France : Bercy publie son rapport annuel sur le contrôle IEF en 2021

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance (Bercy) publie ce jeudi 17 mars le premier rapport d’activité de la direction générale du Trésor sur le contrôle IEF. Ce document contient les principales données statistiques et retrace les évolutions de la politique de contrôle IEF en 2021. Le contrôle des investissements étrangers en France (IEF) a connu une activité record en 2021, avec 328 dossiers déposés, en augmentation de 31 % par rapport à 2020.

Le dispositif a permis cette année encore au Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance, d’assurer la préservation  de l’ordre public, de la sécurité publique et des intérêts de la défense nationale.  124 opérations d’investissement étranger ont ainsi été autorisées en 2021, et les autorisations ont été assorties de conditions dans un peu plus de la moitié des cas.

Face à la crise sanitaire

« Le contrôle IEF a su s’adapter aux enjeux soulevés par la crise sanitaire en 2021 pour protéger nos actifs stratégiques. Ce renforcement du contrôle n’a toutefois pas nui à l’attractivité croissante de la France pour les investissements étrangers », déclare Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance.

L’abaissement du seuil de 10 % des droits de vote déclenchant le contrôle dans les sociétés cotées a été prorogé jusqu’au 31 décembre 2022 et la protection de la santé publique par le contrôle IEF a été renforcée dans les biotechnologies, secteur dans lequel la moitié des opérations présentait des risques pour la sécurité publique en 2021.

A l'échelle européenne

La France a également été très présente dans les discussions européennes et internationales sur le filtrage des investissements étrangers, et a participé activement au mécanisme de coopération européenne instauré par le règlement UE sur le filtrage des IDE. « Cette coopération a permis d’insuffler une dynamique à l’échelle européenne, et une majorité d’Etats membres est aujourd’hui dotée d’un mécanisme de filtrage. Cet élan doit se poursuivre », affirme Bruno Le Maire.

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France : quelle situation mensuelle budgétaire au 31 janvier 2022 ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Ministère chargé des comptes publics — en collaboration avec le Ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance — publie ce mercredi 2 mars une note sur la situation mensuelle budgétaire de la France, en date du 31 janvier 2022. Le solde général d’exécution au 31 janvier 2022 s’établit à -15,9 Mds€ contre -21,9 Mds€ à fin janvier 2020.

Dépenses

Au 31 janvier 2022, les dépenses du budget général (hors prélèvements sur recettes)
s’établissent à 30,6 Md€ contre 32,8 Md€ à fin janvier 2021. Cette diminution tient
principalement à la baisse des dépenses engagées par le Gouvernement pour répondre à la
crise sanitaire et soutenir l’économie (-2,3 Md€ pour financer le fonds de solidarité pour les
entreprises et -0,3 Md€ au titre du dispositif exceptionnel de l’activité partielle).

Recettes

Au 31 janvier 2022, les recettes du budget général (nettes des remboursements et dégrèvements) s’établissent à 23,3 Md€ contre 22,3 Md€ à fin janvier 2021. Les recettes fiscales nettes s’établissent à 22,9 Md€ contre 21,7 Md€ à fin janvier 2021, ce qui correspond à une hausse de 1,3 Md€.

Elle s’explique principalement par l’amélioration des encaissements de 0,7 Md€ sur l’impôt sur le revenu net et de 0,7 Md€ sur l’impôt sur les sociétés net par rapport à janvier 2021. Les recettes non fiscales sont en baisse de -0,2 Md€ par rapport au 31 janvier 2021. Cette diminution s’explique notamment par la baisse des recettes issues du produit du domaine de l’État (-0,1 Md€) et des amendes et sanctions (-0,1 Md€).

Comptes spéciaux

Le solde des comptes spéciaux s’établit à -4,0 Md€ à fin janvier 2022 contre - 6,4 Md€ à fin
janvier 2021. Cette amélioration s’explique principalement par le dynamisme des recettes du
compte d’avances aux collectivités territoriales. En outre, l’amélioration du contexte
économique permet de réduire les avances portées par le compte d’avance à divers services
de l’État ou organismes gérant des services publics (+0,6 Md€ sur le solde).

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France : quelles réserves de change en décembre 2021 ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance publie ce mardi 7 janvier avec la Banque de France une nouvelle note sur le montant des avoirs de réserve officiels et autres avoirs en devises de l’Etat, soit les réserves nettes de change à fin décembre 2021.

Depuis mai 2000, en conformité avec la Norme Spéciale de Diffusion des Données (NSDD) du FMI — telle qu’appliquée au sein du Système Européen de Banques Centrales — les avoirs mensuels de réserves et les disponibilités en devises sont valorisés en euros sur la base des cours de change de fin de mois.

Les réserves en or augmentent

Les avoirs de réserves officiels et autres avoirs en devises s'élèvent à la fin du mois de décembre 2021  à 223 787 M€ (253 461 M$) contre 221 771 M€ (251 998 M$) à la fin du mois de novembre 2021. Cela représente une augmentation de 2 016  M€, qui intègre l’incidence des modalités de valorisation aux cours de change de fin de mois. Les réserves de l'Etat se répartissent comme suit :

  • Réserves en or : 126 079 M€ ;
  • Réserves en devises : 55 250 M€ ;
  • Créances sur le FMI : 40 683 M€ ;
  • Autres avoirs de réserve : 1 775 M€.

Dans ce cadre, les réserves en or ont augmenté de 2 442 M€. Les réserves en devises ont diminué 659 M€. Les créances sur le Fonds Monétaire International (FMI) ont augmenté de 277 M€ et les autres avoirs de réserve ont diminué de 44 M€.

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Contrôle fiscal 2020 : Bercy en a réalisé plus de 365 000, malgré la crise sanitaire

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le ministère de l'Économie et des Finances de la République française (Bercy) publie ce mardi 20 avril une note sur les résultats du contrôle fiscal en 2020. Dans un contexte de crise économique et sanitaire, Bercy poursuit sa la lutte contre la fraude fiscale. Les opérations de contrôle et les procédures de recours après contrôle ont été suspendues entre mars et juin 2020. Ils ont repris progressivement entre juillet et septembre 2020.

Plus de 365 000 contrôles

Face à la crise sanitaire, les agents chargés du contrôle fiscal ont été mobilisés pour appuyer les mesures de soutien à l’économie : début 2021, plusieurs centaines d’agents du contrôle fiscal sont mobilisés sur d’autres missions, dont une cinquantaine au sein de la cellule dédiée pour traiter les aides les plus importantes du Fonds de solidarité. 365 200 contrôles ont été menés en 2020 malgré le contexte sanitaire (-17 % par rapport à 2019).

Le montant des sommes mises en recouvrement a ainsi diminué de 30 % pour atteindre 8,2 Mds€.  Compte tenu de la difficulté à organiser des contrôles directement au sein des entreprises, la priorité a été donnée aux contrôles sur pièces, dont le nombre n’a diminué que de 5 % par rapport à 2019. En 2020, les encaissements suite à contrôle fiscal atteignent 7,79 Mds€ soit un niveau proche de ceux de l’année 2018 (7,73 Mds€).

Le recouvrement des sommes dues après contrôle s’est amélioré avec un taux brut de recouvrement passant de 51 % à 59 %. L’activité juridictionnelle s’est également maintenue malgré la situation sanitaire : 1 484 dossiers d’escroquerie ou de fraude fiscale démontrée ou présumée ont conduit à une saisine de l’autorité judiciaire. Le nombre de procédures de « police fiscale » (présomptions caractérisées de fraude) se maintient.

Face à la crise sanitaire...

En 2020, la crise sanitaire a appelé « une attitude bienveillante des services de contrôle à l’égard des contribuables de bonne foi qui se trouvaient en grande difficulté financière », rappelle Bercy. Dès l'été 2020, les contrôles ont privilégié les dossiers frauduleux ou ceux encadrés par des délais légaux. Le contrôle des personnes physiques non affectées par la crise, notamment dans le domaine patrimonial (successions, IFI, etc.), et celui des dispositifs d’urgence ont été privilégiés.

S’agissant du fonds de solidarité, 43 500 contrôles a posteriori ont conclu à des versements indus pour 64 M€ entre avril 2020 et avril 2021. L’action de contrôle a priori a permis d’éviter des paiements immédiats pour près de 1,8 million de demandes. La priorité a été donnée à la programmation des contrôles sur la base de l’analyse de données de masse (datamining) : le nombre de dossiers identifiés a augmenté de 50 % (150 000 dossiers, contre 100 000 en 2019) et cette méthode de programmation représente désormais près d’un tiers des contrôles contre 22 % en 2019.

Aujourd’hui, une centaine de modèles statistiques ou de requêtes correspondant à autant de risques fiscaux ont été construits et permettent de détecter des fraudes graves, des incohérences ou de simples erreurs. Les enjeux de soutien aux entreprises ont permis d’aller plus loin, en 2020, dans la construction de la nouvelle relation de confiance entre les usagers et l’administration fiscale en approfondissant la dynamique de transformation du contrôle fiscal.

...transformer le contrôle fiscal

Le nombre de contrôles qui se sont conclus par une acceptation du contribuable a encore progressé en 2020. En particulier, les régularisations en cours de contrôle ont représenté près de 40 % des contrôles à distance (+11 points) et 17 % des contrôles dans l’entreprise (+2 points) : cela représente 2,1 Md€ de droits et intérêts régularités depuis le 1er janvier 2019. Le nombre de transactions dans le cadre d’un contrôle sur pièces a également progressé de 41 % (555 transactions).

L’application systématique de la garantie fiscale dans tous les dossiers éligibles amplifie le dialogue avec les contribuables  et renforce la sécurité juridique. Ce mécanisme par lequel  l’administration accorde une garantie sur les points examinés dans le cadre d’un contrôle et n’ayant pas donné lieu à rectification, concerne près de deux entreprises vérifiées sur trois.  

« 2020 n’a pas été une année noire pour le contrôle fiscal : au contraire, les nouveaux impératifs de soutien aux entreprises ont accéléré sa transformation. Les moyens déployés pour lutter contre la fraude, notamment par le traitement des données de masse, ont permis de cibler davantage les contrôles tout en consolidant les acquis de la nouvelle relation de confiance entre les usagers et l’administration fiscale », conclut Olivier Dussopt, Ministre délégué auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, chargé des Comptes publics.

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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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France : quelles réserves nettes de change en décembre 2020 ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance publie ce vendredi 15 janvier avec la Banque de France une nouvelle note sur le montant des avoirs de réserve officiels et autres avoirs en devises de l’Etat, soit les réserves nettes de change à fin août 2020.

Depuis mai 2000, en conformité avec la Norme Spéciale de Diffusion des Données (NSDD) du FMI — telle qu’appliquée au sein du Système Européen de Banques Centrales — les avoirs mensuels de réserves et les disponibilités en devises sont valorisés en euros sur la base des cours de change de fin de mois.

Hausse des réserves

Les réserves nettes de change de l'Etat s'élèvent à la fin du mois de décembre 2020 à 189 505 M€ (224 590 M$) contre 184 510 M€ (221 043 M$) à la fin du mois de novembre 2020, soit une augmentation de 4 995 M€. Ces chiffres intègrent — comme indiqué ci-dessus — l’incidence des modalités de valorisation aux cours de change de fin de mois. Les réserves nettes de l'Etat se répartissent comme suit :

  • Réserves en or : 120 926 M€ ;
  • Réserves nettes en devises : 51 436 M€ ;
  • Position de réserve au FMI : 6 128 M€ ;
  • Avoirs en DTS : 9 456 M€ ;
  • Autres avoirs de réserve : 1 559 M€.
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ESS : Bercy et la Banque des Territoires lancent une plateforme qui recense les aides face au Covid-19

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Secrétariat d’État à l’Économie sociale, solidaire et responsable (ESS) et la Banque des Territoires annoncent ce jeudi 10 décembre le lancement d'une plateforme destinée à faciliter l’identification des aides d’urgence disponibles pour les structures de l’ESS. Cet outil recense l’ensemble des aides d’urgence : fonds de solidarité, reports de charges, activité partielle, dispositifs sectoriels ou fonds régionaux. La plateforme sera mise à jour en fonction de l’évolution des mesures et plans gouvernementaux.

Identifier les aides disponibles

Il s'agit d’un travail collaboratif entre le Secrétariat d’État et la Banque des Territoires. « Les structures de l’ESS sont particulièrement mobilisées pendant cette crise mais aussi particulièrement touchées (...) Il faut aussi que ces acteurs identifient les mesures de soutien : nous devons leur faciliter la tâche en leur indiquant clairement les solutions qui s’offrent à eux et comment les solliciter », déclare Olivia Grégoire, secrétaire d’État à l’ESS.

Afin d’encourager le recours aux mesures d’urgence et de faciliter tant leur compréhension que leur prise en main, par les structures de l’ESS, la plateforme personnalise la réponse en fonction d’un ensemble de critères : type de structure, taille, secteur, difficultés rencontrées… L’objectif est de fournir rapidement un état des lieux personnalisé de l’ensemble des aides ouvertes (montant, nature) et des points de contact.

Nourrir le dispositif UrgencESS

Cette initiative intervient dans le cadre du dispositif UrgencESS qui vise à soutenir les structures de l’ESS pendant la crise sanitaire. Il fonctionne notamment au moyen d’une cellule de crise hebdomadaire, d’un numéro vert et contact mail (infocovid.ess@cabinets.finances.gouv.fr), et d’un document de synthèse des dispositifs dédiés à l’ESS mis à jour en fonction de l’évolution des mesures gouvernementales.

« De nombreux dispositifs d’aide ont été conçus ces derniers mois pour permettre aux acteurs économiques de traverser la crise. Les structures de l’ESS sont un maillon essentiel du tissu économique et elles ont besoin d’être accompagnées pour savoir comment en bénéficier. Avec cette nouvelle plateforme, nous donnons aux acteurs de l’ESS un outil précieux pour mieux identifier les aides auxquelles ils sont éligibles », indique Olivier Sichel, directeur de la Banque des Territoires.

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Egalité des chances économiques : un appel à projets pour des contrats à impact

La Rédaction
Le Courrier Financier

Olivia Grégoire, Secrétaire d’État à l’Économie sociale, solidaire et responsable, lance ce mardi 24 novembre un nouvel appel à projets sur l’égalité des chances économiques, afin de poursuivre le développement des contrats à impact. Cet appel à projets répond aux difficultés que pose la crise dans la pleine participation de tous les citoyens à l'économie française, notamment sur leur possibilité d’entreprendre ou de travailler.

10 millions d'euros

Avec une enveloppe de 10 millions d’euros, cet appel à projet sera opéré depuis le ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance. Objectif, soutenir le passage à l’échelle de solutions innovantes grâce à trois grandes thématiques : la non-discrimination à l’embauche et dans les parcours professionnels, le développement de l’entrepreneuriat dans les zones rurales et urbaines prioritaires, et la lutte contre l’exclusion financière.

« Ce nouvel appel à projet soutient la dynamique des contrats à impact afin d’en faire un levier de l’évolution et de l’évaluation de nos politiques publiquesA un moment où notre économie traverse une crise économique et sociale inédite, c’est un signe fort pour encourager l’émergence d’outils que l’Etat n’a pas nécessairement à sa disposition », explique Olivia Grégoire.

Un premier contrat

Le contrat à impact permet à l’Etat de donner leur chance à ces structures pour se développer auprès d’un public ou d’un territoire élargis : le projet est financé par un ou des investisseurs privés — qui ne sont remboursés par l’Etat qu’en fonction de la réussite du projet, évalué sur la base d’indicateurs définis en amont. Un premier contrat à impact, opéré par l’Ademe, a été lancé en septembre dernier sur l’économie circulaire.

Pour ce nouvel appel à projets sur l’égalité des chances économiques, les candidats ont trois mois, du 24 novembre 2020 au 24 février 2021, pour déposer leur projet en ligne. Avec des premiers contrats signés au printemps 2021 et de premiers résultats attendus pour mars 2022, le contrat à impact valorisera les initiatives locales des acteurs de terrain.

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France : quelles réserves nettes de change en septembre 2020 ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance publie ce jeudi 15 octobre avec la Banque de France une nouvelle note sur le montant des avoirs de réserve officiels et autres avoirs en devises de l’Etat, soit les réserves nettes de change à fin août 2020.

Depuis mai 2000, en conformité avec la Norme Spéciale de Diffusion des Données (NSDD) du FMI — telle qu’appliquée au sein du Système Européen de Banques Centrales — les avoirs mensuels de réserves et les disponibilités en devises sont valorisés en euros sur la base des cours de change de fin de mois.

Réserves nettes de change

Les réserves nettes de change de l'Etat s'élèvent à la fin du mois de septembre 2020 à 196 141 M€ (229 641 M$) contre 198 158 M€ (236 599 M$) à la fin du mois d’août 2020, soit une diminution de 2 017 M€, qui intègre l’incidence des modalités de valorisation aux cours de change de fin de mois. Les réserves nettes de l'Etat se répartissent comme suit :

  • Réserves en or : 126 047 M€ ;
  • Réserves nettes en devises : 53 224 M€ ;
  • Position de réserve au FMI : 5 635 M€ ;
  • Avoirs en DTS : 9 724 M€ ;
  • Autres avoirs de réserve : 1 511 M€.

Du fait de l’absence fin septembre de sorties temporaires d’actifs financiers en devises, le montant des réserves nettes de change est ce mois-ci identique à celui des réserves officielles de change, publiées le 7 octobre 2020.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Covid-19 : travailleurs frontaliers, les accords se prolongent en 2020

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier

Le Ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance annonce ce lundi 31 août la prolongation des dispositions qui concernent les travailleurs frontaliers et transfrontaliers. Dans un contexte de lutte contre le Covid-19, les accords amiables conclus avec l’Allemagne, la Belgique, le Luxembourg et la Suisse, continueront de s’appliquer jusqu’au 31 décembre 2020.

Confinement et imposition

Ces accords avaient été pris en mars dernier. Objectif, que les personnes bénéficiant des régimes spécifiques d’imposition, prévus pour les travailleurs résidant et travaillant dans les zones frontalières (« régimes frontaliers »), puissent continuer à en bénéficier, même si elles sont conduites à demeurer chez elles pendant la crise sanitaire liée au Covid-19.

Des accords ont également été conclus pour les travailleurs transfrontaliers non éligibles au bénéfice de ces régimes frontaliers d’imposition. Les accords prévoient que les jours travaillés à domicile — du fait des recommandations et consignes sanitaires liées à l’épidémie de Covid-19 — pourront, sur option, être considérés comme des jours travaillés dans l’Etat où elles exercent habituellement leur activité et y demeurer imposables.

Favoriser le télétravail

En raison du contexte sanitaire actuel, la France et ces trois Etats sont convenus que les accords continueront de s’appliquer jusqu’au 31 décembre 2020. Enfin, s’agissant du Luxembourg, la convention fiscale du 20 mars 2018 prévoit que les travailleurs résident de France peuvent télétravailler depuis leur domicile au profit de leur employeur luxembourgeois tout en demeurant imposables au Luxembourg, dans la limite de 29 jours par an.

L’accord amiable entre la France et le Luxembourg en date du 16 juillet 2020 est venu préciser que l’épidémie de Covid-19 constitue un cas de force majeure en dehors de la volonté de l’employeur et du travailleur et que la période comprise entre le 14 mars 2020 et le 31 août 2020 inclus n’est pas prise en compte pour le calcul du décompte des 29 jours. Par un nouvel accord en date du 27 août, la France et le Luxembourg conviennent d’étendre cette période au 31 décembre 2020 inclus.

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Budget de l’Etat : comment la crise sanitaire pèse-t-elle sur les comptes ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le ministère chargé des Comptes Publics publie ce mardi 4 août une note sur la situation budgétaire de l'Etat au 30 juin 2020. Le solde général d''exécution à cette date s’établit à -124,9 Md€ contre -77,3 Md€ à fin juin 2019. Cet écart s’explique principalement par les effets de la crise économique, liée à la pandémie du Covid-19.

Source : ministère de l'Economie des Finances et de la Relance
Source : ministère de l'Economie des Finances et de la Relance

Covid-19, dépenses en hausse

Au 30 juin 2020, les dépenses du budget général — hors prélèvements sur recettes — s’établissent à 198,5 Md€ contre 174,2 Md€ à fin juin 2019. Cette augmentation tient principalement aux dépenses engagées par le Gouvernement pour répondre à la crise économique.

Ces dépenses exceptionnelles représentent +13,5 Md€ au titre du dispositif exceptionnel de chômage partiel et +4,9 Md€ pour financer le fonds de solidarité pour les entreprises. La hausse des dépenses s’explique également par des décalages calendaires.

Source : ministère de l'Economie des Finances et de la Relance
Source : ministère de l'Economie des Finances et de la Relance
Source : ministère de l'Economie des Finances et de la Relance

Impact du recul de la TVA

Au 30 juin 2020, les recettes du budget général (nettes des remboursements et dégrèvements) s’établissent à 125,8 Md€ contre 142,7 Md€ à fin juin 2019. Les recettes fiscales nettes à fin juin 2020 diminuent de 14,4 Md€ par rapport à fin juin 2019.

Cette baisse s’explique principalement par celle des recettes nettes de TVA (-15,5 Mds€) du fait des effets conjoints de la contraction de l’activité économique, de l’accélération des remboursements de crédits de TVA aux entreprises, ainsi que de reversements plus précoces et plus importants à l’ACOSS compensant les exonérations de cotisations sociales.

Source : ministère de l'Economie des Finances et de la Relance
Source : ministère de l'Economie des Finances et de la Relance

Recettes fiscales en baisse

Les encaissements de TICPE diminuent de 1,8 Md€ par rapport à fin juin 2019, du fait d’une moindre consommation de carburants. Signe d’une reprise de l’activité, les recettes fiscales nettes du mois de juin 2020 sont néanmoins équivalentes à celles du mois de juin 2019. En revanche, les recettes non fiscales sont en baisse de 2,5 Mds€ par rapport à fin juin 2019.

Cette contraction s’explique principalement par la diminution de 4,2 Md€ des produits des participations, compensée en partie par l’amélioration de 2,1 Md€ des produits notamment du fait de la signature d’une convention judiciaire d’intérêt public (CJIP) avec l’entreprise Airbus le 29 janvier 2020 et de plusieurs sanctions prononcées par l’autorité de la concurrence.

Comptes spéciaux

Par ailleurs, le solde des comptes spéciaux s’établit à -23,6 Md€ au 30 juin 2020 contre -16,7 Md€ à fin juin 2019.

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