SCPI de rendement : qui va profiter du nouveau cycle immobilier ?

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Ce jeudi 7 septembre, l'ASPIM et l'IEIF publient les statistiques de performance des fonds immobiliers grand public (SCPI, OPCI, SCI, UC immobilières) au premier semestre 2023. Comment les SCPI de rendement traversent-elles cette période de turbulence ? Quelles perspectives ? Le point avec Le Courrier Financier.
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SCPI de rendement : la bonne santé du marché devrait se poursuivre en 2023

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Le 18 novembre dernier, l’ASPIM et l’IEIF ont publié les statistiques de performances et d’investissements des fonds immobiliers non cotés au troisième trimestre 2022. Quelles perspectives pour les investisseurs ? Le point avec Le Courrier Financier.
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Fonds immobiliers non coté : quelles tendances en 2021 ?

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Le 19 janvier dernier, l'ASPIM et l'IEIF ont publié les chiffres de la collecte 2021 des fonds immobiliers non cotés. Comment se répartit cette collecte ? Quels sont les secteurs qui attirent les investisseurs ? Le point avec Le Courrier Financier.
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SCPI : le marché se porte bien malgré la crise

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
La crise sanitaire n'aura pas eu raison des SCPI, malgré les craintes des investisseurs. Comment se porte le marché au S1 2021 en termes de collecte ? Comment les gérants adaptent-ils leurs investissement à l'économie post-Covid ? Le point avec Le Courrier Financier.
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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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SCPI et OPCI : la collecte s’améliore au T1 2021

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, l'Association française des Sociétés de Placement Immobilier (ASPIM) et l'Institut de l'Epargne Immobilière et Foncière (IEIF) publient les statistiques du marché des parts de SCPI et OPCI grand public au premier trimestre 2021. Quelles sont les dynamiques qui soutiennent la collecte ? Tour d'horizon avec Le Courrier Financier.
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Télétravail : l’IEIF évalue l’impact de la Covid sur la demande de bureaux en Ile-de-France

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Institut de l'Epargne Immobilière et Foncière (IEIF) — centre d’études, de recherche et de prospective indépendant spécialisé en immobilier — publie ce lundi 11 janvier une étude sur l'impact potentiel du télétravail sur le parc et la demande de bureaux en Ile-de-France. Cette étude s'inscrit dans le cadre des travaux conduits pour son Club Analyse & Prévision constitué d’investisseurs institutionnels (français et internationaux), de banques ou encore de promoteurs-constructeurs.

Crise sanitaire et recours au télétravail en 2020

Si le recours au télétravail s’est évidemment amplifié très fortement avec la crise sanitaire, une réduction potentielle du nombre de postes de travail ne se répercute pas de manière symétrique sur les surfaces occupées par les entreprises. Pour ce premier exercice de simulation, l’IEIF a considéré quatre critères principaux impactant la surface de bureaux occupée et a retenu trois scénarios.

Selon ces simulations, l’IEIF estime par exemple sur une base de 41 % des entreprises qui passeraient à deux jours de télétravail par semaine, que le gain de surface envisageable serait de 27 %. Sur le parc de bureaux francilien, cela représenterait 3,3 millions de m2 (soit 6,5 %) et un impact déflationniste sur la demande placée de 14 % par an.

L’impact potentiel du télétravail sur les entreprises — et en conséquence sur le marché des bureaux — doit être apprécié selon plusieurs angles : productivité, rentabilité, créativité, sociabilité, cohésion, partage des valeurs, etc. Il est encore un peu tôt pour dresser un tableau complet.

Par ailleurs, le télétravail a une face bureaux et une face logements, avec des conséquences en termes d’équilibre entre les deux marchés — comme un déplacement de la demande de mètres carrés, mais pas forcément au même endroit — et sur l’évolution de l’offre de logement.

Quel impact potentiel du télétravail sur la demande en bureaux ?

Le télétravail, et de manière plus large les différentes pratiques de travail nomade, ont commencé à prendre de l’ampleur en France depuis 10 ans. Mais selon les estimations, jusqu’à deux tiers des heures « télétravaillées » l’étaient de façon informelle. La prise en compte du télétravail dans la loi, puis les ordonnances Macron, ont permis la mise en place de pratiques plus encadrées, notamment dans le cadre de chartes de télétravail.

Le recours au télétravail s’est évidemment amplifié très fortement avec la crise sanitaire, notamment dans les périodes de confinement : en Ile-de-France, selon IPR, 39 % des salariés ont pu télétravailler, tous secteurs d’activités confondus. Toutefois, la proportion de personnes en télétravail a chuté beaucoup plus fortement en France après la fin du premier confinement que dans les pays où le recours à cette modalité de travail est culturellement plus développé et mieux accepté.

Enfin, si le télétravail permet d’envisager une réduction potentielle du nombre de postes de travail, celle-ci ne se répercute pas de manière symétrique sur les surfaces occupées par les entreprises : il devient essentiel de développer d’autres types d’espaces de convivialité, de réunions, ou encore de créativité afin de développer les interactions indispensables à la vie des entreprises.

Trois scénarios retenus par l'IEIF

Dans ce premier exercice de simulation, l’IEIF a considéré quatre critères principaux qui impactent la surface de bureaux occupée :

  • la part des entreprises qui choisiraient de mettre en œuvre une politique de télétravail et décideraient de manière corrélative de réduire leur empreinte immobilière ;
  • le nombre de jour de télétravail retenu en moyenne au sein de ces entreprises ;
  • la part des emplois de bureaux permettant la mise en place du télétravail au sein de ces entreprises ;
  • le gain de surface envisageable, compte tenu de l’impact de la réduction des postes de travail liée à la mise en place du télétravail, mais également de la nécessité de repenser l’aménagement des espaces de travail, notamment en développant les espaces collectifs.

Dans ce cadre, trois scénarios ont été retenus :

  • un premier scénario « Si la crise n’avait pas eu lieu… », qui prolonge les tendances observées avant 2020, qui se caractérisaient déjà par une montée en puissance progressive, mais réelle, du télétravail et plus largement du travail nomade ;
  • un deuxième scénario « Accélération de la transformation des modes de travail » qui intègre un impact réel, mais non maximaliste, de la crise sanitaire et s’appuie notamment sur une enquête réalisée par Savills en octobre 2020 ;
  • un troisième scénario « Le monde d’après en rupture » qui simule ce qui pourrait advenir si les évolutions accélérées par la crise sanitaire entraînaient une véritable rupture en termes d’organisation du travail, privilégiant de manière beaucoup plus forte le recours au télétravail. Ce scénario s’appuie notamment sur une enquête réalisée par Parella, également en octobre 2020.

Paramètres retenus dans le cadre des scénarios

Quels impacts potentiels sur le marché des bureaux franciliens ?

Pour calculer cet impact, l’IEIF est parti de la dernière estimation du parc de bureaux francilien réalisée par l’ORIE, soit 54,5 millions de m2 au total et 50,9 millions de m2 occupés (en retenant un taux de vacance de 6,6 % fin 2020) et a pris en compte les emplois de bureaux (privés et publics) recensés en Ile-de-France fin 20201, soit 2,5 millions d’emplois. Cela représente un ratio moyen de 20,4 m2 occupés par emploi de bureau, en ce compris les quotes-parts d’espaces communs.

Impact des scénarios sur le parc de bureau francilien

Cet impact déflationniste sur le parc de bureaux franciliens prendra du temps. Les entreprises doivent d’abord définir, puis implémenter une nouvelle organisation du travail, en lien avec leurs stratégies, leurs cultures, les besoins/attentes de leurs salariés, les institutions représentatives du personnel… Elles devront ensuite définir la ou les déclinaisons immobilières de cette nouvelle organisation, en termes de localisation, d’aménagement des espaces de travail, et in fine en termes de surface occupée.

De plus, la mise en œuvre de ces évolutions ne pourra se faire qu’en tenant compte des dates de sortie possible des baux en cours, qui peuvent s’étaler jusqu’à 9 ans (voire plus) pour un certain nombre de grands groupes ayant signé des baux longs. Pour passer des stocks aux flux, l’IEIF a donc considéré que l’impact sur le parc de bureaux francilien se ferait sur 10 ans.

Impact des scénarios sur la demande placée et l’absorption nette

Marché de l'immobilier de bureaux, perspectives pour 2021

Il y a évidemment une corrélation forte entre le niveau potentiel de télétravail et le niveau de richesse et de tertiairisation d’une économie, à laquelle s’ajoutent des explications culturelles et organisationnelles. Les différents scénarios étudiés devront être affinés dans les prochains mois, notamment au regard des orientations qui seront finalement retenues par les entreprises, une fois le contexte très spécifique lié à la crise sanitaire moins présent, mais également sur le plan géographique.

Il est en effet très probable que ces évolutions n’impactent pas de la même manière les différents sous-marchés franciliens. De même, les impacts dans les régions seront différents, notamment en lien avec le niveau de tertiairisation des différentes zones géographiques et de disponibilité de transports en communs maillés.

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L’Institut de l’Epargne Immobilière et Foncière (IEIF) élit son président

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le conseil d'administration de l'Institut de l'Epargne Immobilière et Foncière (IEIF) — centre d'études, de recherche et de prospective indépendant spécialisé en immobilier — a élu ce mercredi 9 septembre son président. Xavier Lépine — ancien Président du Groupe La Française — succède ainsi à Laurent Batsch, qui a présidé l'IEIF pendant 8 ans, et demeure au poste d'administrateur.

Développement de l'IEIF

« Fort de 35 ans d’existence, l’IEIF a engagé depuis plusieurs années de nouveaux développements : élargissement du spectre de ses analyses, digitalisation de ses contenus, lancement de nouveaux services sur le Résidentiel, les financements immobiliers professionnels ou la formation », précise Christian de Kerangal, Directeur général de l’IEIF. Xavier Lépine aidera l'IEIF « renforcer son rôle de think-tank indépendant au service de l’industrie immobilière », ajoute-il.

« Face aux défis majeurs que représentent les mutations de l’économie et de son financement, accélérées par la crise sanitaire, et le rôle clé des différents segments de l’immobilier dans le monde de demain, je suis heureux d’accompagner plus directement le développement de l’IEIF, avec le Conseil et aux côtés de l’équipe de direction, pour conforter son positionnement unique dans l’analyse des tendances fondamentales – macro-économiques, financières, sociétales et environnementales » déclare Xavier Lépine.

Focus sur le profil de Xavier Lépine

Ces 20 dernières années, Xavier Lépine a été Président du Directoire du Groupe La Française — l'un des principaux gestionnaires de capitaux français pour compte de tiers, multi classes d’actifs, dont les encours sous gestion sont passés de 4 Md€ à 70 Md€ sous sa présidence. Auparavant, il a présidé plusieurs sociétés de gestion. Il a notamment créé, développé, puis cédé une société de gestion pionnière en Europe continentale de la gestion de fonds dédiée à la dette souveraine des pays émergents.

Xavier Lépine est également engagé dans de nombreuses organisations : membre fondateur de la Fondation Palladio, co-fondateur du Fonds de dotation du Grand Paris Express pour un Grand Paris de la culture et de la création, membre du comité stratégique de l’AFG, membre de Paris Capitale Economique. Il a reçu en 2018 un Trophée « Logement et Territoires » en tant que professionnel de l’année.

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SCPI et OPCI en 2019 : performances en hausse, collecte et investissements records

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Association française des Sociétés de Placement Immobilier (ASPIM) et l’Institut de l'Epargne Imobilière et Foncière (IEIF) publient ce jeudi 13 février les statistiques annuelles des deux principaux fonds d’investissement immobilier à destination du grand public. Les SCPI et OPCI Grand Public ont collecté 11,4 Mds€ en 2019, soit plus que le record de 2017 à 10,4 Mds€. Le volume d’investissement des SCPI a atteint le niveau historique de 9,2 Mds€. Les deux véhicules affichent des performances globales en hausse à fin 2019.

« L’année 2019 a été particulièrement dynamique pour le marché de l’immobilier non coté grâce à un contexte porteur et des fondamentaux solides. Les OPCI et SCPI s’affirment, année après année, comme des produits performants et stables dans un contexte de baisse du rendement de l’épargne liée à la persistance des taux bas. Ces véhicules devraient trouver toute leur place dans le nouveau Plan Épargne Retraite (PER) introduit par la loi PACTE », explique Véronique Donnadieu, Déléguée générale de l’ASPIM.

Collecte nette et investissement

En 2019 avec un total de 8,6 Mds€, les SCPI ont atteint un nouveau record historique depuis la création de ce véhicule d’investissement il y a une quarantaine d’années. Après avoir marqué une pause l’an dernier (- 19 %), la croissance de la collecte s’établit à + 68 % par rapport à l’exercice 2018 et + 36 % par rapport à l’exercice 2017.

Les SCPI ont réalisé pour 9,2 Mds€ d’acquisitions en 2019 (+48 %), particulièrement actives au dernier trimestre 2019 avec 3,7 Mds€ d’acquisitions soit 40 % du total annuel. Sur l’année, les acquisitions se sont orientées sur les bureaux (63 %), les locaux commerciaux (12 %), la santé, les EPHAD et résidences de service pour seniors (10%), l’hôtellerie (4 %), la logistique et locaux d’activité (6 %). Les autres catégories — dont le résidentiel, les crèches/écoles, les locaux mixtes — complètent les investissements à hauteur de 5 %.

D’un point de vue géographique, les acquisitions ont concerné d’abord l’Ile-de-France (48 %, avec 10 % à Paris), puis l’étranger (28 %) pour moitié à destination de l’Allemagne et un quart du Benelux, et les régions (24 %). Les SCPI ont également arbitré des actifs pour un montant de 1,7 Md€, soit le double de l’exercice précédent. 79 % des cessions ont concerné des bureaux très majoritairement localisés en Ile-de-France hors de Paris. En 2019, les vingt OPCI Grand Public majoritairement distribués par le biais des contrats d’assurance vie, ont collecté un total de 2,8 Mds€, soit une hausse de 30 % par rapport à l’exercice précédent).

Capitalisation et actif net

Au 31 décembre 2019, la capitalisation des SCPI atteignait au total 65,1 Mds€, soit une augmentation de 17 % par rapport à la fin 2018. Au cours du dernier exercice, l’actif net cumulé des OPCI est passé de 15,2 Mds€ fin 2018 à 18,6 Mds€ fin 2019, soit une augmentation de près de 23 %.

Avec un peu plus de 1 Md€ de parts échangées, le marché secondaire des parts de SCPI connaît un léger ralentissement (- 8,4 % par rapport à l’exercice précédent). Le taux de rotation annuel se situe à 1,53 % pour l’ensemble des parts de SCPI, hors résidentiel. Surtout, le marché secondaire des SCPI ne connaît pas de tension sur sa liquidité : le cumul des parts en attente de cessions et des retraits non compensés se limite à 0,21 % de la capitalisation globale.

En 2019, les SCPI Immobilier d’entreprise ont vu leur taux de distribution remonter à 4,4 % (contre 4,34 % en 2018). Le niveau de revenus distribués par les SCPI leur permet de dégager une prime de risque en hausse (480
points de base au-dessus des emprunts d’Etat à 10 ans). En outre, la variation du prix moyen de part (VPM) est également en hausse à + 1,2 % contre + 0,8 % en 2018.

En 2019, la performance globale des OPCI a atteint 5,4 % contre + 0,8 % en 2018. C’est davantage la valorisation du patrimoine (+ 4,3 % contre - 0,4 % l’année précédente) qui a porté cette performance que le rendement courant (+ 1,2 %, comme en 2018). La volatilité des marchés actions explique une forte fluctuation des performances sur les deux dernières années. Depuis le 31 décembre 2017, la performance annuelle moyenne des OCPI s’établit à + 3,1 % — dont 1,2 % de rendement courant et 1,9 % de revalorisation du prix de part.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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L’invité – Christian de Kerangal, IEIF : « Il faut créer une place de marché unifiée pour les SCPI »

Roxane Nojac
Le Courrier Financier
Avec l'érosion du fonds euros, les épargnants se tournent vers les SCPI. Toujours peu accessibles dans les poches assurantielles, car peu liquides, elles offrent pourtant un levier de rendement attractif. Comment accroitre la part des SCPI dans les unités de comptes ?
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