Investissement dans le non-coté : inciter plutôt qu’imposer

Stéphane Fantuz
CNCEF Patrimoine
Suite à l’adoption de la loi industrie verte, un projet d’arrêté du gouvernement veut imposer des parts de non-coté dans les contrats d’assurance-vie et d'épargne retraite. Stéphane Fantuz, Président de la CNCEF Patrimoine s’oppose à ce qu’il considère comme une économie de conseils administrés où l'épargnant serait obligé d’investir dans des profils risqués.
Lire (2 min.)

La fugue des taux d’intérêt: les rendements obligataires sont de retour, mais le thème est-il vraiment le même ?

Philippe Noyard
CANDRIAM
Les rendements obligataires sont de retour, mais pas tout à fait comme précédemment. Dans une fugue, le thème se répète. Si les hausses de taux d’intérêt sont un thème que les marchés connaissent déjà, cette fois la différence de tempo peut complètement en modifier le son. Ecoutez attentivement, la sélectivité fera toute la différence.
Lire (6 min.)

Private Equity : Archinvest, une nouvelle plateforme pour les CGP

La Rédaction
Le Courrier Financier

Émilie Loyer-Buttiaux et Pierre-Olivier Desplanches annoncent ce lundi 3 octobre le lancement d'Archinvest. Cette plateforme d’investissement donne accès à une offre indépendante de fonds de Private Equity. Archinvest s’adresse aux Conseillers en Gestion de Patrimoine (CGP) et aux Family Offices qui souhaitent proposer à leurs clients d’investir en Private Equity.

Objectif, leur permettre d’investir à partir de 100 000 euros dans une gamme complète de fonds qui couvrent l’ensemble des stratégies du Private Equity (LBO, Infrastructure, Growth, Dette privée, Immobilier) sur toutes les géographies (France, Europe, États-Unis, Israël). Les fonds sélectionnés sur Archinvest étaient historiquement réservés aux investisseurs institutionnels.

La genèse de la plateforme Archinvest

Le lancement d’Archinvest vient concrétiser l’accélération de la stratégie historique de co- investissements en Venture Capital co-fondée par Émilie Loyer-Buttiaux (sous le nom « French Partners »). Depuis 5 ans, son équipe a investi 80 millions d’euros aux côtés d’une communauté d’entrepreneurs et de Family-Offices, dans une quarantaine de jeunes sociétés prometteuses.

Fort de ce succès et de l’appétit croissant des investisseurs particuliers pour le Private Equity, Pierre-Olivier Desplanches (investisseur en LBO depuis 20 ans, dont 18 ans au sein du fonds Carlyle à Paris) et Aymeric Plassard (ex-Directeur Finance et Opérations chez Weinberg Capital, PAI Partners et Quaero) ont rejoint Archinvest pour développer ces nouvelles stratégies.

Société de Gestion agréée par l’AMF depuis 2022, Archinvest a récemment recruté 2 responsables commerciaux pour accompagner le développement en France et en Europe. Archinvest est également soutenue par Nicolas Macquin, co-investisseur historique, ainsi que par plusieurs Family Offices et entrepreneurs français de renom.

L’équipe de gestion ambitionne de lever 100 millions d’euros lors de sa première année d’opération et elle investira personnellement dans chacun des fonds disponibles sur la plateforme. En parallèle de cette activité de distribution de fonds, Archinvest poursuivra son activité historique de co-investissements (PME et start-ups).

Engagement initial de 100 000 euros

« Alors que les investisseurs institutionnels sont déjà exposés de manière significative au Private Equity (jusqu’à 30 % de leurs portefeuilles) depuis des décennies, les investisseurs particuliers et leurs conseillers financiers ont historiquement été confrontés à des barrières à l’entrée telles que le ticket minimum d’investissement ou encore la difficulté d’accéder aux gérants de premier plan » déclare Émilie Loyer-Buttiaux, co-fondatrice de la plateforme.

La plateforme d’Archinvest offre aujourd’hui un accès exclusif aux meilleurs fonds sélectionnés parmi plus de 5 000 fonds de Private Equity au niveau mondial. Grâce à sa longue expérience du secteur, l’équipe sait en effet identifier, de façon rigoureuse et indépendante, les meilleurs gérants mondiaux, tels que PAI Partners, Carlyle, Bridgepoint, et IK Partners, déjà accessibles aujourd’hui sur la plateforme Archinvest.

L’offre d’Archinvest s’articule autour de trois produits : un produit « Multi-Fonds », un produit « Fonds Unique » et un produit « Co-Investissements ». Cette offre complète proposée en architecture ouverte aux Conseillers en Gestion de Patrimoine et aux Family Offices leur permet de répondre à l’ensemble des besoins de leurs clients à partir d’un engagement initial de 100 000 euros (soit 25 000 euros annuels, investis sur 4 ans).

Archinvest a également développé une interface 100 % digitale dédiée aux distributeurs qui leur permet de gérer de manière simple et efficace les différentes étapes du processus d’investissement. Les distributeurs et leurs clients ont ainsi accès à tout moment à un reporting personnalisé et exhaustif sur leurs investissements en Private Equity.

Private Equity responsable et liquide

L'équipe d’Archinvest a développé une conviction forte sur les bénéfices des investissements responsables. « Dans un contexte réglementaire encore naissant, Archinvest sélectionne les fonds qui ont fait de l’ESG un axe central de leur développement. Ce nouveau critère d’analyse était jusqu’ici peu utilisé par les autres plateformes de distribution de fonds d’investissements », explique Pierre-Olivier Desplanches , co-fondateur d’Archinvest.

A court terme, Archinvest fera ses meilleurs efforts pour offrir des solutions de liquidité à ses investisseurs pendant la durée de leurs investissements. Au cours du temps, la densification de la base d’investisseurs facilitera et automatisera la possibilité de revendre ses lignes d’investissement directement sur la plateforme Archinvest, tout comme les plateformes de marchés le font déjà pour les sociétés cotées.

L’intérêt des investisseurs privés pour le Private Equity s’est régulièrement renforcé depuis plusieurs années, du fait de sa surperformance financière par rapport aux autres classes d’actifs et de sa moindre volatilité que celle des marchés cotés. Grâce à Archinvest, les investisseurs particuliers et leurs conseillers financiers bénéficient maintenant du meilleur accès à cette classe d’actif dynamique, de façon simple et indépendante.

Lire (5 min.)

Financière Monceau Corporate Finance change de nom et devient Translink CF France

La Rédaction
Le Courrier Financier

Financière Monceau CF — conseil M&A indépendant sur le segment Small & Midcap — a annoncé ce jeudi 5 mai renforcer ses liens avec Translink Corporate Finance. Après être devenue en 2017 le représentant exclusif de cette société en France, Financière Monceau CF en adopte le nom et se renomme Translink CF France.

Cette étape lui permet d’affirmer son développement cross-border, et de nourrir sa culture entrepreneuriale. « En tant que conseil M&A de référence, nous souhaitons accompagner nos clients dans leur croissance et évolution, qui passent par des opérations haut de bilan, incluant de plus en plus des contreparties internationales et nécessitant donc la force de frappe d’un groupe mondial intégré », déclare Marc Irisson, président de Translink CF France.

Focus sur Translink Corporate Finance

Fort de 50 ans d’existence sur le marché, Translink Corporate Finance compte parmi les principaux acteurs internationaux du M&A smidcap, regroupant 350 banquiers d’affaires dans 30 pays, et combine ses fortes expertises sectorielles que sont la santé, l’industrie, la logistique, les TMT et l’énergie-environnement avec son empreinte locale pour un accompagnement sur mesure à l’international. Translink CF France réalise déjà plus d’un tiers de ses opérations M&A avec des contreparties internationales, et même 50 % de ses transactions depuis début 2022.

La structure française, regroupant désormais plus de 20 collaborateurs, est pilotée par ses associés Marc Irisson, Mathieu Lemesle, Jacques-Henri Rième, Tanguy du Chesnay et Lina Ismail. Elle œuvre en tant que conseil financier sur des transactions M&A et des opérations financières (LBO, OBO, etc.) pour des sociétés valorisées entre 10 M€ et 200 M€ et sur des levées de fonds pour des tours de financement de 6 M€ à 40 M€.

Déployer sa nouvelle stratégie M&A

Cette nouvelle configuration, effective ce printemps, renforce la capacité de l’équipe à appuyer ses clients — groupes familiaux, entrepreneurs, ETI, fonds d’investissement — dans la conduite de l’ensemble de leurs opérations, du build-up international à la cession, en passant par la recomposition de capital.

Leurs clients pourront ainsi accéder à des informations sur le tissu local d’entreprises par les différents bureaux et déployer plus rapidement leur stratégie M&A sur les géographies visées. « A titre illustratif, nous avons conclu un LBO d’une société française en juillet 2021 avec le soutien de LBO France, et nous venons de finaliser l’acquisition de l’un de ses principaux concurrents espagnols ce mois-ci », précise Jacques-Henri Rième.

Au-delà de cette mue, Translink CF France souhaite ancrer son esprit « boutique M&A » et continuer d’incarner des valeurs fortes de bienveillance, d’intégrité, d’humilité et d’efficacité qui lui ont permis une forte croissance ces dernières années, attirant clients et nouveaux talents, qui sauront voir, en cette nouvelle dimension internationale, des opportunités accrues et un accompagnement dans la durée.

Lire (3 min.)

Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

Lire (3 min.)

La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

Lire (2 min.)

Dividendes 2020 : feu vert pour les financements à effet de levier ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le cabinet d’avocats CMS Francis Lefebvre Avocats — spécialiste des affaires internationales — publie ce mercredi 15 avril une note au sujet de l'encadrement des dividendes 2020. Dans le cadre de la crise sanitaire liée au coronavirus, l'Etat français a prolongé ses mesures de soutien aux entreprises. De quoi poser un certain nombre de questions.

La déclaration du ministre de l'Economie du 27 mars 2020 aux termes de laquelle « les entreprises qui demandent l'aide de l'Etat ne devront pas verser de dividendes » a fait naître l'inquiétude dans le monde des financements structurés. Notamment pour les opérations à effet de levier, au premier rang desquelles les opérations « Leveraged Buy-Out » (LBO).

Communication gouvernementale

Les acteurs de ces opérations — où la remontée des dividendes est essentielle en ce qu'elle est la source principale (sinon exclusive) de remboursement de la dette bancaire d'acquisition — craignaient d'avoir à choisir entre versement de dividendes et mesures de soutien en trésorerie.

La publication le 2 avril 2020 par le Gouvernement d'un document intitulé « Engagement de responsabilité pour les grandes entreprises bénéficiant de mesures de soutien en trésorerie » devrait apaiser ces inquiétudes, car y sont précisés notamment les aspects suivants du dispositif.

Bien que dépourvu de valeur normative, le dispositif esquissé doit rassurer les acteurs des financements à effet de levier. Ils ne devraient pas être contraints de choisir entre le bénéfice des mesures de soutien de l'Etat et les remontées de dividendes nécessaires au fonctionnement de telles opérations.

Caractéristiques du dispositif

Objectif. Les grandes entreprises bénéficiant d'une mesure de soutien en trésorerie — qu'il s'agisse d'une demande de report d'échéance fiscale et sociale ou d'un prêt garanti par l'État (PGE) — doivent s'engager à compter du 27 mars 2020 à ne pas verser de dividendes à leurs actionnaires (hors obligations légales) et à ne pas procéder à des rachats d'actions.

Entreprises visées. Seules les « grandes entreprises » sont soumises à cet engagement. Cela vise aussi bien une entreprise indépendante qu'un groupe de sociétés qui employait au moins 5 000 salariés ou générait un chiffre d'affaires consolidé supérieur à 1,5 milliard d'euros en France au titre du dernier exercice clos. S'agissant d'un groupe, l'engagement concerne toutes les entités françaises du groupe ; et ce, même si seulement certaines de ces entités bénéficient d'une mesure de soutien en trésorerie.

Champ et forme de l'engagement : l'engagement doit s'entendre largement : outre le versement de dividendes, toutes les autres formes de distributions en numéraire ou en actions et, notamment, les acomptes sur dividendes ou les distributions exceptionnelles de réserves sont interdites. Le document indique que cet engagement sera formalisé. S'agissant par exemple d'un PGE, l'engagement doit faire l'objet d'une clause résolutoire qui serait introduite dans le contrat au moment de l'instruction de la demande de prêt par les services du ministère de l'Economie et des Finances ; ce qui ne manque pas de susciter des interrogations.

Autorisation des dividendes intragroupe. Toutefois, à titre d'exception, le communiqué du Gouvernement précise que les distributions de dividendes intragroupe sont autorisées lorsqu'elles ont « pour effet au final de soutenir financièrement une société française (notamment lui permettre de respecter ses engagements contractuels vis-à-vis de ses créanciers) ». Cette précision semble destinée à exclure de l'interdiction les financements à effet de levier.

Sanctions. Le non-respect de cet engagement de solidarité fera l'objet de sanctions allant, en matière de PGE, du refus d'octroi de la garantie de l'Etat au remboursement immédiat de l'intégralité des sommes prêtées. Si l'entreprise a sollicité des reports d'échéances, l'absence d'engagement ou le non-respect de cet engagement lui fera perdre le bénéfice d'un accord de délai pour l'échéance reportée et l'exposera à des majorations de retard.

Lire (5 min.)

Axialease réorganise son capital et s’associe à Crédit Mutuel Equity

La Rédaction
Le Courrier Financier

Axialease — spécialiste de la location financière dédiée aux entreprises — annonce ce jeudi 23 janvier la réorganisation de son capital. L'entreprise fondée en 2008 s'associe avec Crédit Mutuel Equity — filiale dédiée au capital-investissement du groupe Crédit Mutuel — pour réaliser son premier rachat avec effet de levier (LBO).

Axialease s’est fortement développé ces dernières années sous l’impulsion de son dirigeant actuel, Sébastien Luyat. L'entreprise a notamment développé son expertise dans les domaines de l'IT, de la santé et du médical, des biens d’équipement et du matériel industrie. Axialease revendique désormais près de 80 M€ de chiffre d’affaires.

Le rôle de Crédit Mutuel Equity

Cette opération a été intermédiée par Edmond de Rothschild, banque privée suisse. Objectif, permettre à Sébastien Luyat de prendre le contrôle du groupe en organisant la sortie de son co-actionnaire historique. Crédit Mutuel Equity accompagne cette réorganisation capitalistique en tant qu’actionnaire minoritaire, avec un ticket d’investissement de 4,7 M€.

Ce premier tour de table embarque également trois managers clés. Il s'agit du Directeur Commercial, de la Directrice Financière, et d'une Directrice d’Agence. Une dette levée auprès de la banque française Société Générale complète les financements mis en place.

100 M€ de chiffre d’affaires

Axialease veut poursuivre sa stratégie de croissance sur un marché bien orienté où les entreprises valorisent de plus en plus la flexibilité et les services proposés par la location financière évolutive. Sébastien Luyat ambitionne de dépasser les 100 M€ de chiffre d’affaires d’ici 2022, en associant croissance organique et consolidation de marché.

« Les feux sont au vert. De nombreux projets sont d’ores et déjà engagés : élargissement de notre offre à de nouveaux secteurs d’activité, ouvertures d’agences (8 en France et 1 implantation en Belgique à date), poursuite de notre développement à l’Europe, nouveaux partenariats avec certains fournisseurs clés, opérations de croissances externes à l’étude », explique Sébastien Luyat, Président d’Axialease.

Lire (2 min.)

Naxicap Partners entre au capital de Keys Asset Management

La Rédaction
Le Courrier Financier

Naxicap Partners — filiale de capital investissement de Natixis — annonce ce mardi 9 avril son entrée au capital du Groupe Keys Asset Management (AM), spécialiste de la gestion d’actifs immobiliers. Fondé en 2011, Keys AM compte une soixantaine de collaborateurs et gère 1,3 milliard d’euros d’actifs pour le compte d’investisseurs professionnels et assimilés. Depuis sa création, le Groupe a connu une forte croissance grâce à une stratégie de collecte ciblée et un développement maitrisé de sa base de souscripteurs.

Consolider et diversifier les métiers du Groupe

Cette opération de LBO primaire associe les dirigeants fondateurs, qui conservent une participation très significative au capital du Groupe, et les principaux cadres de direction. Elle doit permettre au Groupe d’accélérer son développement dans un contexte de croissance forte des produits immobiliers dans les portefeuilles d’épargne des investisseurs français. « Nous souhaitons soutenir le management dans la réalisation d’acquisitions en vue de consolider et diversifier les métiers du Groupe. », déclare Laurent Chouteau, Directeur chez Naxicap Partners.

Le Groupe développe une approche centrée sur quatre métiers : la gestion de foncières, la revalorisation d’actifs (ou "Private Equity immobilier"), le financement d’opérations de développement et le conseil en capital-investissement. Cette approche multi-stratégique lui permet d’intervenir sur une grande variété d’actifs : bureaux, commerces, logements, locaux d’activités, résidences étudiantes, seniors, tourisme, etc.

Lire (2 min.)

LBO : Andera Partners cède sa participation dans le Groupe Scalian, et réinvestit aux côtés de Cobepa

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le FPCI Winch Capital 3 — géré par l’équipe Mid Cap d’Andera Partners — annonce ce jeudi 21 mars céder sa participation dans le Groupe Scalian, société de conseil spécialisée dans les systèmes numériques et le management de la performance. Winch Capital 4 réinvestit dans le cadre de cette opération. Cette cession prend place dans le cadre d’une opération de LBO organisée par Cobepa et l’équipe de management conduite par Yvan Chabanne. Il s’agit de la 5e cession de Winch Capital 3. C'est aussi la 2e en 2019, sur un portefeuille constitué de 18 participations.

Un changement d'échelle réussi en 4 ans

En 2015, le fonds Winch Capital 3 a racheté le Groupe Scalian auprès de son fondateur, dans le cadre d’une opération de MBI conduite par Yvan Chabanne et plusieurs dirigeants du groupe. Cet investissement illustre parfaitement la stratégie d’investissement des fonds Winch Capital : opération primaire, sourcing propriétaire et transformation de l’entreprise. Le Groupe Scalian a ainsi changé d’échelle en 4 ans, une transformation qui s'est réalisée en plusieurs étapes-clés :

  • Une nouvelle gouvernance mise en place dans le cadre d’une transition managériale réussie. Cette opération de MBI a été organisée avec et autour d’Yvan Chabanne — ancien DGA d’Altran — pour qui Scalian était la première expérience entrepreneuriale directe, et de 4 dirigeants qui devenaient actionnaires du groupe. Il s'agissait de Jean-Charles De Borda, Stéphane Garo, Christophe Reybert et Jean-Manuel Silva. Progressivement, cette équipe de management a augmenté sa participation au capital et ce sont plus de 30 autres cadres-clés du groupe qui les ont rejoints dans l’actionnariat de Scalian, diffusant ainsi une nouvelle culture entrepreneuriale .
  • Une forte dynamisation de la croissance organique du groupe, conduite grâce à une nouvelle stratégie commerciale et RH : recrutement d’une DRH Groupe — Caroline Nancy — et création d’un siège parisien pour attirer les talents et prendre des parts de marché en Ile-de-France — qui s’est traduite par une croissance de plus de 20 % par an entre 2015 et 2018 à périmètre constant ;
  • Deux opérations de croissance externe réussies — rachat d’Alyotech en 2016 et CMT+ en 2017 — qui ont permis au pôle Digital Systems d’atteindre une taille critique et à la division Operations Performance d’acquérir une nouvelle brique de compétences ;
  • Une structuration financière du groupe pour accompagner sa croissance, avec le recrutement d’un CFO — David Capdaspe-Lagangue — et un partenariat noué en 2017 avec LGT — associé à Idinvest — pour financer le développement rapide du groupe ;

Un nouveau cap pour le Groupe

Ce changement d’échelle s’est ainsi traduit par une croissance du chiffre d’affaires de 69 M€ à 220 M€ depuis 2015, par une internationalisation réussie et par des effectifs qui sont passés de 950 à 2600 personnes en 4 ans. En 2018, le management a fixé un nouveau cap pour la période 2019-2024, avec un objectif de 500 M€ de chiffre d’affaires.

Dans ce contexte, Andera et le management ont confié un mandat à Natixis Partners pour identifier un nouveau partenaire financier, capable d’accompagner ce nouveau cycle de développement. Cobepa prend ainsi une participation majoritaire dans le Groupe pour l’accompagner dans sa croissance externe et l’accélération de son internationalisation.

Lire (4 min.)

Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

Lire (2 min.)

Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

Lire (2 min.)

Qu’est-ce que le « growth equity » ?

La Rédaction
Le Courrier Financier
Bien qu'il soit encore peu répandu en France, l'investissement de type "growth equity" s'installe peu à peu dans le paysage financier.
Lire (3 min.)

21 Centrale Partners renforce son équipe

La Rédaction
Le Courrier Financier
Forte d’une expérience de plus de dix ans en capital-investissement principalement au sein d’un Fonds international de capital-développement et LBO, Dorothée rejoint une équipe d’investissement déjà composée de huit professionnels expérimentés. En tant que membre senior de l’équipe d’investissement, Dorothée participera au sourcing, à la gestion des investissements ainsi qu’à l’accompagnement des participations de la société de gestion. Son arrivée vient consolider une équipe qui a récemment accueilli deux nouveaux talents avec l’arrivée de Tracy Tran (KPMG) mi-2017 et de Cyriac Schmit (Accuracy) début 2018, tous deux en tant que Chargés d’affaires.
Lire (1 min.)