S’adapter

Coline Pavot
La Financière de l'Echiquier
Il faut préparer notre pays à 4°C de réchauffement climatique a déclaré Christophe Bechu, ministre de la transition écologique. L’ampleur du changement semble largement dépasser la limite des 2°C à laquelle aspire l’Accord de Paris. Nous ne pouvons plus nous limiter à l’adoption de mesures d’atténuation. L’urgence est à l’adaptation et les défis sont immenses. Il est nécessaire d’accepter la réalité du changement climatique, de ses impacts inéluctables et de s’y préparer activement. L’adaptation est l’affaire de tous, alors passons à l’action !
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EXCLUSIF / Banques : un nouveau Lehman Brothers est-il possible de nos jours ?

Pierre Lardenois
Square Management
Depuis la faillite de Lehman Brothers, le secteur bancaire a connu d'autres crises. Faut-il craindre un nouveau choc systémique en 2023 ? Pierre Lardenois, Consultant Senior chez Square Management, partage son analyse — en exclusivité sur Le Courrier Financier.
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Shearman & Sterling conseil dans le cadre du financement senior à l’appui de la privatisation d’Iliad par Xavier Niel pour un montant de €3,1 milliards

La Rédaction
Le Courrier Financier

Iliad est l'une des plus grandes entreprises européennes de télécommunications et souhaite profiter de cette opération pour accélérer sa croissance et poursuivre un nouveau plan stratégique axé sur la 5G et les réseaux de fibre optique.

L'équipe de Shearman & Sterling sur ce financement était dirigée par Ward McKimm (Londres/Paris), Pierre-Nicolas Ferrand (Paris-Finance), Hervé Letréguilly (Paris-Capital Markets), Philip Stopford, Rahul Chatterji et Gordon Houseman (Londres-Finance). L’équipe comprenait les collaborateurs Benjamin Marché (Paris-Finance), David St-Onge (Paris-Capital Markets), Charlie Gelbon (Paris-Finance) et Charles Filleux-Pommerol (Paris-Tax), les collaboratrices Chantelle Dovey et Katherine McAlinden (London-Finance). Thomas Donegan, associé et Kristina Killick, collaboratrice (Londres-Financial Institutions Advisory) intervenaient sur les aspects règlementaires.

Iliad était conseillé par Bredin Prat sur les aspects M&A, Goodwin et Kirkland & Ellis sur les aspects de financement.

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Autorégulation du courtage : le Sénat vote l’adoption définitive de la loi

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Sénat annonce ce jeudi 1er avril l'adoption définitive de la proposition de loi relative à la réforme du courtage de l’assurance et du courtage en opérations de banque et en services de paiement, dans la rédaction résultant du texte élaboré par la commission mixte paritaire (CMP). 

Cette proposition de loi a pour objet d’assurer une régulation effective des activités de courtage d’assurance et d’intermédiaires en opérations de banque et services de paiement (IOBSP). Dans ce cadre, le Sénat a également présenté ses apports au nouveau texte de loi.

Trois apports du Sénat

Quels sont les apports du Sénat sur ce texte ? Ils se résume en trois points :

  • possibilité, pour toute association, de notifier à l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et aux autres associations sa décision de refus d’adhésion. Il s’agit d’une possibilité d’alerter en amont dans le cas où un intermédiaire contreviendrait, de manière particulièrement grave, aux conditions d’adhésion ;
  • possibilité pour les associations de formuler des recommandations à leurs membres en matière de pratiques commerciales et de prévention des conflits d’intérêts, dans la limite de ce que permet le droit de l’Union européenne. Cette disposition permet de donner plus de consistance aux associations professionnelles ;
  • meilleur encadrement du démarchage téléphonique en matière de distribution de produits d’assurance. Ce dispositif a été adopté au Sénat à l’initiative du Gouvernement et été modifié par un sous-amendement. Il permet une meilleure protection du consommateur, compte tenu des nombreux abus constatés pour certains produits assurantiels, notamment pour des produits d’assurance santé ou obsèques proposés à des personnes âgées.
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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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Pétrole : le réveil du baril

L'équipe de gestion d'Aviva Investors
Les entreprises du secteur pétrolier et gazier doivent-elles continuer à extraire du pétrole aussi longtemps qu’elles le peuvent pour éviter d’altérer la valeur des capitaux des investisseurs, ou doivent-elles redoubler d’efforts pour assurer dès maintenant la pérennité de leurs activités ? Les explications de l'équipe de gestion d'Aviva Investors.
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Reporting ESG : DWS pousse la fondation IFRS à créer une norme cohérente basée sur la double matérialité

La Rédaction
Le Courrier Financier

En réponse à son « Document de consultation sur le rapport de durabilité », DWS — gérant d’actifs mondial — a adressé un commentaire aux administrateurs de l'IFRS, poussant à une norme de rapport ESG cohérente qui va au-delà des données liées au climat et qui est basée sur la double matérialité. Cela signifie qu'il faut divulguer des informations sur l'impact des questions de durabilité sur les entreprises, mais aussi sur la manière dont les entreprises affectent la société et l'environnement.

Norme comptable ESG mondiale

Les lettres complètes de DWS (point 503 et point 528) sont disponibles sur le site web des IFRS. Dans ces documents, Francesco Curto, directeur de la recherche chez DWS, avertit que le cadre ESG actuel est déjà en train de faire défaut aux investisseurs, qui sont nombreux à exiger de plus en plus d'informations sur l'utilisation de leur capital — et pourtant, nous nous heurtons à des obstacles importants pour fournir ces informations.

Les investisseurs s'intéressent de plus en plus à l'évaluation de l'impact du capital sur le monde (inside out), plutôt que d'évaluer uniquement les répercussions externes associées à la question de la durabilité sur une entreprise (outside in), une approche qui était plus courante jusqu'en 2019. En outre, de récentes recherches de DWS indiquent que sans une norme comptable ESG mondiale, l'investissement ESG fera défaut à une grande partie de la communauté des investisseurs.

Les recommandations de DWS

« L'investissement en actions devrait être de nature à long terme, mais les investisseurs à long terme et l'humanité sont confrontés à de nombreux défis urgents parce que les normes comptables n'ont pas suivi le rythme de l'époque », explique Francesco Curto. C'est pourquoi DWS demande à l'IFRS d'agir de toute urgence. De manière plus précise :

  • DWS recommande de mettre l'accent sur la communication d'informations sur la double importance de la durabilité dès le départ. C'est essentiel compte tenu de ce que les investisseurs et les clients exigent ;
  • la société considère que les rapports non financiers doivent être entièrement vérifiables et que les dirigeants doivent rendre des comptes. L'information non financière est aussi importante que l'information financière, c'est pourquoi une approche gradualiste est susceptible d'échouer ;
  • DWS fait également le constat qu’argumenter du fait que la frontière entre l'information financière et non financière est déjà floue, et ne pas tenir ses promesses en matière d'information non financière signifie ne pas atteindre les objectifs définis par l'IASB dans l'article 2 de sa constitution.

« Le reporting est le point de rencontre de toutes les performances et activités de l'entreprise. Il est de plus en plus admis que l'information non financière est aussi importante que l'information financière et, par conséquent, doit également être entièrement vérifiable, la direction devant rendre des comptes », commente Marco Ferber, responsable de l'information intégrée.

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Actifs numériques : vers un dispositif renforcé de lutte contre le blanchiment

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, et Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des Comptes publics, ont présenté une ordonnance qui renforce le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LCB-FT) applicable aux actifs numériques, a indiqué le Gouvernement ce mercredi 9 décembre dans un communiqué.

Les actifs numériques (« crypto-actifs ») présentent des opportunités importantes pour l’économie. L’entrée en vigueur de la loi PACTE en 2019 a permis de « développer, d’encadrer et d’encourager l’émergence d’un écosystème adapté au développement des actifs numériques en France ». En septembre dernier, la France a démantelé sur son territoire un réseau de financement terroriste recourant à des transactions en actifs numériques. La lutte contre l’existence de détournements criminels demeure d'actualité, ce que confirment par ailleurs les travaux du Groupe d’action financière (GAFI), mais aussi ceux du G7 et du G20.

Compléter la loi PACTE

Le Gouvernement souhaite favoriser le développement des crypto-actifs dans les meilleures conditions de sécurité et d’attractivité. Cette ordonnance — prise sur le fondement de l’article 203 de la loi PACTE — permettra de lutter plus efficacement contre ces risques de détournement et de protéger l’intégrité financière de l'économie française. Elle soumet aux obligations posées par le code monétaire et financier en matière de LCB-FT les activités d’échanges d’actifs numériques contre d’autres actifs numériques (échanges dits « crypto-to-crypto ») et les plateformes de négociation d’actifs numériques.

En application des recommandations du GAFI, l'ordonnance complète le cadre juridique de la loi PACTE — qui avait déjà inclus, dans le champ des entités assujetties à la LCB-FT, les prestataires de services d’échanges entre actifs numériques et monnaie ayant cours légal (échanges dits « crypto-to-fiat ») et les services de conservation d’actifs numériques pour le compte de tiers. Les mêmes obligations s’imposent dorénavant à l’ensemble de ces acteurs, notamment en matière d’évaluation de leurs risques LCB-FT, de connaissance client et vérification des bénéficiaires effectifs, de coopération avec les services de renseignement et de gel des avoirs.

Lutter contre l'anonymat

Cette ordonnance renforce la lutte contre l’anonymat des transactions en actifs numériques — pour ce faire, elle inclut les prestataires de services sur actifs numériques (PSAN) parmi les entités ayant l’interdiction de tenir des comptes anonymes. De nouvelles dispositions réglementaires viendront accélérer la mise sur le marché de solutions d’identification numérique pour les transactions en actifs numériques.

Cette demande émane des acteurs de l’écosystème, afin de lutter contre l’anonymat des transactions en actifs numériques, tout en facilitant l’identification des utilisateurs. Par ailleurs, afin de renforcer l’attractivité et la compétitivité de la Place de Paris en l’absence de cadre européen harmonisé en la matière, cette ordonnance allège les contrôles préalables auxquels étaient soumis les PSAN visés par la loi PACTE. Elle les restreint aux seules obligations les plus décisives en matière de LCB-FT.

Penser à l'échelle européenne

Enfin, afin de réduire les risques que pourraient porter des acteurs européens exerçant en France sous le régime de la libre prestation de services et éviter toute distorsion de concurrence entre ces derniers et les PSAN établis en France, cette ordonnance confirme les obligations d’enregistrement préalable applicables aux acteurs étrangers désireux de cibler le marché français, sans y avoir d’établissement fixe.

Ce cadre national renforcé sera particulièrement valorisé dans le cadre de l’évaluation du dispositif national français de LCB-FT par le GAFI. Il sera également promu au niveau européen dans la perspective de la présentation par la Commission européenne, au premier semestre 2021, d’une proposition législative refondant le système européen de supervision LCB-FT.

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La CGPC nomme son nouveau Vice-Président

La Rédaction
Le Courrier Financier

Raymond Leban — Président de l'Association française des Conseils en Gestion de Patrimoine Certifiés (CGPC) — annonce ce vendredi 13 novembre la nomination du nouveau Vice-Président de la CGPC. Le poste a été confié à Maurice Julliard, administrateur de la CGPC depuis janvier 2016. Il rejoint ainsi la Direction Générale de la CGPC.

Maurice Julliard « possède deux compétences remarquables et fondamentales pour bien orienter le développement de CGPC : d’un côté, un leadership commercial hors du commun, fondé sur son expérience de sportif de haut niveau avec une connaissance technique forte des métiers commerciaux ; de l’autre une vision stratégique claire et globale de l’évolution des métiers du Conseil en Gestion de Patrimoine », se félicite Raymond Leban.

Développer les partenariats

La CGPC nomme son nouveau Vice-Président
Maurice Julliard

Dans ce cadre, il participe au développement de l’association en lien avec tous ses interlocuteurs : banques, sociétés d’assurance, courtiers, CIF, associations de consommateurs, organismes de régulation. Maurice Julliard a également pris part au montage et à la mise en œuvre du processus de certification des conseillers financiers par CGPC.

Maurice Julliard a également collaboré et contribué aux évolutions de la stratégie et de l’offre de formation de la CGPC — rendues nécessaires par le renforcement de la réglementation et la digitalisation des process de l’assurance. Il sera plus particulièrement en charge du Développement et des Partenariats de CGPC.

L'importance de la formation

« La formation est un des fondements de l’amélioration des trajectoires et des performances de tous les réseaux du marché de la Banque et de l’Assurance, quel que soit le statut du distributeur. Elle représente un socle évolutif, qui protège autant les consommateurs, les clients que les compagnies et les acteurs de la Distribution », déclare Maurice Julliard.

« Dans un monde plus complexe, souvent plus anxiogène, il est impératif de travailler sans cesse à l’amélioration des pratiques autant qu’à l’évolution des produits. C’est l’ADN de CGPC. Je suis heureux de partager cette conviction et celle nouvelle étape avec Raymond Leban et ses équipes, et serai pleinement engagé pour « prendre ma part » afin que les usages, les offres et les pratiques permettent de servir au mieux l’intérêt des français ».

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Security tokens : l’AMF examine la réglementation financière

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'intérêt va croissant pour l’émission d’instruments financiers sur une blockchain. L’Autorité des marchés financiers (AMF) publie ce vendredi 6 mars une analyse juridique sur l’application de la règlementation financière aux security tokens. L'AMF y examine les obstacles juridiques au développement des security tokens. Parmi les pistes avancées, un « digital lab » européen permettrait aux autorités nationales de lever certaines exigences réglementaires, en contrepartie de garanties appropriées.

Une tendance de fond ?

Au-delà des Initial Coin Offerings (ICO) — offres au public de jetons encadrées par la loi PACTE — les acteurs de l’écosystème blockchain et les acteurs traditionnels ont manifesté un fort intérêt pour les Security Token Offerings (STO) et plus généralement l’inscription d’instruments financiers sur la blockchain. L’AMF considère que la « tokenisation » des actifs financiers pourrait être une tendance de long terme s’inscrivant dans l’automatisation de la chaîne post-marché.

L’analyse porte sur l’émission, l’échange et l'inscription de security tokens dans des fonds d’investissement. S’agissant de l’émission, la réglementation Prospectus paraît compatible avec les STO. En gestion d’actifs, les réglementations européennes et nationales ne s'opposent pas au développement des security tokens.

Les sociétés de gestion doivent juste demander un agrément à l’AMF ou mettre à jour leur programme d’activité. En revanche, l’échange de security tokens se heurte à des obstacles juridiques majeurs liés à la nature décentralisée de la blockchain.

Tokenisation de la chaîne de traitement des titres

La négociation de security tokens pourrait se voir appliquer la réglementation financière actuelle sans difficultés. Des plateformes pourraient fournir certains services d’investissement en security tokens — réception, transmission d’ordres pour compte de tiers, exécution d’ordres pour compte de tiers — avec un agrément de prestataire de services d’investissement (PSI) ou de conseiller en investissements financiers (CIF), sous réserve d’avoir un gestionnaire identifié, ce qui exclut les plateformes décentralisées.

Pour proposer un réel marché secondaire des security tokens et exploiter une plateforme de négociation au sens de la Directive MIF 2, un agrément en tant que système multilatéral de négociation (SMN) ou de système organisé de négociation (OTF) serait nécessaire, ce qui écarte les plateformes décentralisées. L’AMF publie ce jour une position qui précise dans quelle mesure certaines interfaces de security tokens — avec affichage d’intérêts acheteurs et vendeurs, sans confrontation des ordres — ne nécessiteraient pas d’agrément en tant que plateforme de négociation au sens de MIF 2.

Quant à la livraison des titres contre paiement (le règlement-livraison), elle est déjà possible pour les titres financiers non cotés grâce à l’ordonnance blockchain du 8 décembre 2017. Mais elle pose d’importantes difficultés pour les autres security tokens. La réglementation actuelle — règlement européen sur les dépositaires centraux de titres CSDR, directive Finalité, obligations portant sur la tenue de compte et la conservation — ne permet pas d’assurer le règlement-livraison entièrement sur la blockchain.

Une plateforme cotant des security tokens devrait soit passer par un intermédiaire agréé comme dépositaire central soit être elle-même agréée comme tel. Un aménagement du règlement CSDR apparaît nécessaire pour permettre le règlement-livraison en crypto-monnaie.

Dispositif d’exemption européen

L’AMF propose que soit créé au niveau européen un dispositif d’exemption, que l’on pourrait qualifier de « laboratoire numérique » (digital lab), qui permettrait aux autorités nationales compétentes de lever — en contrepartie de garanties appropriées — certaines exigences imposées par la réglementation européenne et identifiées comme incompatibles avec l’environnement blockchain. Cette exemption serait accordée sous réserve que l’entité respecte les principes clés de la réglementation, et qu’elle fasse l’objet d’une surveillance accrue.

Un tel dispositif permettrait l’émergence de projets d’infrastructures de marché de security tokens qui pourraient se développer dans un environnement juridique sécurisé. Il serait encadré par un mécanisme de suivi précis au niveau européen (ESMA). Cette expérimentation dans le cadre d’un « laboratoire numérique » permettrait d’envisager, au terme d’une clause de revue de trois ans, les aménagements nécessaires de la réglementation financière européenne, en s’appuyant sur l’expertise acquise par les autorités nationales et l’ESMA.

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Blockchain : la France adopte une réglementation pour les services financiers

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le ministère de l'Economie et des Finances annonce ce vendredi 22 novembre l'adoption par la France d'un cadre règlementaire qui régit les applications de la Blockchain aux services financiers. Le décret n° 2019-1213 publié ce jour étend notamment cette législation aux prestataires de services sur actifs numériques (PSAN). La France souhaite conforter sa position de pionnier européen en la matière.

« Le cadre issu de la loi PACTE va favoriser le développement d’un écosystème Blockchain en France dynamique et robuste, qui allie capacité d’innovation, transparence et haut niveau de sécurité pour les épargnants et investisseurs. En étant l’un des premiers pays à se doter d’un tel cadre, Paris se donne les moyens de devenir la première place européenne de la Blockchain et conforte son engagement en faveur de l’innovation financière », déclare Bruno Le Maire, ministre de l'Économie et des Finances.

Cadre créé par la loi PACTE

L'Hexagone a été l’un des premiers pays au monde à donner force de loi à l’utilisation de la technologie Blockchain en matière d’inscription et de transfert de titres financiers. La France complète ainsi « l’un des cadres les plus exhaustifs au monde en matière d’actifs numériques, qui couvre aussi bien les aspects réglementaires que fiscaux ou encore comptables », indique le ministère dans un communiqué. Le nouveau décret vient le cadre juridique spécifique à ces actifs numériques créé par la loi PACTE.

Sur le marché primaire, il était déjà possible pour les émetteurs de solliciter auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) un visa préalablement à leur émission d’actifs numériques (Initial Coin Offering – ICO), en application directe de la loi PACTE. Sur le marché secondaire, le décret vient préciser les contours des statuts applicables aux prestataires sur actifs numériques. Il leur ouvre la possibilité de s’enregistrer et de solliciter un agrément auprès de l’AMF.

Obtention de l'agrément AMF

L’obtention de cet agrément est conditionnée au respect de dispositions prévues par la loi. Il s’agit notamment d’obligations sur la sécurité des systèmes informatiques —  en termes de fonds propres ou d’assurance —  et d’obligations spécifiques à chaque service. Un service de conservation devra par exemple restituer la maîtrise des actifs numériques conservés. Cet agrément optionnel impose à certains prestataires de s'enregistrer, dans le cadre de la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme.

Par ailleurs, le décret renforce l’accès aux services bancaires pour les émetteurs qui ont reçu un visa de l’AMF sur leur émission. C'est aussi le cas pour les prestataires de services sur actifs numériques enregistrés ou agréés. En cas de refus injustifié — même implicite —  d’accès aux services de comptes et de dépôts, les émetteurs ou prestataires pourront exercer un recours auprès de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) en vue de déclencher une procédure de droit au compte.

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