Arnaques financières : la Police nationale et l’AMF signent un protocole de coopération

La Rédaction
Le Courrier Financier

Robert Ophèle, le président de l’AMF, et Jérôme Bonet, le directeur central de la police judiciaire, annoncent ce mercredi 13 janvier la signature d'un nouveau protocole. Objectif, définir le cadre de la coopération entre le régulateur financier et la sous-direction de la lutte contre la criminalité financière (SDLCF).

Les deux parties pourront échanger des informations nécessaires à l’exercice de leurs missions respectives, dans le cadre du respect du secret de l’enquête ou de l’instruction. L’AMF et la SDLCF pourront ainsi mieux identifier les tendances des nouvelles arnaques financières et mener des actions communes de prévention et de sensibilisation auprès du public.

1 milliards d'euros de pertes

En septembre 2019, l’AMF avait estimé à au moins 1 milliard d’euros le montant des pertes des épargnants français victimes d’arnaques financières de juillet 2017 à juin 2019. Cette coopération s’étendra également à la formation des policiers en charge des dépôts de plainte, pour les familiariser au monde des marchés financiers.

Ce protocole s’inscrit dans la volonté de la police nationale de développer ses actions en réseau avec l’ensemble de ses partenaires institutionnels. Dans le cadre de sa mission de protection de l’épargne investie en instruments financiers, l’AMF coopère avec les services de l’Etat et d’autres autorités, par exemple au sein de la task-force nationale anti-arnaques mise en place en avril dernier.

Lire (1 min.)

L’AMF et l’Agence française anticorruption signent un protocole de coopération

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité des marchés financiers (AMF) et l’Agence française anticorruption (AFA) annoncent ce mercredi 16 septembre la signature d'un protocole de coopération. En signant cet accord, Robert Ophèle, président de l’AMF et Charles Duchaine, directeur de l’AFA marquent la volonté des deux autorités d'échanger leurs informations et leurs expériences.

Le législateur a confié à l’AMF la mission de veiller au bon fonctionnement des marchés. Depuis sa création en 2003, l’AMF s’est donc attachée à détecter les éventuels abus de marché, en déployant les ressources humaines et techniques indispensables à la surveillance des marchés et pour mener à bien ses enquêtes.

L’AFA, créée en 2016, aide toute personne de droit public ou privé à prévenir et à détecter les faits de corruption, trafic d’influence, concussion, prise illégale d’intérêt, détournement de fonds publics et de favoritisme. Son expertise peut être sollicitée par les juridictions, les grandes entreprises, les administrations ou les collectivités. L’agence contrôle également les dispositifs anticorruption des acteurs publics et privés.

Mise en œuvre du protocole

La coopération entre l’AMF et l’AFA apparaît comme une condition nécessaire au renforcement de la lutte contre les atteintes à la probité, les abus de marché et pour la protection des investisseurs. Le présent protocole prévoit l’organisation de réunions périodiques d’échange pour analyser les modes opératoires d’infractions à la probité et aux abus de marché.

Les deux autorités pourront évoquer ensemble les dispositifs de détection et de prévention de ces atteintes et particulièrement des risques de non-conformité. Cette coopération permettra d’échanger sur les évolutions législatives susceptibles d’être préconisées en matière de lutte contre les atteintes à la probité et les infractions boursières.

Un suivi des travaux engagés par les instances internationales est également envisagé. Le protocole prévoit, par ailleurs, des actions de formation communes ainsi que la rédaction de publications portant sur des sujets complémentaires et permettant une information cohérente du public.

Lire (2 min.)

Innovation : l’AMF et l’Israël Securities Authority signent un accord de coopération

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le président de l’Autorité française des marchés financiers (AMF) — Robert Ophèle — et la présidente du régulateur israélien — Anat Guetta — ont signé ce mardi 14 mai à Sydney (Australie) un accord de coopération, à l’occasion de la conférence annuelle de l’Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV). Cette opération permettra de renforcer l’innovation, la protection des investisseurs et la compétitivité sur leurs marchés respectifs.

Blockchain, cryptoactifs et intelligence artificielle...

L’AMF et l’Israel Securities Authority (ISA) peuvent désormais échanger des informations sur les tendances en matière d’innovation et de FinTech sur leurs marchés respectifs. Les deux autorités pourront également aborder ensemble les enjeux réglementaires liés à la Blockchain, aux crypto-actifs, à l’intelligence artificielle ou encore à l’utilisation de la donnée et au développement du conseil automatisé.

Les deux régulateurs souhaitent accompagner les sociétés innovantes dans leur développement à l’international, sur la réglementation des deux pays et les statuts indispensables. Pour dialoguer avec les porteurs de projets et les FinTech en amont de leur développement ou en phase de pré-autorisation, chacune des deux autorités s’appuiera sur une équipe dédiée. En juillet 2018, l’ISA a créé un Hub Innovation FinTech. De son côté, l’AMF a lancé en mai 2016 sa division FinTech, Innovation et Compétitivité.

Accompagner les startups innovantes à l'international

« Ces trois dernières années, l’AMF a montré son attachement à accompagner l’innovation financière et à renforcer la compétitivité de la place financière de Paris. Ce nouvel accord signé avec l’Israel Securities Authority s’inscrit dans cette démarche, en cherchant à faciliter le développement des FinTech françaises à l’international », déclare Robert Ophèle, Président de l’AMF.

« L'accord avec la France qui promeut une approche innovante en matière de réglementation est une nouvelle étape qui offrira à l’ISA et aux sociétés israéliennes une perspective internationale sur les dernières tendances et opportunités et favorisera la croissance de la FinTech en Israël et dans le monde », ajoute Anat Guetta, présidente de l’ISA.

Lire (3 min.)

Le président de l’AMF élu au conseil d’administration de l’ESMA

La Rédaction
Le Courrier Financier
 
 

A l’occasion du conseil des superviseurs, l’ESMA a procédé la semaine passée à l’élection de deux nouveaux membres de son conseil d’administration (management board). Aux côtés d’Erik Thedéen, directeur général de la Finansinspektionen suédoise, Robert Ophèle, le président de l’AMF, fait ainsi son entrée au sein de l’instance qui compte sept membres dont Steven Maijoor, le président de l’ESMA. Son mandat, renouvelable, court jusqu’au 30 septembre 2019.

« L’Europe doit parler d’une seule voix et appliquer en son sein de manière homogène ses règles. Il convient de renforcer le rôle de l’ESMA et l’AMF souhaite y contribuer. Avec le Brexit, l’utile devient indispensable », a déclaré Robert Ophèle.

Le conseil d’administration (management board) de l’ESMA a pour mission de veiller à ce que l’autorité européenne accomplisse la mission et exécute les tâches qui lui ont été confiées par les législateurs européens. Selon le règlement européen à l’origine de la création de l’autorité, il s’agit notamment de déterminer le budget de l’ESMA, et d’adopter le plan en matière de politique du personnel.

En septembre dernier déjà, le conseil des superviseurs avait procédé au renouvellement de la présidence de différents comités permanents de l’ESMA. Robert Ophèle avait alors été nommé président du comité sur le post-marché (Post-Trading Standing Committee ou PTSC). Ce groupe, qui réunit les experts des différentes autorités nationales, travaille sur des sujets en lien avec les infrastructures et les procédures de règlement livraison et de compensation.

Benoît de Juvigny, secrétaire général de l’AMF, s’était, de son côté, vu confier la présidence du comité permanent sur le financement des entreprises (Corporate Finance Standing Committee ou CFSC). Comme le PTSC, ce comité contribue à la rédaction de standards techniques ou d’avis à destination de la Commission européenne. Il élabore des orientations ou recommandations à destination des autorités nationales pour encourager la convergence de la supervision en Europe sur des sujets attenants aux prospectus, au gouvernement d’entreprise et aux déclarations de détention en lien avec la directive Transparence.

Lire (2 min.)

Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

Lire (3 min.)

La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

Lire (2 min.)

L’AMF dévoile sa stratégie à 5 ans intitulée #Supervision2022

La Rédaction
Le Courrier Financier

À l’occasion de ses vœux à la presse, Robert Ophèle, le président de l’AMF, a donné le nouveau cap que s’est fixée l’Autorité pour les cinq prochaines années. Fruit de ses réflexions menées dans un contexte post crise et après la refonte en profondeur du cadre réglementaire européen, sa nouvelle stratégie prend naturellement en compte un fort enjeu européen dans la perspective de la sortie prochaine du Royaume-Uni de l’Union.

Au-delà, le plan #Supervision2022 s’est nourri de l’expérience des toutes dernières années qui ont vu l’éclosion d’innovations technologiques majeures, pour certaines synonymes de rupture à l’exemple des registres distribués ou de l’intelligence artificielle. L’AMF entend prendre en compte à la fois les opportunités qu’elles peuvent représenter pour l’industrie financière ou les épargnants, pour la Place et son attractivité, mais également les risques qu’elles peuvent comporter.

Enfin, la question du financement de l’économie, avec le souci d’encourager une finance durable, et de l’investissement de l’épargne longue des ménages est une problématique de fond pour laquelle l’AMF continuera d’apporter sa contribution.

Trois axes externes majeurs

Au cours des prochaines années, l’AMF inscrira donc ses actions autour des lignes de force suivantes :

  • S’engager pour une Union des marchés de capitaux à 27 forte, plus intégrée et plus compétitive
  • Favoriser l’innovation et accompagner les acteurs
  • Contribuer au financement de l’économie par des marchés et une place financière attractifs

Un axe interne : un régulateur plus moderne, à la supervision repensée

Parallèlement, l’AMF mettra en œuvre une approche rénovée de sa supervision, pour un meilleur suivi et contrôle des professionnels, davantage fondée sur les risques, avec des formats de contrôles plus courts permettant de couvrir un nombre plus important d’acteurs. Cette approche s’appuiera à la fois sur la connaissance des acteurs et l’analyse approfondie des données de transaction que les directives et règlements européens des dernières années ont contribué à enrichir. Chaque année, le régulateur publiera ses priorités de supervision et communiquera sur les bonnes et les mauvaises pratiques observées.

L’AMF se veut également plus moderne et plus agile. Elle entend développer ou renforcer les compétences nouvelles indispensables à l’exercice de ses missions, se doter de nouveaux outils d’analyse et renforcer la digitalisation de ses processus, tant en interne que dans ses interfaces de dialogue avec les professionnels.

Priorités d’action et de supervision 2018

La stratégie de l’AMF est déclinée chaque année dans des priorités d’actions et de supervision. Parmi les actions 2018, l’AMF accompagnera les acteurs dans la mise en œuvre de textes structurants comme le nouveau cadre des marchés d’instruments financiers MIF (en application depuis le 3 janvier 2018) et le règlement Prospectus. Elle soutiendra également le renforcement de l’ESMA à l’occasion de la revue des Autorités européennes de supervision et poursuivra la préparation de la sortie du Royaume-Uni de l’Union, notamment dans le cadre des travaux menés sur les régimes pays tiers.

L’AMF a, par ailleurs, détaillé ses priorités de supervision pour les sociétés de gestion et les prestataires de services d’investissement. Parmi les thèmes identifiés, la mise en œuvre de certaines dispositions clés de la directive MIF (déclaration des transactions, obligation de négociation, gouvernance des produits entre autres), les dispositifs de valorisation des actifs au sein des sociétés de gestion, la gestion ISR et la gestion sous mandat.

Lire (3 min.)