France : Bercy publie son rapport annuel sur le contrôle IEF en 2021

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance (Bercy) publie ce jeudi 17 mars le premier rapport d’activité de la direction générale du Trésor sur le contrôle IEF. Ce document contient les principales données statistiques et retrace les évolutions de la politique de contrôle IEF en 2021. Le contrôle des investissements étrangers en France (IEF) a connu une activité record en 2021, avec 328 dossiers déposés, en augmentation de 31 % par rapport à 2020.

Le dispositif a permis cette année encore au Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance, d’assurer la préservation  de l’ordre public, de la sécurité publique et des intérêts de la défense nationale.  124 opérations d’investissement étranger ont ainsi été autorisées en 2021, et les autorisations ont été assorties de conditions dans un peu plus de la moitié des cas.

Face à la crise sanitaire

« Le contrôle IEF a su s’adapter aux enjeux soulevés par la crise sanitaire en 2021 pour protéger nos actifs stratégiques. Ce renforcement du contrôle n’a toutefois pas nui à l’attractivité croissante de la France pour les investissements étrangers », déclare Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance.

L’abaissement du seuil de 10 % des droits de vote déclenchant le contrôle dans les sociétés cotées a été prorogé jusqu’au 31 décembre 2022 et la protection de la santé publique par le contrôle IEF a été renforcée dans les biotechnologies, secteur dans lequel la moitié des opérations présentait des risques pour la sécurité publique en 2021.

A l'échelle européenne

La France a également été très présente dans les discussions européennes et internationales sur le filtrage des investissements étrangers, et a participé activement au mécanisme de coopération européenne instauré par le règlement UE sur le filtrage des IDE. « Cette coopération a permis d’insuffler une dynamique à l’échelle européenne, et une majorité d’Etats membres est aujourd’hui dotée d’un mécanisme de filtrage. Cet élan doit se poursuivre », affirme Bruno Le Maire.

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France : quelle situation mensuelle budgétaire au 31 janvier 2022 ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Ministère chargé des comptes publics — en collaboration avec le Ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance — publie ce mercredi 2 mars une note sur la situation mensuelle budgétaire de la France, en date du 31 janvier 2022. Le solde général d’exécution au 31 janvier 2022 s’établit à -15,9 Mds€ contre -21,9 Mds€ à fin janvier 2020.

Dépenses

Au 31 janvier 2022, les dépenses du budget général (hors prélèvements sur recettes)
s’établissent à 30,6 Md€ contre 32,8 Md€ à fin janvier 2021. Cette diminution tient
principalement à la baisse des dépenses engagées par le Gouvernement pour répondre à la
crise sanitaire et soutenir l’économie (-2,3 Md€ pour financer le fonds de solidarité pour les
entreprises et -0,3 Md€ au titre du dispositif exceptionnel de l’activité partielle).

Recettes

Au 31 janvier 2022, les recettes du budget général (nettes des remboursements et dégrèvements) s’établissent à 23,3 Md€ contre 22,3 Md€ à fin janvier 2021. Les recettes fiscales nettes s’établissent à 22,9 Md€ contre 21,7 Md€ à fin janvier 2021, ce qui correspond à une hausse de 1,3 Md€.

Elle s’explique principalement par l’amélioration des encaissements de 0,7 Md€ sur l’impôt sur le revenu net et de 0,7 Md€ sur l’impôt sur les sociétés net par rapport à janvier 2021. Les recettes non fiscales sont en baisse de -0,2 Md€ par rapport au 31 janvier 2021. Cette diminution s’explique notamment par la baisse des recettes issues du produit du domaine de l’État (-0,1 Md€) et des amendes et sanctions (-0,1 Md€).

Comptes spéciaux

Le solde des comptes spéciaux s’établit à -4,0 Md€ à fin janvier 2022 contre - 6,4 Md€ à fin
janvier 2021. Cette amélioration s’explique principalement par le dynamisme des recettes du
compte d’avances aux collectivités territoriales. En outre, l’amélioration du contexte
économique permet de réduire les avances portées par le compte d’avance à divers services
de l’État ou organismes gérant des services publics (+0,6 Md€ sur le solde).

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France : quelles réserves de change en novembre 2021 ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance publie ce mardi 7 décembre avec la Banque de France une nouvelle note sur le montant des avoirs de réserve officiels et autres avoirs en devises de l’Etat, soit les réserves nettes de change à fin octobre 2020.

Depuis mai 2000, en conformité avec la Norme Spéciale de Diffusion des Données (NSDD) du FMI — telle qu’appliquée au sein du Système Européen de Banques Centrales — les avoirs mensuels de réserves et les disponibilités en devises sont valorisés en euros sur la base des cours de change de fin de mois.

Augmentation des avoirs de réserve

Les avoirs de réserves officiels et autres avoirs en devises s'élèvent à la fin du mois de novembre 2021 à 221 771 M€ (251 998 M$) contre 216 645 M€ (252 284 M$) à la fin du mois d’octobre 2021, soit une augmentation de 5 126 M€, qui intègre l’incidence des modalités de valorisation aux cours de change de fin de mois. Les réserves de l'Etat se répartissent ainsi :

  • Réserves en or : 123 637  M€ ;
  • Réserves en devises : 55 909  M€ ;
  • Créances sur le FMI : 40 406  M€ ;
  • Autres avoirs de réserve : 1 819  M€.

Dans ce cadre, les réserves en or ont augmenté de 3 459 M€. Les réserves en devises ont augmenté 1 036 M€. Les créances sur le fonds Monétaire International ont augmenté de 304 M€. Les autres avoirs de réserve ont augmenté de 327 M€.

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France : quelles réserves nettes de change en octobre 2021 ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance publie ce lundi 15 novembre avec la Banque de France une nouvelle note sur le montant des avoirs de réserve officiels et autres avoirs en devises de l’Etat, soit les réserves nettes de change à fin octobre 2020.

Depuis mai 2000, en conformité avec la Norme Spéciale de Diffusion des Données (NSDD) du FMI — telle qu’appliquée au sein du Système Européen de Banques Centrales — les avoirs mensuels de réserves et les disponibilités en devises sont valorisés en euros sur la base des cours de change de fin de mois.

Hausse des réserves de change

Les réserves nettes de change de l'État s'élèvent fin octobre 2021 à 215 456 M€ (250 899 M$) contre 211 701 M€ (245 128 M$) à la fin du mois de septembre 2021, soit une augmentation de  3 755 M€. Ces chiffres indiquent l’incidence des modalités de valorisation aux cours de change de fin de mois. Les réserves nettes de l'Etat se répartissent comme suit :

  • Réserves en or : 120 178 M€ ;
  • Réserves nettes en devises : 53 684 M€ ;
  • Position de réserve au FMI : 6 356  M€ ;
  • Avoirs en DTS : 33 746  M€ ;
  • Autres avoirs de réserve : 1 492  M€.

Un tableau détaillé des avoirs de réserves et disponibilités en devises à fin octobre 2021 est joint en annexe. Il distingue en particulier les réserves officielles en devises des autres avoirs en devises — dépôts dans des établissements bancaires de la zone euro.

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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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La France et la Belgique signent une nouvelle convention fiscale

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance (Bercy) annonce ce mardi 9 novembre la signature d’une nouvelle convention fiscale entre la France et la Belgique. L'accord a été conclu par Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance de la République française, et Vincent Van Peteghem, ministre des Finances du Royaume de Belgique.

Moderniser les règles fiscales

Cette nouvelle convention modernise les règles prévues par la convention actuellement en vigueur, signée le 10 mars 1964, qui n’étaient plus en ligne avec les derniers standards internationaux, notamment les avancées du projet « BEPS » de l’OCDE (érosion de la base d’imposition et le transfert des bénéfices), auxquels les deux Etats sont mutuellement attachés.

« La signature de cette nouvelle convention constitue par conséquent une avancée importante dans la relation de confiance qu’entretiennent nos deux pays et elle contribuera à renforcer nos liens mutuels sur le plan économique et financier », déclare Bercy. L’entrée en vigueur du nouveau texte interviendra à l’issue du processus de ratification législatif à venir.

Dispositions particulières

Tout en conservant les équilibres issus de la convention actuelle, notamment pour les travailleurs frontaliers, la convention comporte des dispositions favorables aux intérêts des deux parties. Elle inclut notamment une nouvelle définition de la résidence, ainsi que des dispositions relatives aux établissements stables et aux dispositifs généraux d’anti-abus.

La convention permet aussi de préserver le droit d’imposer des deux Etats concernant les plus-values afférentes aux biens immobiliers qui y sont situés ou en cas de participation substantielle dans une de leurs sociétés. Elle permet enfin d’encourager le développement du volontariat international en entreprise.

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Label Relance : la France compte plus de 200 fonds labellisés

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance annonce ce lundi 4 octobre que le label Relance en France vient de franchir le seuil des 200 fonds labellisés. Cette nouvelle arrive près d’un an après son lancement, le 19 octobre 2020, par Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, et Alain Griset, ministre délégué chargé des PME.

Un total de 201 fonds labellisés

Avec plus de 110 sociétés de gestion disposant d’au moins un fonds labellisé, ce résultat confirme « le succès rencontré par cette initiative, qui vise à mobiliser l’épargne vers des placements à même de répondre aux besoins de financement des entreprises françaises » se félicite Bercy dans un communiqué. Le Label soutient ainsi l’investissement et l’emploi en France pendant la phase de reprise économique. 

Le nombre de fonds labellisés permet désormais à chaque épargnant d’identifier un placement  qui lui permet de de participer à la relance. Plus de la moitié des 201 fonds labellisés peuvent ainsi  être souscrits dans le cadre des supports d’épargne usuels, qu’il s’agisse du PEA, PEA-PME, de  l’épargne salariale et de l’épargne, ou encore de l’assurance-vie, avec un tiers des fonds labellisés  accessibles en sous-jacent d’unités de compte.

Les fonds labellisés Relance permettent aux épargnants de soutenir des entreprises cotées — notamment des PME et ETI — avec 73 fonds labellisés de type OPCVM, ou d’aider les entreprises non-cotées à se développer. 30 fonds de capital-investissement labellisés sont ouverts aux investisseurs non-professionnels, dont des fonds innovants, accessibles par l’assurance-vie et n’impliquant pas d’immobiliser son épargne  sur longue période.

Investir dans les PME-ETI

Le label Relance permet ainsi de « donner du sens à son épargne en soutenant l’économie française et ses territoires, tout en bénéficiant de placements généralement très rémunérateurs sur longue période » pointe Bercy. « Avec plus de 200 fonds labellisés Relance, tout épargnant désireux de  participer à la relance de l’économie française peut trouver un placement qui lui correspond et soutenir  l’investissement et la création d’emplois dans les territoires », renchérit Bruno Le Maire.

L’ensemble des fonds labellisés Relance est investi à ce jour pour plus de 16 milliards d’euros en fonds propres ou quasi-fonds propres dans les entreprises françaises. Totalisant un encours sous gestion de 22,4 milliards d’euros, les fonds labellisés sont investis à 72 % dans des entreprises  françaises et à 52 % dans des PME et ETI.

Ils ont d’ores et déjà participé à plus de 300 opérations d’augmentation de capital et introductions en Bourse, apportant ainsi des ressources nouvelles aux  entreprises de leur portefeuille. L’objectif, fixé par Bruno Le Maire, d’apporter d’ici mi-2022 20 milliards d’euros de financement en fonds propres ou quasi-fonds propres avec les fonds labellisés Relance est  désormais en passe d’être atteint. 

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Impôt sur les revenus 2020 : dans quels cas pouvez-vous bénéficier d’un remboursement en 2021 ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance (Bercy) publie ce jeudi 15 juillet une note « mode d'emploi » sur le remboursement d’impôt sur les revenus (IR) en 2021. A la suite de la déclaration de revenus 2020 et du calcul définitif de l'impôt sur le revenu, certains contribuables vont peut-être bénéficier prochainement d’un remboursement.

Dans quels cas un remboursement est-il possible ?

Deux situations peuvent donner lieu à un remboursement :

  • vous avez droit à une restitution de réductions ou crédits d’impôt pour certaines dépenses effectuées en 2020 comme, par exemple, des dons, des dépenses d’emploi à domicile, de gardes d’enfants ou encore des investissements locatifs. Dans ce cas, le montant remboursé correspondra au solde des réductions et crédits d’impôt auxquels vous avez droit compte tenu de l’avance de 60 % qui vous a déjà été versée en janvier 2021 ;
  • vos prélèvements à la source, effectués tout au long de l’année dernière, ont été supérieurs au montant final de votre impôt. Cela peut être le cas si, par exemple, vos revenus ont baissé et que vous ne l’avez pas signalé à l’administration fiscale ou si vous avez tardé à déclarer la naissance d’un enfant qui vous donne droit à une demi-part supplémentaire. Dans ce cas, le montant remboursé correspondra au trop-versé d’impôt prélevé à la source en 2020. Le détail du calcul de votre impôt sera indiqué sur votre avis d’impôt, qui sera mis à votre disposition entre fin juillet et début septembre 2021, dans votre espace en ligne ou par courrier.

Quand ce remboursement aura-t-il lieu ?

En cas de remboursement, celui-ci interviendra, dans la plupart des cas, soit le 20 juillet soit le 6 août 2021.

Comment le remboursement s’effectuera-t-il ?

Le remboursement d’impôt sur les revenus par l’administration fiscale ne nécessite aucune démarche de votre part. Vous serez remboursé automatiquement :

  • soit par virement si l’administration fiscale a connaissance de votre compte bancaire.

Les coordonnées bancaires connues de l’administration fiscale pour votre impôt sur les revenus sont consultables et modifiables dans votre espace particulier accessible sur impots.gouv.fr, en utilisant le service « Gérer mon prélèvement à la source », rubrique « Mettre à jour vos coordonnées bancaires ». Si vous n’avez pas encore communiqué vos coordonnées bancaires à l’administration fiscale pensez à le faire, le virement constitue le moyen de remboursement le plus rapide et le plus sécurisé.Ce virement portera le libellé « REMB IMPOT REVENUS » sur votre relevé bancaire et sera indiqué comme provenant de « DGFIP FINANCES PUBLIQUES ».

  • soit par chèque si l’administration fiscale n’a pas connaissance de votre compte bancaire.

Ce chèque sera adressé à votre domicile dans les semaines qui viennent et pourra être encaissé directement auprès de votre banque.Pour vos prochains remboursements, vous devez renseigner ou modifier vos coordonnées bancaires en utilisant le service en ligne « Gérer mon prélèvement à la source » de votre espace particulier sur impots.gouv.fr.

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Contrôle fiscal 2020 : Bercy en a réalisé plus de 365 000, malgré la crise sanitaire

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le ministère de l'Économie et des Finances de la République française (Bercy) publie ce mardi 20 avril une note sur les résultats du contrôle fiscal en 2020. Dans un contexte de crise économique et sanitaire, Bercy poursuit sa la lutte contre la fraude fiscale. Les opérations de contrôle et les procédures de recours après contrôle ont été suspendues entre mars et juin 2020. Ils ont repris progressivement entre juillet et septembre 2020.

Plus de 365 000 contrôles

Face à la crise sanitaire, les agents chargés du contrôle fiscal ont été mobilisés pour appuyer les mesures de soutien à l’économie : début 2021, plusieurs centaines d’agents du contrôle fiscal sont mobilisés sur d’autres missions, dont une cinquantaine au sein de la cellule dédiée pour traiter les aides les plus importantes du Fonds de solidarité. 365 200 contrôles ont été menés en 2020 malgré le contexte sanitaire (-17 % par rapport à 2019).

Le montant des sommes mises en recouvrement a ainsi diminué de 30 % pour atteindre 8,2 Mds€.  Compte tenu de la difficulté à organiser des contrôles directement au sein des entreprises, la priorité a été donnée aux contrôles sur pièces, dont le nombre n’a diminué que de 5 % par rapport à 2019. En 2020, les encaissements suite à contrôle fiscal atteignent 7,79 Mds€ soit un niveau proche de ceux de l’année 2018 (7,73 Mds€).

Le recouvrement des sommes dues après contrôle s’est amélioré avec un taux brut de recouvrement passant de 51 % à 59 %. L’activité juridictionnelle s’est également maintenue malgré la situation sanitaire : 1 484 dossiers d’escroquerie ou de fraude fiscale démontrée ou présumée ont conduit à une saisine de l’autorité judiciaire. Le nombre de procédures de « police fiscale » (présomptions caractérisées de fraude) se maintient.

Face à la crise sanitaire...

En 2020, la crise sanitaire a appelé « une attitude bienveillante des services de contrôle à l’égard des contribuables de bonne foi qui se trouvaient en grande difficulté financière », rappelle Bercy. Dès l'été 2020, les contrôles ont privilégié les dossiers frauduleux ou ceux encadrés par des délais légaux. Le contrôle des personnes physiques non affectées par la crise, notamment dans le domaine patrimonial (successions, IFI, etc.), et celui des dispositifs d’urgence ont été privilégiés.

S’agissant du fonds de solidarité, 43 500 contrôles a posteriori ont conclu à des versements indus pour 64 M€ entre avril 2020 et avril 2021. L’action de contrôle a priori a permis d’éviter des paiements immédiats pour près de 1,8 million de demandes. La priorité a été donnée à la programmation des contrôles sur la base de l’analyse de données de masse (datamining) : le nombre de dossiers identifiés a augmenté de 50 % (150 000 dossiers, contre 100 000 en 2019) et cette méthode de programmation représente désormais près d’un tiers des contrôles contre 22 % en 2019.

Aujourd’hui, une centaine de modèles statistiques ou de requêtes correspondant à autant de risques fiscaux ont été construits et permettent de détecter des fraudes graves, des incohérences ou de simples erreurs. Les enjeux de soutien aux entreprises ont permis d’aller plus loin, en 2020, dans la construction de la nouvelle relation de confiance entre les usagers et l’administration fiscale en approfondissant la dynamique de transformation du contrôle fiscal.

...transformer le contrôle fiscal

Le nombre de contrôles qui se sont conclus par une acceptation du contribuable a encore progressé en 2020. En particulier, les régularisations en cours de contrôle ont représenté près de 40 % des contrôles à distance (+11 points) et 17 % des contrôles dans l’entreprise (+2 points) : cela représente 2,1 Md€ de droits et intérêts régularités depuis le 1er janvier 2019. Le nombre de transactions dans le cadre d’un contrôle sur pièces a également progressé de 41 % (555 transactions).

L’application systématique de la garantie fiscale dans tous les dossiers éligibles amplifie le dialogue avec les contribuables  et renforce la sécurité juridique. Ce mécanisme par lequel  l’administration accorde une garantie sur les points examinés dans le cadre d’un contrôle et n’ayant pas donné lieu à rectification, concerne près de deux entreprises vérifiées sur trois.  

« 2020 n’a pas été une année noire pour le contrôle fiscal : au contraire, les nouveaux impératifs de soutien aux entreprises ont accéléré sa transformation. Les moyens déployés pour lutter contre la fraude, notamment par le traitement des données de masse, ont permis de cibler davantage les contrôles tout en consolidant les acquis de la nouvelle relation de confiance entre les usagers et l’administration fiscale », conclut Olivier Dussopt, Ministre délégué auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, chargé des Comptes publics.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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France : quelles réserves nettes de change en février 2021 ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance publie ce lundi 15 mars avec la Banque de France une nouvelle note sur le montant des avoirs de réserve officiels et autres avoirs en devises de l’Etat, soit les réserves nettes de change à fin février 2020.

Depuis mai 2000, en conformité avec la Norme Spéciale de Diffusion des Données (NSDD) du FMI — telle qu’appliquée au sein du Système Européen de Banques Centrales — les avoirs mensuels de réserves et les disponibilités en devises sont valorisés en euros sur la base des cours de change de fin de mois.

Diminution des avoirs de réserve

Fin février 2021, les réserves nettes de change de l'Etat s'élèvent à 183 148 M€ (221 994 M$) contre 189 807 M€ (230 350 M$) à la fin du mois de janvier 2021. Cela représente diminution de 6 659 M€. Comme indiqué ci-dessus, elle intègre l’incidence des modalités de valorisation aux cours de change de fin de mois. Les réserves nettes de l'Etat se répartissent ainsi :

  • Réserves en or : 113 980 M€ ;
  • Réserves nettes en devises : 51 933 M€ ;
  • Position de réserve au FMI : 6 132 M€ ;
  • Avoirs en DTS : 9 457 M€ ;
  • Autres avoirs de réserve : 1 646 M€.
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France : quelles réserves nettes de change en janvier 2021 ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance publie ce vendredi 5 février avec la Banque de France une nouvelle note sur le montant des avoirs de réserve officiels et autres avoirs en devises de l’Etat, soit les réserves nettes de change à fin janvier 2020.

Depuis mai 2000, en conformité avec la Norme Spéciale de Diffusion des Données (NSDD) du FMI — telle qu’appliquée au sein du Système Européen de Banques Centrales — les avoirs mensuels de réserves et les disponibilités en devises sont valorisés en euros sur la base des cours de change de fin de mois.

Baisse des créances sur le FMI

Les avoirs de réserves officiels et autres avoirs en devises s'élèvent à la fin du mois de janvier 2021 à 189 807 M€ (230 350 M$) contre 189 505 M€ (223 198 M$) à la fin du mois de décembre 2020, soit une augmentation de 302 M€. Cette hausse intègre l’incidence des modalités de valorisation aux cours de change de fin de mois. Les réserves de l'Etat se répartissent ainsi :

  • Réserves en or : 120 630 M€ — les réserves en or ont diminué de 296 M€ ;
  • Réserves en devises : 51 946 M€ — les réserves en devises ont augmenté de 510 M€ ;
  • Créances sur le FMI : 15 579 M€ — les créances sur le Fonds Monétaire International ont diminué de 5 M€ ;
  • Autres avoirs de réserve : 1 652 M€ — les autres avoirs de réserve ont augmenté de 93 M€.
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