trouver plus facilement des investissements et d’entamer une transformation du business model pour se désengager progressivement d'une trop forte dépendance à la combustion carbone. 

« Travailler avec les fonds d’investissement est un vecteur d’accélération massif pour décarboner l’économie française. Ils ont un grand pouvoir de diffusion et un rôle d’accompagnement de leurs PME dans l’engagement pour le climat, le grand combat du XXIe siècle », déclare Capucine d’Harcourt, Responsable de la Finance Durable chez Greenly.

Levier du capital-investissement

Comme France Invest, Greenly est convaincu que le capital-investissement peut servir de levier pour la transformation du business model des PMEs. Après deux ans d’accompagnement carbone de France Invest dont Greenly a réalisé le Bilan Carbone, elle rejoint la communauté pour agir aux côtés des fonds qui veulent engager leurs PME.

La climate tech apporte son expertise sur la réalisation de bilan carbone, le volet législatif et la stratégie de décarbonation à déployer. A ce jour, Greenly accompagne déjà plus de 80 fonds d’investissements qui activent le levier de la transition carbone. 

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Label ISR — 3 questions à… Fanny Picard, fondatrice et dirigeante d’Alter Equity

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Ce mardi 6 novembre, Bercy a présenté la prochaine refonte du label Investissement socialement responsable (ou label ISR). Quel impact dans l'univers de la finance durable ? Fanny Picard, fondatrice et dirigeante d'Alter Equity, répond en exclusivité au Courrier Financier.
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Peqan et Eiffel Investment Group lancent le FPCI Eiffel Transition Infrastructure by Peqan

La Rédaction
Le Courrier Financier

Peqan — spécialiste du Private Equity institutionnel — annonce ce jeudi 22 juin le lancement du FPCI Eiffel Transition Infrastructure by Peqan, aux côtés d’Eiffel Investment Group (Eiffel IG). Ce fonds nourricier donnera aux investisseurs privés un accès unique au fonds pionnier Eiffel Transition Infrastructure, dédié au financement des infrastructures d’énergie renouvelable.

« Nous sommes ravis de nous associer à Peqan sur ce fonds nourricier permettant aux investisseurs privés de contribuer au développement de nouvelles capacités d’énergie renouvelable, aidant ainsi l’Europe à atteindre la souveraineté énergétique et à décarboner son économie », déclare Laurent Coubret, Gérant du fonds Eiffel Transition Infrastructure.

Financer l'énergie renouvelable

Eiffel Transition Infrastructure finance des projets d’actifs d’infrastructures d’énergie renouvelable. Objectif, faire face aux besoins de développement des infrastructures nécessaires à la décarbonation de nos économies et à la préservation de notre sécurité énergétique. Le fonds investit aux côtés de développeurs ou de producteurs d’électricités indépendants pour financer les coûts liés au développement de nouvelles capacités de production d’énergie verte. 

Les actifs ayant ainsi obtenu l’ensemble de leurs autorisations administratives seront ensuite revendus à de grands énergéticiens, à des fonds d’infrastructures long-terme ou des développeurs, répondant ainsi à une très forte demande de ces acteurs. Cette stratégie vise un objectif de rendement net supérieur à 10% par an pour l’investisseur en contrepartie de la prise de risque liée à la stratégie.

Taille cible de 500 millions d'euros

D’une taille cible de 500 M€, le fonds prévoit de permettre le déploiement de 7 gigawatts de nouvelles capacités d’électricité renouvelable (correspondant à la consommation en énergie de 4 millions de foyers). Il contribuera ainsi à éviter l’émission de l’équivalent de 4 millions de tonnes de CO2 par an et de suivre une trajectoire 1,5°C telle que fixée par les Accords de Paris.

Historiquement réservé aux investisseurs institutionnels, le fonds Eiffel Transition Infrastructure est désormais accessible aux investisseurs privés par l’intermédiaire de leur conseiller en investissement grâce au FPCI Eiffel Transition Infrastructure by Peqan. Il vise une collecte de plus de 20 M€ avec une souscription 100 % digitale à travers la plateforme de Peqan et un ticket d’investissement minimum de 100 000 euros (30 000 euros dans certains cas dérogatoires).

« Nous sommes très heureux de ce partenariat avec Eiffel IG, un acteur du Private Equity institutionnel reconnu dans le domaine de l’investissement responsable et pionnier dans le financement de la transition énergétique avec un track record impressionnant dans l’accompagnement d’entreprises dans ce domaine. La création de ce fonds nourricier s’inscrit dans notre conviction que le Private Equity a un rôle majeur à jouer dans le financement des énergies de demain et de permettre aux particuliers d’apporter leur contribution à la transition énergétique », déclare Jean-Philippe Hecketsweiler, Président et fondateur de Peqan.

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Automobile : On the road (again)

Olivier de Berranger
LFDE
Quel bilan pour le secteur automobile en 2021 ? Comment cette industrie va-t-elle se développer, entre crise sanitaire et impératifs écologiques ? Olivier de Berranger, Directeur Général Délégué & CIO chez La Financière de l’Echiquier (LFDE) présente son édito du mois de février 2022 — avec la complicité d’Aurélien Jacquot, CFA, Analyste Senior.
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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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Reporting des enjeux climatiques : l’AMF accompagne les entreprises

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité des marchés financiers (AMF) a présenté le 16 décembre 2021 à la presse son panorama financier et extra-financier du reporting carbone des entreprises en présence de Benoît de Juvigny, secrétaire général, Astrid Milsan, sécrétaire générale adjointe, Direction des émetteurs et des affaires comptables. Parmi les sujets évoqués : les indicateurs quantitatifs utilisés par les sociétés pour rendre compte des enjeux climatiques, les informations communiquées par les entreprises sur leurs engagements de neutralité carbone, et les incidences comptables et les informations en lien avec le climat dans les états financiers.

Quel cadre règlementaire ?

Ce rapport présente un état des lieux du reporting financier et extra-financier des entreprises concernant les enjeux climatiques à partir d’un échantillon de sociétés cotées françaises. Si des progrès ont été accomplis depuis 2019, les prochaines échéances réglementaires européennes et les attentes croissantes de leurs parties prenantes obligent à accélérer les efforts.

Ce rapport analyse les indicateurs quantitatifs liés au climat publiés par les entreprises dans leur déclaration de performance extra-financière (DPEF), les informations communiquées par les entreprises en ce qui concerne leurs engagements de neutralité carbone pour celles qui en ont pris, et, le cas échéant, les incidences comptables ainsi que les informations liées au climat présentées dans les états financiers des entreprises.

L’AMF a étudié les informations exigées par le cadre réglementaire, ainsi que les autres informations fournies par les entreprises. Des efforts ont été entamés par les entreprises, mais il reste néanmoins une marge de progression quant aux indicateurs chiffrés et informations. Ils sont déjà scrutés par les investisseurs notamment en application du règlement sur la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur financier (SFDR), ou devraient être bientôt exigées avec la future Directive européenne sur le reporting de durabilité (CSRD).

Face au changement climatique

Les points clés suivants sont mis en avant dans le rapport à partir d’un échantillon d’entreprises appartenant à des secteurs fortement impactés par le changement climatique : 

  • s’agissant des données sur les émissions de gaz à effet de serre (GES), l’étendue du périmètre organisationnel et opérationnel (scopes) à prendre en compte, ainsi que les éléments fournis pour le justifier et pour rendre compte de la méthodologie utilisée ont vocation à être améliorés ;
  • les entreprises doivent se préparer à définir et rendre publics des objectifs de réduction des émissions de GES sur les trois scopes à court et moyen terme, en valeur absolue et en intensité, que ce soit dans le cadre de plans de transition ou en lien avec des engagements de réduction des émissions de GES de l’entreprise, ou des approches de neutralité carbone ;
  • lorsqu’ils sont matériels, l’AMF encourage aussi les entreprises à renforcer leur transparence sur les risques physiques liés au réchauffement climatique auxquels elles sont confrontées, qu’ils résultent d’une modification des températures moyennes ou des régimes de précipitation ou de l’augmentation de la fréquence et de la sévérité des évènements climatiques extrêmes ;
  • l’AMF constate que très peu d’informations relatives aux impacts du changement climatique apparaissent aujourd’hui dans les états financiers des entreprises ; celles-ci doivent poursuivre leurs réflexions et travaux en ce qui concerne la prise en compte des conséquences du changement climatique dans les états financiers et s’assurer de la cohérence entre les informations présentées dans les comptes et les autres supports de communication de l’entreprise.

Se préparer aux nouvelles exigences

Concernant la neutralité carbone qui a fait l’objet de nombreuses annonces à la COP 26, l’AMF souligne que les entreprises devraient se référer aux cadres en train d’émerger qui définissent les précautions à prendre pour veiller à la robustesse et la transparence de cette démarche. Le recours à la compensation carbone, qui devrait croître de façon importante dans les années à venir, notamment en lien avec la multiplication des engagements de neutralité carbone des entreprises, est également analysé dans ce rapport que ce soit la nature des projets ou sa contribution à la stratégie de neutralité carbone.

Compte tenu du projet en cours de la future Directive CSRD, l’AMF encourage les entreprises de toutes tailles à se préparer aux nouvelles exigences et à veiller à la cohérence d’ensemble de leurs communications en ce qui concerne les enjeux climatiques. Aujourd’hui, au regard de ses constats dans l’échantillon étudié, il est nécessaire de renforcer les efforts pour mieux comprendre les impacts des actions initiées dans les états financiers et les liens entre l’information financière et extra-financière pour les entreprises. 

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COP26 : le rendez-vous de la dernière chance ?

Jean-Philippe Desmartin
Edmond de Rothschild Asset Management
Six ans après l’Accord de Paris, la 26e Conférence des Parties (COP26) des Nations Unies se tiendra du 1er au 12 novembre à Glasgow en Ecosse. Les dirigeants du monde entier se retrouvent après des mois de pandémie, et le report d’un an de la COP26, pour intensifier la lutte contre le réchauffement climatique.
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Neutralité carbone : Robeco annonce ses objectifs pour 2025 et pour 2030

La Rédaction
Le Courrier Financier

Robeco — société de gestion d'actifs international — annonce ce mercredi 27 octobre sa stratégie afin d’atteindre zéro émission nette d'ici 2050. Robeco souhaite décarboner ses investissements de 30 % d'ici 2025 et de 50 % d'ici 2030. Avec une trajectoire de décarbonation d'environ 7 % par an, le Groupe devrait progresser plus vite que l'économie mondiale dans les prochaines années.

Afin d’atteindre cet objectif, Robeco applique les mêmes standards que ceux qu’elle impose aux autres entreprises à ses propres activités. L’objectif est de réduire ses émissions opérationnelles de 35 % d'ici 2025 et de 50 % d'ici 2030. Cela englobe toutes les émissions liées aux voyages d'affaires, à l'électricité, au chauffage et aux autres activités professionnelles.

Neutralité carbone

Le gérant d’actifs investit dans des entreprises qui, selon lui, prospèrent dans leur transition et s'engage auprès de celles qui n'avancent pas assez vite. Le Groupe va intensifier ses activités d'actionnariat actif par le biais du vote et de l'engagement avec les 200 principaux émetteurs de son univers d'investissement. Robeco se concentre sur le changement climatique, avec 55 entreprises responsables de 20 % des émissions en portefeuille.

Le gérant intensifie ses dialogues avec les émetteurs d'obligations souveraines, d'autres investisseurs, et demande aux pays de prendre des mesures en faveur du climat. Robeco encourage l'investissement aligné sur le climat en contribuant à la mise en place de normes et de politiques de marché favorables. Pour accélérer l'investissement neutralité carbone, Robeco innove dans son offre de fonds afin de proposer des stratégies à faible émission de carbone qui visent l’objectif net zero, d'ici 2050 ou avant.

Cela inclut les stratégies axées sur les ODD, les obligations vertes et les stratégies actions et obligataires alignées sur l’accord de Paris. La feuille de route de Robeco pour atteindre l’objectif Net Zero d’ici 2050, intitulée « Naviguer la transition climatique », s’articule autour de trois axes prioritaires : décarboner ses activités, accélérer la transition et promouvoir les investissements axés sur le climat. Le détaille de la feuille de route autour de ses trois axes est disponible sur demande.

Participer à la transition

« La protection des actifs économiques, environnementaux et sociaux est un prérequis pour garantir la bonne santé de l’économie et générer de bonnes performances à l’avenir. En travaillant en partenariat avec nos clients, nous aspirons à jouer un rôle de premier plan dans la contribution à une économie nette zéro, à générer de meilleures performances ajustées du risque à long terme, et à prendre soin du monde dans lequel nous vivons. La transition vers une économie bas carbone est non seulement un impératif moral, mais aussi l’opportunité d’investissement majeure de notre génération », déclare Victor Verberk, CIO Fixed Income and Sustainability chez Robeco.

« Le plus grand risque face au changement climatique est l'inaction. Or, nous ne pouvons pas résoudre seuls un problème de cette ampleur. Ce que nous pouvons faire, c'est donner un exemple clair, travailler ensemble et encourager les autres à faire de même. Notre rôle en tant qu'investisseurs est de financer la transition et d'utiliser notre influence en tant qu'actionnaires et détenteurs d'obligations pour l'accélérer. Une économie nette zéro ne peut être atteinte que si nous travaillons tous ensemble et que chacun joue son rôle : investisseurs, commerce et industrie, gouvernements et consommateurs », ajoute Lucian PeppelenbosStratégiste Climat chez Robeco.

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Transition énergétique : encore trop lente

Cesare Vitali
Ecofi
L’Agence Internationale de l’Energie (AIE) a publié le 13 octobre dernier son rapport sur la transition énergétique. Où en sommes-nous, quelques jours avant la réunion de la COP26 à Glasgow en Ecosse ? Comment respecter la neutralité carbone d'ici 2050 ?
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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DNCA – Beyond Day #2 : finance responsable, quelle place pour l’humain ?

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
« Se reconnecter au vivant pour investir autrement ». Le 15 septembre 2021, DNCA Finance organisait la 2e édition du Beyond Day pour évoquer la place de l'humain dans la finance durable. Quel équilibre trouver entre les critères environnementaux (E), sociaux (S) et de gouvernance (G) ?
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Climat : LBPAM lance le premier fonds de dette infrastructure à impact

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Banque Postale Asset Management (LBPAM) — filiale de gestion d’actifs de La Banque Postale — annonce ce mardi 5 octobre le lancement de son fonds « LBPAM Infrastructure Debt Climate Impact Fund ». Ce premier fonds de dette infrastructure à impact climatique permettra de piloter la contribution des projets financés aux objectifs des Accords de Paris. Il s’inscrit dans le développement de sa plateforme actifs Réels et Privés, tournée vers la finance durable.

A l’heure où le GIEC tire la sonnette d’alarme, le secteur infrastructures s’impose pour réduire les émissions carbones, à travers la décarbonisation du mix énergétique, l’électrification des usages et une meilleure sobriété énergétique. Le maintien de la tendance actuelle des émissions de gaz à effet de serre (GES) se traduirait par un scénario d’augmentation des températures de 4,5°C. La production d’énergie est aujourd’hui responsable de 78 % des émissions mondiales de GES, tandis que le secteur des transports reste l'un des principaux consommateurs d’énergie.

Méthode d'analyse d'impact

Le fonds à impact climatique « LBPAM Infrastructure Debt Climate Impact Fund » répond à cet enjeu. Classé article 9 selon la réglementation SFDR, il vise à répondre à l’Objectif de Développement Durable (ODD) numéro 13 de l'ONU — qui consiste à prendre d’urgence des mesures pour lutter contre le changement climatique en contribuant à la réduction des émissions carbone. Il se distingue par une méthode d’analyse en deux temps :

  • une sélection rigoureuse de l’univers d’investissement, basée sur la taxonomie européenne et ciblant trois secteurs : les énergies renouvelables (panneaux solaires, éoliennes et économie circulaire) ; les transports électriques (transports en communs, mobilités douces et transports ferroviaires) ; l’efficience énergétique (Smart Grids, stockage et compteurs intelligents, pompes à chaleur, bâtiments économes en énergie) ;
  • une mesure d’impact objective réalisée par Carbone 4, au niveau des actifs et du portefeuille, sur la base de 3 indicateurs :  
    • la « part verte », c’est-à-dire le pourcentage d'alignement de chaque actif et du portefeuille avec la nouvelle Taxonomie Européenne. Le fonds s’est fixé l’objectif d’un minimum de 70 % de part verte dans son portefeuille ;
    • l’empreinte carbone, calculée en équivalent de tonnes de Co2 évitées ;
    • l’alignement des températures, contrôlé avec l’outil CIARA, développé par Carbone 4 et sponsorisé par LBPAM.

Plateforme actifs réels et privés

Réservé aux investisseurs institutionnels et d’une taille cible de 400M€, le fonds a pour vocation de proposer des financements de dette senior en Europe continentale. Pour initier cette nouvelle stratégie, LBPAM s’appuie sur l’expertise reconnue de sa plateforme Actifs Réels et Privés (3,5 Mds€, 16 experts expérimentés), dédiée aux investissements dans les infrastructures, l’immobilier et les entreprises en Europe.

Dès 2016, elle s’est mobilisée pour intégrer les critères extra-financiers dans ses stratégies et inscrire son action dans la finance durable. Dans cette continuité, la stratégie à impact sera conduite par l’équipe dette privée infrastructures, qui a déjà investi près de 1 Md euros dans la transition énergétique et mené plusieurs initiatives innovantes avec Carbone 4 et EY sur la mise en place d’outils de mesure de performance extra-financière.

Financer les infrastructures vertes

« La stratégie de LBPAM est résolument innovante et tournée vers l’ISR. Après avoir obtenu la labellisation ISR de l’ensemble de nos fonds fin 2020, la création de ce premier fonds à impact nous permet de franchir un nouveau cap, en ligne avec notre ambition d’être un acteur incontournable de la transition juste », explique Emmanuelle Mourey, Présidente du Directoire de La Banque Postale Asset Management.

« Ce fonds constitue une étape importante dans le développement de notre plateforme Actifs Réels et Privés, marqué par l’ambition de positionner nos expertises comme un vecteur privilégié pour générer de l’impact climatique et sociétal. Il s’inscrit aussi dans le cadre de l’enrichissement de notre offre pour répondre plus largement aux besoins de nos clients. A ce titre, nous préparons également le lancement de nouvelles stratégies offrant des couples rendement risque complémentaires à ceux de nos offres existantes », complète René Kassis, Directeur des Actifs Réels et Privés de LBPAM.

« Contribuer au financement d’infrastructures vertes apporte une réponse concrète à l’urgence climatique à laquelle nous sommes confrontés. En combinant l’expertise de l’équipe dans le financement de la transition énergétique à la mise en place d’outils innovants qui nous permettent de reporter sur des indicateurs d’impact cohérents et homogènes, nous pouvons présenter un fonds article 9 qui répond aux besoins de nos investisseurs », ajoute Bérénice Arbona, Responsable dette infrastructures de LBPAM.

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