Experts-comptables : Factofrance lance AIR’PME

La Rédaction
Le Courrier Financier

Factofrance — acteur du marché de l'affacturage en France — annonce ce jeudi 10 juin le lancement d’AIR’PME, un programme de gestion de trésorerie 100 % dédié aux experts-comptables et à leurs clients. Factofrance accompagne les entreprises depuis plus de 50 ans, dans leurs enjeux de développement — avec une gamme complète de solutions de financement du cycle d’exploitation et de gestion du poste clients.

« Convaincus que la trésorerie était un sujet de préoccupation majeur pour les dirigeants de TPE/PME et que les experts-comptables avaient clairement un rôle de premier plan à jouer pour les accompagner en la matière, nous avons travaillé en collaboration avec un panel d’experts-comptables pour revoir en profondeur les fondamentaux du financement de factures », explique Laetitia Aparicio, Responsable du développement des partenariats chez Factofrance.

Deux expertises stratégiques

Co-construit avec des experts-comptables et s’appuyant sur l’expérience de Factofrance dans le financement court terme, AIR’PME vise à permettre aux PME et TPE d’optimiser leur trésorerie avec l’accompagnement de leur expert-comptable. Le programme s’articule autour de trois modules complémentaires et à la carte permettant à l’expert-comptable de :

  • cibler les missions et les clients : grâce à un outil de diagnostic ;
  • réaliser les missions grâce à des fiches techniques à destination des collaborateurs pour les accompagner dans la réalisation de ces missions ;
  • promouvoir ces missions grâce à un support de présentation commercial et des plaquettes solutions

Il inclut également des modules de formations dédiés à l’utilisation du pack AIR’PME et d’une hotline spécifique pour les accompagner au quotidien.

Au service des experts-comptables

Le programme AIR’PME intègre une solution de financement de factures simplifiée, accessible dès 100 000 euros de chiffre d’affaires annuel cédé et sans engagement, avec des bénéfices mutuels pour les experts-comptables et leurs clients. AIR’PME présente de nombreux avantages pour les entreprises :

  • un coût optimisé : une unique commission de services incluant l’ensemble des prestations ;
  • un financement jusqu’à près de 100 % du montant des factures cédées ;
  • une utilisation simplifiée grâce au digital : aucune saisie manuelle, envoi de papier ou d’e-mail et un financement en quelques minutes — tout cela sans développement informatique ;
  • un service complet : avec la gestion des relances clients et la garantie contre l’insolvabilité clients

Et pour l’expert-comptable :

  • un produit de financement des factures clients qui minimise le nombre d’écritures comptables ;
  • un outil d’intégration semi-automatique des écritures comptables ;
  • une consultation en temps réel de la ligne de garantie contre le risque d’insolvabilité,
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Contrôle fiscal 2020 : Bercy en a réalisé plus de 365 000, malgré la crise sanitaire

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le ministère de l'Économie et des Finances de la République française (Bercy) publie ce mardi 20 avril une note sur les résultats du contrôle fiscal en 2020. Dans un contexte de crise économique et sanitaire, Bercy poursuit sa la lutte contre la fraude fiscale. Les opérations de contrôle et les procédures de recours après contrôle ont été suspendues entre mars et juin 2020. Ils ont repris progressivement entre juillet et septembre 2020.

Plus de 365 000 contrôles

Face à la crise sanitaire, les agents chargés du contrôle fiscal ont été mobilisés pour appuyer les mesures de soutien à l’économie : début 2021, plusieurs centaines d’agents du contrôle fiscal sont mobilisés sur d’autres missions, dont une cinquantaine au sein de la cellule dédiée pour traiter les aides les plus importantes du Fonds de solidarité. 365 200 contrôles ont été menés en 2020 malgré le contexte sanitaire (-17 % par rapport à 2019).

Le montant des sommes mises en recouvrement a ainsi diminué de 30 % pour atteindre 8,2 Mds€.  Compte tenu de la difficulté à organiser des contrôles directement au sein des entreprises, la priorité a été donnée aux contrôles sur pièces, dont le nombre n’a diminué que de 5 % par rapport à 2019. En 2020, les encaissements suite à contrôle fiscal atteignent 7,79 Mds€ soit un niveau proche de ceux de l’année 2018 (7,73 Mds€).

Le recouvrement des sommes dues après contrôle s’est amélioré avec un taux brut de recouvrement passant de 51 % à 59 %. L’activité juridictionnelle s’est également maintenue malgré la situation sanitaire : 1 484 dossiers d’escroquerie ou de fraude fiscale démontrée ou présumée ont conduit à une saisine de l’autorité judiciaire. Le nombre de procédures de « police fiscale » (présomptions caractérisées de fraude) se maintient.

Face à la crise sanitaire...

En 2020, la crise sanitaire a appelé « une attitude bienveillante des services de contrôle à l’égard des contribuables de bonne foi qui se trouvaient en grande difficulté financière », rappelle Bercy. Dès l'été 2020, les contrôles ont privilégié les dossiers frauduleux ou ceux encadrés par des délais légaux. Le contrôle des personnes physiques non affectées par la crise, notamment dans le domaine patrimonial (successions, IFI, etc.), et celui des dispositifs d’urgence ont été privilégiés.

S’agissant du fonds de solidarité, 43 500 contrôles a posteriori ont conclu à des versements indus pour 64 M€ entre avril 2020 et avril 2021. L’action de contrôle a priori a permis d’éviter des paiements immédiats pour près de 1,8 million de demandes. La priorité a été donnée à la programmation des contrôles sur la base de l’analyse de données de masse (datamining) : le nombre de dossiers identifiés a augmenté de 50 % (150 000 dossiers, contre 100 000 en 2019) et cette méthode de programmation représente désormais près d’un tiers des contrôles contre 22 % en 2019.

Aujourd’hui, une centaine de modèles statistiques ou de requêtes correspondant à autant de risques fiscaux ont été construits et permettent de détecter des fraudes graves, des incohérences ou de simples erreurs. Les enjeux de soutien aux entreprises ont permis d’aller plus loin, en 2020, dans la construction de la nouvelle relation de confiance entre les usagers et l’administration fiscale en approfondissant la dynamique de transformation du contrôle fiscal.

...transformer le contrôle fiscal

Le nombre de contrôles qui se sont conclus par une acceptation du contribuable a encore progressé en 2020. En particulier, les régularisations en cours de contrôle ont représenté près de 40 % des contrôles à distance (+11 points) et 17 % des contrôles dans l’entreprise (+2 points) : cela représente 2,1 Md€ de droits et intérêts régularités depuis le 1er janvier 2019. Le nombre de transactions dans le cadre d’un contrôle sur pièces a également progressé de 41 % (555 transactions).

L’application systématique de la garantie fiscale dans tous les dossiers éligibles amplifie le dialogue avec les contribuables  et renforce la sécurité juridique. Ce mécanisme par lequel  l’administration accorde une garantie sur les points examinés dans le cadre d’un contrôle et n’ayant pas donné lieu à rectification, concerne près de deux entreprises vérifiées sur trois.  

« 2020 n’a pas été une année noire pour le contrôle fiscal : au contraire, les nouveaux impératifs de soutien aux entreprises ont accéléré sa transformation. Les moyens déployés pour lutter contre la fraude, notamment par le traitement des données de masse, ont permis de cibler davantage les contrôles tout en consolidant les acquis de la nouvelle relation de confiance entre les usagers et l’administration fiscale », conclut Olivier Dussopt, Ministre délégué auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, chargé des Comptes publics.

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Exercice illégal de la profession d’expert-comptable : ECF se lance dans le combat

La Rédaction
Le Courrier Financier
Fléau pour la profession, subi tant par les experts comptables eux-mêmes, que par les entreprises, l'exercice illégal de la profession représente un danger réel pour les clients qui risquent de se retrouver face à des sinistres non assurés, des litiges non réglés et une insécurité juridique réelle.
Ces trois mesures proposées visent donc avant tout à sécuriser financièrement les entreprises, et ainsi l’économie dans son ensemble.
- Tout d’abord des mesures préventives : renforcer de manière significative la communication auprès des clients, sensibiliser l’administration fiscale afin qu’elle informe systématiquement l’Ordre des cas détectés illégaux, et impliquer davantage le parquet dans cette lutte, sont les préalables à une lutte efficace.
- Ensuite, des mesures répressives : ECF propose de développer le service d’enquête interne sur l’ensemble du territoire, définir des règles de poursuite et de lutte communes à l’ensemble des CRO ou encore d’établir une cartographie des cas détectés pour accentuer les poursuites dans les zones où ils sont le plus nombreux.
- ECF propose enfin de franchir une nouvelle étape pour sécuriser encore davantage la profession et son exercice, et demande que les experts comptables bénéficient du statut particulier de tiers de confiance fiscal et social. Cela aurait pour double avantage de faire bénéficier à leurs clients des avantages significatifs liés à ce statut, et de sécuriser la base fiscale pour les pouvoirs publics, éliminant de fait l’exercice illégal.
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