L’effet du télétravail sur les prix immobiliers est loin d’être anodin

Bastien Drut
CPR AM
La pandémie de Covid a provoqué une forte hausse du recours au télétravail, dont une part significative est permanente. Quel est l'impact du télétravail sur le prix de l'immobilier ? Les éclairages de Bastien Drut, Responsable de la Macro Stratégie Thématique chez CPR AM.
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Le marché du travail en pleine disruption

Philippe Crevel
Cercle de l'Epargne
La multi-activité est devenue une réalité pour un nombre croissant de personnes. Le cumul de plusieurs emplois a été facilité avec les plateformes en ligne. Il est désormais possible d’être salarié dans une entreprise, loueur de logements, fournisseurs de services.
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Travailleurs frontaliers : prolongation des accords amiables, face à la Covid-19

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bruno Le Maire et Olivier Dussopt annoncent ce mercredi 23 juin que les accords amiables concernant l'imposition des travailleurs frontaliers et transfrontaliers — conclus avec l’Allemagne, la Belgique, l’Italie, le Luxembourg et la Suisse — continueront de s’appliquer jusqu’au 30 septembre 2021, dans le contexte de la lutte contre la Covid-19.

Régimes spécifiques

En mars et juillet 2020, des accords amiables ont été conclus avec l’Allemagne, la Belgique, l’Italie et la Suisse. Objectif, que les personnes qui bénéficient des régimes spécifiques d’imposition prévus pour les travailleurs dans les zones frontalières (« régimes frontaliers ») continuent d'en bénéficier, même si elles sont conduites à demeurer chez elles pendant la crise sanitaire.

Ces accords concernent également les travailleurs transfrontaliers non éligibles au bénéfice de ces régimes frontaliers d’imposition. Ils prévoient que les jours travaillés à domicile du fait des recommandations et consignes sanitaires liées à l’épidémie de Covid-19 pourront, sur option, être considérés comme des jours travaillés dans l’Etat où ils exercent habituellement leur activité, et donc y demeurer imposables.

Jusqu'au 30 septembre 2021

S’agissant de l’accord amiable entre la France et le Luxembourg en date du 16 juillet 2020, il est venu préciser que la Covid-19 constitue un cas de force majeure en dehors de la volonté de l’employeur et du travailleur, et que la période couverte par les accords amiables n’est pas prise en compte pour le calcul du forfait de télétravail prévu dans la convention bilatérale entre les deux pays. La France et ces cinq Etats sont convenus que ces accords continueront de s’appliquer jusqu’au 30 septembre 2021.

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USA : avant l’inflation, l’emploi

Peter De Coensel
DPAM
Main d'œuvre, chômage, tensions sociales... Les investisseurs devraient s’intéresser davantage au redressement du marché du travail. Quelle politique la Fed met-elle en place pour le préserver ? L'analyse de Peter de Coensel, CIO taux fixes chez DPAM.
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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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Assurance vie : Novaxia veut accélérer le recyclage des bureaux en logements

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, Novaxia annonce avec quatre partenaires assureurs se mobiliser pour accélérer la transformation de bureaux en logements. Avec le développement du télétravail, ce segment permet de lutter contre la pénurie de logement tout en limitant l'artificialisation des sols. Comment l'investisseur conjugue-t-il rendement et développement durable ? Le point avec Le Courrier Financier.
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Télétravail : l’IEIF évalue l’impact de la Covid sur la demande de bureaux en Ile-de-France

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Institut de l'Epargne Immobilière et Foncière (IEIF) — centre d’études, de recherche et de prospective indépendant spécialisé en immobilier — publie ce lundi 11 janvier une étude sur l'impact potentiel du télétravail sur le parc et la demande de bureaux en Ile-de-France. Cette étude s'inscrit dans le cadre des travaux conduits pour son Club Analyse & Prévision constitué d’investisseurs institutionnels (français et internationaux), de banques ou encore de promoteurs-constructeurs.

Crise sanitaire et recours au télétravail en 2020

Si le recours au télétravail s’est évidemment amplifié très fortement avec la crise sanitaire, une réduction potentielle du nombre de postes de travail ne se répercute pas de manière symétrique sur les surfaces occupées par les entreprises. Pour ce premier exercice de simulation, l’IEIF a considéré quatre critères principaux impactant la surface de bureaux occupée et a retenu trois scénarios.

Selon ces simulations, l’IEIF estime par exemple sur une base de 41 % des entreprises qui passeraient à deux jours de télétravail par semaine, que le gain de surface envisageable serait de 27 %. Sur le parc de bureaux francilien, cela représenterait 3,3 millions de m2 (soit 6,5 %) et un impact déflationniste sur la demande placée de 14 % par an.

L’impact potentiel du télétravail sur les entreprises — et en conséquence sur le marché des bureaux — doit être apprécié selon plusieurs angles : productivité, rentabilité, créativité, sociabilité, cohésion, partage des valeurs, etc. Il est encore un peu tôt pour dresser un tableau complet.

Par ailleurs, le télétravail a une face bureaux et une face logements, avec des conséquences en termes d’équilibre entre les deux marchés — comme un déplacement de la demande de mètres carrés, mais pas forcément au même endroit — et sur l’évolution de l’offre de logement.

Quel impact potentiel du télétravail sur la demande en bureaux ?

Le télétravail, et de manière plus large les différentes pratiques de travail nomade, ont commencé à prendre de l’ampleur en France depuis 10 ans. Mais selon les estimations, jusqu’à deux tiers des heures « télétravaillées » l’étaient de façon informelle. La prise en compte du télétravail dans la loi, puis les ordonnances Macron, ont permis la mise en place de pratiques plus encadrées, notamment dans le cadre de chartes de télétravail.

Le recours au télétravail s’est évidemment amplifié très fortement avec la crise sanitaire, notamment dans les périodes de confinement : en Ile-de-France, selon IPR, 39 % des salariés ont pu télétravailler, tous secteurs d’activités confondus. Toutefois, la proportion de personnes en télétravail a chuté beaucoup plus fortement en France après la fin du premier confinement que dans les pays où le recours à cette modalité de travail est culturellement plus développé et mieux accepté.

Enfin, si le télétravail permet d’envisager une réduction potentielle du nombre de postes de travail, celle-ci ne se répercute pas de manière symétrique sur les surfaces occupées par les entreprises : il devient essentiel de développer d’autres types d’espaces de convivialité, de réunions, ou encore de créativité afin de développer les interactions indispensables à la vie des entreprises.

Trois scénarios retenus par l'IEIF

Dans ce premier exercice de simulation, l’IEIF a considéré quatre critères principaux qui impactent la surface de bureaux occupée :

  • la part des entreprises qui choisiraient de mettre en œuvre une politique de télétravail et décideraient de manière corrélative de réduire leur empreinte immobilière ;
  • le nombre de jour de télétravail retenu en moyenne au sein de ces entreprises ;
  • la part des emplois de bureaux permettant la mise en place du télétravail au sein de ces entreprises ;
  • le gain de surface envisageable, compte tenu de l’impact de la réduction des postes de travail liée à la mise en place du télétravail, mais également de la nécessité de repenser l’aménagement des espaces de travail, notamment en développant les espaces collectifs.

Dans ce cadre, trois scénarios ont été retenus :

  • un premier scénario « Si la crise n’avait pas eu lieu… », qui prolonge les tendances observées avant 2020, qui se caractérisaient déjà par une montée en puissance progressive, mais réelle, du télétravail et plus largement du travail nomade ;
  • un deuxième scénario « Accélération de la transformation des modes de travail » qui intègre un impact réel, mais non maximaliste, de la crise sanitaire et s’appuie notamment sur une enquête réalisée par Savills en octobre 2020 ;
  • un troisième scénario « Le monde d’après en rupture » qui simule ce qui pourrait advenir si les évolutions accélérées par la crise sanitaire entraînaient une véritable rupture en termes d’organisation du travail, privilégiant de manière beaucoup plus forte le recours au télétravail. Ce scénario s’appuie notamment sur une enquête réalisée par Parella, également en octobre 2020.

Paramètres retenus dans le cadre des scénarios

Quels impacts potentiels sur le marché des bureaux franciliens ?

Pour calculer cet impact, l’IEIF est parti de la dernière estimation du parc de bureaux francilien réalisée par l’ORIE, soit 54,5 millions de m2 au total et 50,9 millions de m2 occupés (en retenant un taux de vacance de 6,6 % fin 2020) et a pris en compte les emplois de bureaux (privés et publics) recensés en Ile-de-France fin 20201, soit 2,5 millions d’emplois. Cela représente un ratio moyen de 20,4 m2 occupés par emploi de bureau, en ce compris les quotes-parts d’espaces communs.

Impact des scénarios sur le parc de bureau francilien

Cet impact déflationniste sur le parc de bureaux franciliens prendra du temps. Les entreprises doivent d’abord définir, puis implémenter une nouvelle organisation du travail, en lien avec leurs stratégies, leurs cultures, les besoins/attentes de leurs salariés, les institutions représentatives du personnel… Elles devront ensuite définir la ou les déclinaisons immobilières de cette nouvelle organisation, en termes de localisation, d’aménagement des espaces de travail, et in fine en termes de surface occupée.

De plus, la mise en œuvre de ces évolutions ne pourra se faire qu’en tenant compte des dates de sortie possible des baux en cours, qui peuvent s’étaler jusqu’à 9 ans (voire plus) pour un certain nombre de grands groupes ayant signé des baux longs. Pour passer des stocks aux flux, l’IEIF a donc considéré que l’impact sur le parc de bureaux francilien se ferait sur 10 ans.

Impact des scénarios sur la demande placée et l’absorption nette

Marché de l'immobilier de bureaux, perspectives pour 2021

Il y a évidemment une corrélation forte entre le niveau potentiel de télétravail et le niveau de richesse et de tertiairisation d’une économie, à laquelle s’ajoutent des explications culturelles et organisationnelles. Les différents scénarios étudiés devront être affinés dans les prochains mois, notamment au regard des orientations qui seront finalement retenues par les entreprises, une fois le contexte très spécifique lié à la crise sanitaire moins présent, mais également sur le plan géographique.

Il est en effet très probable que ces évolutions n’impactent pas de la même manière les différents sous-marchés franciliens. De même, les impacts dans les régions seront différents, notamment en lien avec le niveau de tertiairisation des différentes zones géographiques et de disponibilité de transports en communs maillés.

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SOFIDY acquiert l’un des immeubles emblématiques de l’éditeur Penguin Random House à Londres

La Rédaction
Le Courrier Financier

La société de gestion SOFIDY, premier gestionnaire indépendant sur le marché des SCPI, vient de réaliser l’acquisition à Londres d’un immeuble de bureaux occupé par le leader mondial de l’édition de livres spécialisés Penguin Random House (Groupe Bertelsmann). Cette acquisition, une première pour SOFIDY sur le marché britannique, a été réalisée pour le compte des SCPI IMMORENTE et EFIMMO. Elle confirme la stratégie d’acquisition paneuropéenne de la société de gestion qui compte
poursuivre l’accélération de son développement en Europe.

Situé au 20, Vauxhall Bridge Road (Londres SW1V) en face la station de métro Pimlico, le bâtiment offre également une très bonne connexion avec le quartier de la gare Victoria. Selon les termes de cette opération de sale and lease-back, les 5,900 m2 de bureaux occupés par le célèbre éditeur de livres depuis plus de 30 ans (la maison Penguin vient par exemple d’éditer le dernier livre de Barack Obama) font désormais l’objet d’un bail d’une durée ferme de 11 ans.

Cet immeuble emblématique est l'un des deux sites historiques occupés par Penguin Random House à Londres, le second se trouvant à proximité dans le quartier d’Embassy Gardens sur la rive sud de la Tamise.
Construit dans les années 1930, le bâtiment compte 8 étages et a récemment fait l'objet d'une rénovation de 4 millions de livres sterling portant sur les surfaces de bureaux et parties communes.

Benoit Fort, Senior Investment Manager chez Sofidy a déclaré : "Cette seconde acquisition majeure après Amsterdam en septembre démontre à nouveau nos capacités de sourcing, de négociation et d’exécution
paneuropéennes, nous ayant permis de conclure l’acquisition de cet actif sécurisé de premier plan dans un environnement économique incertain dans lequel le Brexit et la Covid-19 ont créé de nouvelles
opportunités. Nous considérons que Londres est et restera une porte d'entrée mondiale sur le continent européen et une cible stratégique pour nos activités d'investissement".

Simon Glenn, responsable des marchés de Londres, BNP Paribas Real Estate a déclaré : "Compte tenu de certaines incertitudes actuelles sur le marché, cette transaction constitue un vote de confiance vis-à-vis de la capitale britannique. La pandémie a certainement accéléré les tendances préexistantes du télétravail, mais les organisations constatent de plus en plus la valeur du bureau physique pour maintenir la culture d'entreprise et fédérer les collaborateurs. Cette confiance des occupants dans l'immobilier a renforcé l'appétit des investisseurs, en particulier pour les immeubles de bureaux bien loués".

SOFIDY a été conseillé par DLS Advisors, CBRE et Gibson Dunn & Crutcher UK LLP - Penguin Random House, par BNP Paribas Real Estate et Fladgate,

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Non, le travail au bureau ne deviendra pas l’exception !

Jean-Marc Peter
Pour freiner la transmission de la Covid-19, le télétravail s’est imposé dans de nombreuses entreprises pendant et à la sortie du confinement… avec comme corollaire des milliers de mètres carrés de bureaux dépeuplés. Le point avec Jean-Marc Peter, directeur général de Sofidy.
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Covid-19 : travailleurs frontaliers, les accords se prolongent en 2020

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier

Le Ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance annonce ce lundi 31 août la prolongation des dispositions qui concernent les travailleurs frontaliers et transfrontaliers. Dans un contexte de lutte contre le Covid-19, les accords amiables conclus avec l’Allemagne, la Belgique, le Luxembourg et la Suisse, continueront de s’appliquer jusqu’au 31 décembre 2020.

Confinement et imposition

Ces accords avaient été pris en mars dernier. Objectif, que les personnes bénéficiant des régimes spécifiques d’imposition, prévus pour les travailleurs résidant et travaillant dans les zones frontalières (« régimes frontaliers »), puissent continuer à en bénéficier, même si elles sont conduites à demeurer chez elles pendant la crise sanitaire liée au Covid-19.

Des accords ont également été conclus pour les travailleurs transfrontaliers non éligibles au bénéfice de ces régimes frontaliers d’imposition. Les accords prévoient que les jours travaillés à domicile — du fait des recommandations et consignes sanitaires liées à l’épidémie de Covid-19 — pourront, sur option, être considérés comme des jours travaillés dans l’Etat où elles exercent habituellement leur activité et y demeurer imposables.

Favoriser le télétravail

En raison du contexte sanitaire actuel, la France et ces trois Etats sont convenus que les accords continueront de s’appliquer jusqu’au 31 décembre 2020. Enfin, s’agissant du Luxembourg, la convention fiscale du 20 mars 2018 prévoit que les travailleurs résident de France peuvent télétravailler depuis leur domicile au profit de leur employeur luxembourgeois tout en demeurant imposables au Luxembourg, dans la limite de 29 jours par an.

L’accord amiable entre la France et le Luxembourg en date du 16 juillet 2020 est venu préciser que l’épidémie de Covid-19 constitue un cas de force majeure en dehors de la volonté de l’employeur et du travailleur et que la période comprise entre le 14 mars 2020 et le 31 août 2020 inclus n’est pas prise en compte pour le calcul du décompte des 29 jours. Par un nouvel accord en date du 27 août, la France et le Luxembourg conviennent d’étendre cette période au 31 décembre 2020 inclus.

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La digitalisation de l’immobilier est en marche

David El Nouchi
ClubFunding
Les acteurs de l’immobilier n’ont eu d’autre choix que de se convertir rapidement au digital pour survivre à la crise sanitaire et économique du premier semestre. Une marche forcée salutaire pour leur avenir et qui continue de s’accélérer.
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