Politique monétaire : communications de la Fed

Hervé Goulletquer
Dans ce contexte de crise sanitaire, la Fed n'a pas eu une communication très claire. Dans son communiqué, la banque centrale semblait évoquer davantage de confiance à court terme. Mais en conférence de presse, Jerome Powell a souligné la nécessité d'un soutien à l'économie. Pendant ce temps, les échanges entre la Chine et les Etats-Unis sont au point mort. Les marchés doivent-ils s'attendre à de nouvelles sources de stress, économiques et politiques ? Le point avec Hervé Goulletquer, Stratégiste chez La Banque Postale Asset Management (LBPAM).
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Etats-Unis : signes positifs pour Donald Trump, le stimulus toujours dans l’impasse

Vincent Boy
IG France
La semaine dernière, Donald Trump a été testé positif au coronavirus. Il n'en faut pas plus pour replonger les marchés dans l'incertitude, sur fond de pandémie à impacts multiples. Quels sont les facteurs de risques à surveiller pour les investisseurs ? Les explications de Vincent Boy, Market Analyst chez IG France.
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Marchés financiers : le monde et les temps changent

Hervé Goulletquer
Dans un contexte de marché marqué du sceau de l’incertitude, le retour de la question du blanchiment d’argent par quelques grandes banques internationales a pesé sur la tenue des indices boursiers. Dans un environnement qui change, faut-il privilégier le regard optimiste ou se replier sur une attitude plus pessimiste ? Le point avec Hervé Goulletquer, Stratégiste à la Direction de la gestion chez La Banque Postale Asset Management.
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Coronavirus : plan de soutien aux entreprises françaises exportatrices

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, et Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, annoncent ce mardi 31 mars un plan de soutien exceptionnel aux entreprises françaises exportatrices en réponse au ralentissement économique lié à l’épidémie de Covid-19.

Quatre mesures dans le plan d'urgence

Ce plan d’urgence permettra à la fois de soutenir les entreprises exportatrices face aux conséquences immédiates de la crise — notamment en sécurisant leur trésorerie — et d’assurer leur rebond à l’international après la crise. Il s’adresse en particulier aux PME et ETI et vient compléter les mesures d’urgence prises par le Gouvernement en soutien aux entreprises françaises. Il comprend 4 mesures exceptionnelles :

  • L’octroi des garanties de l’Etat à travers Bpifrance Assurance Export pour les cautions et les préfinancements de projets export sera renforcé afin de sécuriser la trésorerie des entreprises exportatrices. Les quotités garanties seront ainsi relevées à 90 % pour toutes les PME et ETI. La durée de validité des accords de garanties des préfinancements export sera prorogée, pour atteindre six mois ;
  • Les assurances-prospection en cours d’exécution seront prolongées d’un an, permettant une extension de la période de prospection couverte ;
  • Une capacité de 2 Md€ sera apportée à l’assurance-crédit export de court terme grâce à l’élargissement du dispositif de réassurance publique Cap Francexport. Ce dispositif couvrira l’ensemble des pays du globe ;
  • L’accompagnement et l’information par les opérateurs de la Team France Export (Bpifrance, Business France et les Chambres de commerce et d’industrie) seront renforcés, en lien avec les régions et le réseau des conseillers du commerce extérieur, en complémentarité avec les acteurs privés de l’accompagnement. Une veille spécifique sur chaque zone géographique intéressant les entreprises est mise en place. Business France adapte également son offre existante afin de proposer des solutions aux entreprises face à l’impossibilité de déplacement à l’étranger.

Le rôle de la Team France Export

« Le plan de soutien à l’export que nous déployons aujourd’hui permettra à nos entreprises — notamment aux PME — de préserver leurs positions à l’international dans le contexte difficile de l’épidémie du Covid-19. Avec l’ensemble des opérateurs de la Team France Export, nous ferons tout notre possible pour préserver la compétitivité de nos entreprises exportatrices », déclare Bruno Le Maire.

« Les débouchés à l’export permettent à nos entreprises d’être plus résilientes pour affronter les difficultés actuelles. Le soleil semble d’ores et déjà se lever à l’est, en Asie. En renforçant notre soutien financier et notre accompagnement à l’international, nous souhaitons aider les entreprises à traverser cette période difficile et à préparer la reprise dès que les conditions sanitaires seront réunies », ajoute Jean-Baptiste Lemoyne.

En outre, les outils de soutien financier à l’export demeurent pleinement disponibles pour aider les entreprises à conserver ou rapidement reconquérir leurs marchés à l’international. Ils seront utilisés activement pour soutenir le rebond des entreprises une fois la pandémie passée, de même que l’action de la Team France Export :

  • l’Assurance Prospection, qui appuie les PME et ETI pour explorer des
    opportunités sur de nouveaux marchés ;
  • les FASEP, subvention d’études préalables aux projets d’infrastructures et de démonstrateurs de technologies innovantes ;
  • l’assurance-crédit opérée par Bpifrance Assurance Export ;
  • les prêts du Trésor pour les projets d’Etat à Etat dans les pays émergents et en développement, notamment pour répondre aux besoins sanitaires des pays touchés par le coronavirus en positionnant l’offre industrielle française en la matière.
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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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Entreprises : Bruno Le Maire renforce le dispositif de soutien face au coronavirus

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, a présenté ce jeudi 19 mars le dispositif mis en œuvre pour renforcer le financement des entreprises françaises. Objectif, faire face au ralentissement de l'activité économique et à la déstabilisation des chaînes de production, suite à l'épidémie de coronavirus.

Ce dispositif a été introduit dans le projet de loi de finances rectificative présenté au Parlement qui les examine en urgence. Il vient en complément des mesures déjà annoncées en faveur du renforcement de la trésorerie des entreprises (report d’échéances sociales et fiscales, fonds de solidarité) et du soutien au crédit (médiation du crédit aux entreprises). Il comporte 3 volets principaux :

  • Un dispositif massif de prêts de trésorerie aux entreprises adossés à une garantie de l’Etat de 300 milliards d’euros ;

Grâce à la garantie d’Etat de 300 milliards d’euros proposée dans le projet de loi de finances rectificative, les entreprises auront accès à un prêt de trésorerie, simple et peu coûteux pour enjamber la crise.

La garantie couvrira de manière automatique tous les prêts de trésorerie consentis par les banques entre le 16 mars et le 31 décembre. Ces prêts couvriront jusqu’à 25 % du chiffre d’affaires annuel de l’entreprise, afin de faire face aux besoins les plus urgents. Le remboursement pourra s'étaler sur une période allant jusqu’à 6 ans. L’entreprise pourra ainsi reconstituer des marges de manœuvre financières, une fois la reprise intervenue.

La garantie d’Etat couvrira 90 % du montant du prêt pour les TPE, PME et ETI, afin d’en faciliter l’octroi. Cette garantie sera tarifée à un coût modique, en fonction de la maturité du prêt. Elle s’élèvera à 0,25 % pour un prêt d’un an pour les PME et à 0,50 % pour les ETI et les grandes entreprises.

Bpifrance assurera le suivi de ce dispositif et rendra compte du bon usage de ces garanties. Le processus sera totalement fluide et délégué aux banques pour les TPE, PME et ETI : il n’y aura pas de double instruction du dossier par les services de Bpifrance ou de l’Etat.

  • L’activation d’une réassurance publique sur les encours d’assurance-crédit à hauteur de 10 milliards d’euros ;

Le crédit inter-entreprises est un maillon essentiel du financement des entreprises. Il représente près de 700 milliards d’euros chaque année. L’assurance-crédit couvre près de 200 milliards d’euros de créances. Elle permet de sécuriser les entreprises contre le risque de défaillance des clients auxquels elles accordent des délais de paiement.

Un dispositif de garantie à hauteur de 10 milliards d’euros permettra aux entreprises de continuer à bénéficier des couvertures d’assurance-crédit dont elles ont besoin, afin de poursuivre leur activité avec leurs clients PME et ETI françaises. A l’instar des produits « CAP » et « CAP+ » mis en place dans le contexte de crise économique de 2008, le dispositif mis en place par le Gouvernement permettra de répondre à la fois aux réductions d’encours garantis et aux annulations de garantie découlant de la détérioration de la situation économique de certaines entreprises. La mise en œuvre du dispositif de réassurance sera confiée à la Caisse centrale de réassurance.

Les assureurs crédits se sont en outre engagés à respecter les termes de la convention de 2013 liant l’Etat, la médiation du crédit et les assureurs crédits en accompagnant les clients assurés, en ne procédant pas à des réductions ou des résiliations brutales de lignes de garantie et en fournissant une information préalable aux assurés et aux acheteurs en cas d’évolution des couvertures.

  • Afin de soutenir les exportateurs français, une réassurance des crédits-export de court terme est mise en place à hauteur de 2 milliards d’euros d’encours.

Les PME et ETI exportatrices sont souvent les moteurs des filières industrielles dans les territoires. Il est essentiel de préserver leur capacité de projection à l’international pour préserver nos débouchés commerciaux, sauvegarder les écosystèmes productifs et l’emploi.

Afin de faciliter l’octroi d’assurances-crédit de court terme à l’export, le dispositif de réassurance publique « Cap Francexport », lancé en octobre 2018, sera amplifié, avec un doublement du plafond d’encours réassurable par l’Etat, porté à 2 milliards d’euros. Le dispositif sera élargi à un plus grand nombre de pays de destination.

Sur le même modèle que les dispositifs « Cap Export » et « Cap Export + » lancés en 2009, le dispositif « Cap Francexport » permettra deux niveaux de couvertures : l’une sera complémentaire à celle de l’assureur privé ; l’autre, intégrale, permettra à l’Etat de réassurer la quasi-totalité de la couverture de l’assureur privé.

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La finance au secours des banlieues !

La Rédaction
Le Courrier Financier
Le Fonds Adie lance un appel à don pour financer le Projet Banlieues 2016-2018 de l’Adie. L’obejctif : développer l’entrepreneuriat et les structures de soutien à la création.
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