Green2Green Single Risk : Euler Hermes lance une assurance crédit pour soutenir l’économie verte

La Rédaction
Le Courrier Financier

Euler Hermes Transactional Cover Unit (TCU) — spécialiste mondial de l'assurance-crédit, du recouvrement et de la caution — annonce ce mercredi 25 novembre le lancement de Green2Green Single Risk, une assurance-crédit moyen terme. Ce produit contribue à lutter contre le changement climatique, à travers le financement des transactions vertes. La société s’engage à réinjecter les primes d’assurance payées dans le cadre de ce produit dans des obligations vertes certifiées (Green Bonds).

Selon l’OCDE, 6 350 Mds€ de nouveaux investissements seront nécessaires chaque année pour atteindre les objectifs fixés par l’Accord de Paris d’ici 2030. La participation du secteur financier est cruciale. Euler Hermes a développé son expertise sur les problématiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). Son approche globale intègre les questions environnementales dans l’ensemble de ses activités. Avec Green2Green Single Risk, le Groupe Euler Hermes soutient la croissance des clients TCU dans le secteur de la finance verte.

Soutenir la transition énergétique

Green2Green Single Risk est une couverture dédiée aux transactions qualifiées vertes, selon des indicateurs issus de la Taxonomie européenne et éligibles selon les critères retenus par Euler Hermes. Les secteurs concernés dans un premier temps sont les énergies renouvelables, les solutions d’amélioration énergétique, le recyclage, le traitement de l’eau et les transports publics. L'assurance Green2Green Single Risk est proposée à l’ensemble des clients TCU (banques, institutions financières internationales de développement, entreprises).

« Avoir l’opportunité de jouer un rôle dans l’atteinte des objectifs climatiques est un véritable accomplissement pour nous, mais aussi pour nos deux premiers partenaires, Natixis et la Banque Postale. Le réinvestissement des primes générées par Green2Green Single Risk dans des obligations vertes apporte à nos clients la satisfaction et la reconnaissance de contribuer à l’économie verte grâce à leur assurance, avec des résultats tangibles pour chaque partie prenante de la transaction couverte », explique Isabelle Girardet, Global Head of Transactional Cover & Investment Solutions chez Euler Hermes TCU.

Etablir un cercle vertueux

L’assurance-crédit Green2Green Single Risk crée un cercle vertueux. 100 % des primes investissables sont réinjectées dans l’économie verte, à travers des obligations vertes certifiées qui soutiennent à des projets verts. Cette approche est 100 % transparente. Un certificat d’investissement délivré par Euler Hermes Asset Management garantit la pleine traçabilité de la prime investie tout au long de la transaction. Ce système permet de mener la transition énergétique, tout en garantissant que chaque acteur puisse contribue à la lutte contre le changement climatique.

« La plupart des gouvernements ont pris des engagements forts en faveur de la transition vers des économies à faibles émissions de carbone, et les entreprises ont un rôle essentiel à jouer si on veut atteindre les objectifs fixés par les accords de Paris. Euler Hermes ouvre la voie avec une approche innovante grâce à Green2Green Single Risk, une solution qui établit un cercle vertueux. Nous sommes persuadés que favoriser l’émergence d’une chaîne de valeur verte est un moyen particulièrement efficace de soutenir l’économie verte et d’accélérer la transition énergétique », déclare Florence Lecoutre, Membre du Directoire du Groupe Euler Hermes, en charge de la transformation digitale, des ressources humaines et de l’approche ESG.

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Courtiers : Euler Hermes lance son nouveau portail digital MyEH

La Rédaction
Le Courrier Financier

Euler Hermes — spécialiste mondial de l’assurance-crédit — annonce ce mardi 29 septembre le lancement en France de MyEH, un nouveau portail en ligne à destination de ses clients et partenaires courtiers. Cette nouvelle plateforme sera déployée dans le monde entier tout au long de l’année.

Avec MyEH, Euler Hermes propose à ses clients et courtiers un outil à 360 degrés qui leur permettra de gérer leurs contrats d’assurance-crédit et d’optimiser leur politique de credit management.

Assister les entreprises

MyEH propose aux clients d’Euler Hermes une gestion simplifiée et dynamique de leur contrat d’assurance-crédit, pour optimiser la gestion de leur poste clients, à travers différentes fonctionnalités :

  • Rapidité : la saisie et la gestion des demandes de garantie sont beaucoup plus rapides, grâce à des moteurs de recherche performants et proposants de nombreux filtres ;
  • Instantanéité : pour une entreprise donnée, les clients d’Euler Hermes reçoivent une réponse immédiate sur leur niveau de garantie minimum ;
  • Efficacité : les clients d’Euler Hermes peuvent suivre en temps réel l’évolution du risque crédit relatif à leur portefeuille clients et l’état de leurs dossiers contentieux ;
  • Accessibilité : MyEH est accessible sur ordinateur, smartphone et tablette, avec un design optimisé et un parcours utilisateur fluide.

« MyEH simplifie l’utilisation du contrat d’assurance-crédit, regroupe toutes les informations nécessaires à une bonne gestion de son poste client et offre aux utilisateurs une vision synthétique du risque de crédit de leur portefeuille d’acheteurs. Il s’agit d’un véritable assistant en matière de credit management pour les entreprises », résume Florence Titin-Snaider, Directrice Marketing d’Euler Hermes France.

Ce nouveau portail doit simplifier les relations entre Euler Hermes et ses partenaires courtiers. Sur l'interface de travail MyEH, les courtiers peuvent retrouver l’ensemble des informations contractuelles et business relatives à leurs clients communs avec Euler Hermes. La plateforme propose aussi des formations dans le secteur de la finance d’entreprise, et des informations sur la conjoncture économique et le cadre légal de l’assurance-crédit.

Un outil dynamique et évolutif

Le développement de MyEH s’inscrit dans un plan global de transformation autour de l’expérience clients, intitulé True Customer Centricity. Euler Hermes a inclus ses clients et partenaires courtiers dans la construction du portail. Objectif, leur offrir une expérience utilisateur (UX) optimale.

« Tout au long du projet, nous avons mené plus de 200 interactions avec eux sous forme d’interviews et d’ateliers de travail. Ces échanges nous ont permis d’identifier les pain points du parcours utilisateur actuel et d’y remédier avec MyEH. Grâce à cette démarche collaborative, nous sommes aujourd’hui en mesure d’offrir à nos assurés et courtiers une plateforme en ligne qui colle parfaitement à leurs attentes », explique Florence Titin-Snaider.

MyEH repose sur une architecture 100 % API REST-oriented. Ce développement fait de MyEH un site évolutif et dynamique, qui pourra s’adapter aux futures avancées technologiques et continuer de proposer des fonctionnalités innovantes. « Il s’agit d’un grand pas en avant pour Euler Hermes, tant dans notre volonté d’améliorer l’expérience clients et courtiers que dans notre transformation digitale », conclut Eric Lenoir, Président du Comité Exécutif d’Euler Hermes France.

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Euler Hermes nomme un nouveau membre au Directoire du Groupe

La Rédaction
Le Courrier Financier

Euler Hermes — spécialiste mondial de l’assurance-crédit — annonce ce vendredi 11 septembre la nomination d'un nouveau membre au Directoire du Groupe Euler Hermes. Dans ce cadre, Florence Lecoutre (52 ans) remplace Virginie Fauvel, qui quitte la société pour relever un nouveau défi professionnel. Florence Lecoutre, actuellement Directrice des Ressources Humaines du Groupe Euler Hermes, prendra ses nouvelles fonctions dès l’obtention de l’approbation des autorités de tutelle.

Renforcer la digitalisation

Florence Lecoutre aura la responsabilité de l’ensemble des équipes Transformation, Ressources Humaines, Communication et Corporate Responsibility. Elle sera également responsable de la région Amériques d’Euler Hermes. En supervisant le Datalab et les équipes de la Digital Agency, Florence Lecoutre accélérera la transformation du Groupe Euler Hermes vers une approche totalement data-driven, et identifiera de nouvelles opportunités de partenariats et d’investissements.

Elle continuera également d’introduire chez Euler Hermes une culture de la formation en continu, tout en renforçant le rôle central des collaborateurs dans la transformation de l’entreprise. Toujours dans cette optique de transformation, Florence Lecoutre pilotera la mise en place généralisée d’un nouveau modèle de travail.

Cette initiative stratégique — inspirée par la période actuelle et la crise Covid-19 — vise à développer une culture du travail flexible et à renforcer la digitalisation au sein de toute l’entreprise. Enfin, elle dirigera aussi la nouvelle stratégie ESG du Groupe Euler Hermes. Dans un contexte de transition vers un monde décarbonné, l’enjeu sera de sensibiliser sur l’importance des critères ESG, et d’étudier la corrélation entre ces critères et la solvabilité des entreprises.

Focus sur le parcours de Florence Lecoutre

Florence Lecoutre est diplômée d’un Master en Mathématiques et Sciences Informatiques de l’INSA Lyon, et d’un Executive Diploma de l’Université de Georgetown. Elle débute sa carrière dans le management des systèmes d’informations. Elle rejoint Euler Hermes à Londres en 1997, avant de prendre la tête du département IT de l’entreprise en Belgique et en France. Entre 2009 et 2015, elle occupe le poste de Directrice des Systèmes d’Informations du Groupe Euler Hermes.

Après une année sabbatique passée à l’Université de Georgetown, elle effectue son retour au sein du Groupe Euler Hermes en 2016, en qualité de Directrice des Ressources Humaines. A ce poste, elle lance des initiatives RH majeures, comme l’introduction d’une culture de la formation en continu et la promotion du développement personnel des compétences. Investir dans les collaborateurs est primordial pour soutenir la stratégie de transformation digitale et culturelle de l’entreprise.

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Grandes entreprises : les défaillances doivent-elles inquiéter les TPE-PME ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Euler Hermes — spécialiste mondial de l'assurance-crédit pour les entreprises — a publié le 16 juillet dernier une note d'analyse (en anglais) sur la situation des grandes entreprises (chiffre d’affaires supérieur à 50 M€) à travers le monde, suite à la crise économique liée au coronavirus. D'après Euler Hermes, le nombre de défaillances de grandes entreprises a très significativement augmenté dans le monde au T2 2020.

Décalages d'un secteur à l'autre

Le spécialiste de l’assurance-crédit relève 147 défaillances de grandes entreprises dans le monde au T2 2020, soit 73 cas de plus qu’au T2 2019 (+ 99 %). Le chiffre d’affaires cumulé des grandes entreprises défaillantes au T2 2020 atteint quant à lui, 106,9 Mds€ à l'échelle mondiale, soit une hausse de + 138 % par rapport au T2 2019. La majeure partie de la vague de défaillances n’arrivera qu’au S2 2020 en France et dans le monde, mais pour les grandes entreprises, elle est visiblement déjà arrivée.

« Certains secteurs sont plus directement exposés à la crise Covid-19, et l’ont donc subi bien plus fortement. Mais plus généralement, le choc d’activité lié à la crise a joué — et continue de jouer — un rôle d’accélérateur des fragilités structurelles de bon nombre de grandes entreprises. Et malheureusement, les mesures temporaires de soutien mises en place par les autorités ne sont pas suffisantes pour empêcher leur défaillance », explique Maxime Lemerle, Directeur des recherches sectorielles d’Euler Hermes.

Quels secteurs sont les plus affectés ?

La distribution occupe la première place, avec 37 défaillances relevées au T2 2020 (+28 cas par rapport au T2 2019). Suivent les services (24 cas au T2 2020, +17 par rapport au T2 2019), l’automobile (13 cas, +12) et l’énergie (17 cas, +8). Côté régions, les plus affectées par cette tendance sont l’Amérique du Nord (52 cas, +36) et l’Europe de l’Ouest (64 cas, +33). La tendance observée à l’échelle mondiale, et plus particulièrement dans ces secteurs et régions, a-t-elle de quoi faire trembler les TPE et PME ?

« Derrière cette résurgence des défaillances de grandes entreprises se cache le risque d’effet domino. Les plus petits fournisseurs sont souvent dépendants de quelques gros clients, et ils pourraient rapidement être affectés par les difficultés de leurs principaux partenaires commerciaux. Dans un contexte où la trésorerie de très nombreuses entreprises est sous pression, un seul incident de paiement pourrait fragiliser les plus petites structures. De quoi déclencher un scénario de défaillances en chaine, et un nouveau renforcement du risque d’impayés », précise Maxime Lemerle.

Et la France dans tout ça ?

Sur les 147 défaillances de grandes entreprises relevées à l’échelle mondiale au T2 2020, 20 proviennent de France. Une part conséquente (14 % du total), d’autant qu’il s’agit là aussi d’un chiffre en croissance. Euler Hermes relève 16 défaillances de grandes entreprises de plus au T2 2020 qu’au T2 2019. Le chiffre d’affaires des grandes entreprises françaises défaillantes au T2 2020 est également en croissance : il atteint 4,4 Mds€, contre moins de 650 M€ au T2 2019.

Au niveau sectoriel, la distribution occupe également la première place en France, avec 8 défaillances de grandes entreprises au T2 2020. Suivent les services (7 cas) puis l’automobile (2 cas) et les équipements ménagers (2 cas). Pour rappel, Euler Hermes estime qu’au global, entre 2019 et 2021, les défaillances d’entreprises devraient croître de + 35 % à l’échelle mondiale et de + 25 % en France.

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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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Trésorerie d’entreprises : Covid-19, quel impact sur les délais de paiement ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Euler Hermes — spécialiste mondial de l’assurance-crédit — publie ce lundi 27 juillet sa dernière étude sur les délais de paiement, les besoins en fonds de roulement (BFR) et les stocks des entreprises. La filiale du groupe Allianz y présente ses prévisions pour la France et à l’échelle mondiale. Le document (en anglais) établit l’impact de l’épidémie Covid-19 sur les trois indicateurs cités ci-dessus, et dresse la liste des secteurs les plus à risque.

Hausse des délais de paiement

L’épidémie Covid-19 met la trésorerie des entreprises sous pression. A l’échelle mondiale, le besoin en financement des entreprises, mesuré par le BFR (Besoin en Fonds de Roulement), augmentera de cinq jours en 2020 pour s’établit à 74 jours. En valeur, cela représente un BFR de 8 000 Mds USD, soit une hausse de +140 Mds USD par rapport à 2019. Côté français, le BFR des entreprises croîtra en 2020 de trois jours, pour s’établir à 69 jours.

Les délais de paiement, mesurés par l’indicateur Days Sales Outstanding (DSO), augmenteront de deux jours à l’échelle mondiale en 2020, pour s’établir à 66 jours. Ils augmenteront à nouveau de deux jours en 2021, pour s’établir à 68 jours. Une hausse qui intervient alors que les délais de paiement s’étaient assouplis en 2018 et 2019.

D’ici fin 2021, les délais de paiement auront augmenté deux fois plus que lors de la crise financière de 2008, principalement du fait de l’épidémie Covid-19. En France, les délais de paiement croîtront aussi en 2020, de deux jours, et atteindront 72 jours. En France comme dans le monde, le risque d’impayés est élevé.

Quels secteurs en tension ?

Les stocks des entreprises, mesurés par l’indicateur Days Inventory Outstanding (DIO), augmenteront de trois jours à l’échelle mondiale en 2020, après une augmentation déjà constatée en 2019 de un jour. Les stocks des entreprises françaises, quant à eux, augmenteront également cette année d'un jour supplémentaire.

Les transports, l’automobile, le textile et la distribution non-alimentaire demeurent les secteurs les plus à risque sur l’année en cours à l’échelle mondiale. Ils subiront les tensions les plus fortes sur leurs niveaux de liquidités en 2020, avec une rentabilité en recul.

Faute du soutien des banques ou des investisseurs dans les mois à venir, les entreprises de ces secteurs pourraient se retrouver vite démunies. La métallurgie et la construction apparaissent également fragilisées au regard de leur situation de trésorerie déjà serrée. En revanche, les secteurs pharmaceutique et agroalimentaire apparaissent comme les moins exposés.

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Economie mondiale : vers un triple changement de cap en 2019 et 2020 ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Euler Hermes — société d'assurance-crédit française — a publié le 21 mars dernier son étude intitulée « The Big Switch » (en anglais), qui présente ses prévisions macroéconomiques pour 2019 et 2020. Euler Hermes — marque du groupe Allianz — estime que l’économie internationale va croître de +2,9 % en 2019 et +2,7 % en 2020 (+3,1 % en 2018), et qu’elle connaîtra un triple changement de cap majeur.

Trois changements de cap majeur

  • La Chine devrait devenir le premier moteur de la croissance mondiale, au détriment des Etats-Unis. Euler Hermes prévoit une rapide décélération pour l’économie américaine, dont la croissance passerait de +2,9 % en 2018 à +2,5 % en 2019 et +1,7 % en 2020. Dans le même temps, la croissance chinoise devrait rester relativement résiliente, aux alentours de +6,4 %, grâce à un stimulus budgétaire et monétaire proactif. La Chine sera donc la principale contributrice à la croissance mondiale en 2019 et 2020, en lieu et place des Etats-Unis.
  • La politique monétaire devrait changer d’orientation à l’échelle mondiale. Après une phase généralisée de resserrement monétaire, le déclin de l’inflation pousse les banques centrales à changer leur fusil d’épaule en explorant à nouveau la piste expansionniste. La plupart d’entre elles, dont la FED et la BCE, ont déjà significativement changé de ton dans leur communication, avec une orientation plus accommodante.
  • Cette année, le commerce mondial pourrait également connaître un changement important, avec une réduction de l’incertitude relative aux tractations sino-américaines, qui a coûté -0,45 point à la croissance des échanges internationaux en 2018. Une issue positive aux discussions entre la Chine et les Etats-Unis devrait jouer stabiliser la croissance de l’économie et du commerce mondial.

Bonnes perspectives pour l'Europe et les pays émergents

Dans son étude, Euler Hermes se penche également sur les pays émergents. Ces derniers semblent les mieux positionnés pour profiter de la combinaison des trois changements majeurs définis ci-dessus. Le leader mondial de l’assurance-crédit estime ainsi que les émergents seront les grands gagnants économiques des années 2019 et 2020. Par exemple, la croissance brésilienne devrait accélérer à +2% en 2019 et +2,5 % en 2020 (+1,1 % en 2018).

Le triple changement de cap qui attend l’économie mondiale lors des deux prochaines années est également une bonne nouvelle pour les économies exportatrices, dont les pays européens. Ces derniers ont particulièrement souffert face aux déclarations de guerre commerciale sino-américaine et aux menaces de hausse des taxes américaines sur les importations automobiles. Pour l’Allemagne notamment, qui est tombée en récession industrielle au second semestre 2018, Euler Hermes estime que le pire est désormais passé.

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Le Groupe Euler Hermes annonce trois nominations au sein de son directoire

La Rédaction
Le Courrier Financier

Chantal Schumacher est nommée directrice financière et deviendra membre du directoire du Groupe Euler Hermes à partir du 1er avril

Chantal a eu un parcours professionnel très international : elle a rejoint le Groupe Allianz en 1999 au sein d’Allianz AG AM en tant que directrice de cabinet du président, avant de passer trois ans aux Etats-Unis dans le département actuariat et contrôle financier. Elle a ensuite été chef de projet dans l’équipe chargée du développement du Groupe, pour devenir directrice du planning et du contrôle d’Allianz Global Risks. Puis elle a pris la tête du département du planning et de la performance d’AGCS, fonction qu’elle a occupé pendant les neuf années suivantes. Après cette expérience, elle est devenue directrice financière au sein d’Allianz Global Assistance. En 2016, elle a été nommée directrice financière d’Allianz Re. Chantal a 47 ans, elle est de nationalité luxembourgeoise et titulaire d’un MBA en finance de la Booth School of Business de l’université de Chicago.

Chantal remplace Clarisse Kopff, jusqu’ici directrice financière du Groupe et membre du directoire, qui quitte la société pour devenir directrice financière d’Allianz France.

Michael Eitelwein est le nouveau directeur des opérations et deviendra membre du directoire du Groupe Euler Hermes à partir du 1er avril

Michael apporte avec lui plus de 15 années d’expertise en matière de conception et de gestion de projets de transformation numérique à grande échelle dans des entreprises en pleine globalisation, depuis une startup de la Silicon Valley jusqu’au groupe BASF. Au sein du Groupe Allianz depuis plus de 8 ans. il était, dans son poste le plus récent, directeur de l’architecture d’entreprise du Groupe. Dans ce cadre, il a introduit au sein des lignes de métier Particuliers et Entreprises des technologies et des compétences nouvelles comme le big data, l’intelligence artificielle, la blockchain ou encore l’internet des objets. Il a su définir avec succès l’architecture d’entreprise du Groupe Allianz ainsi qu’un cadre stratégique holistique pour les opérations et l’IT. Michael a 45 ans. De nationalité allemande, il est titulaire d’un Master en génie électrique de l’Institut de Technologie de Karlsruhe.

Les responsabilités de Michele Pignotti en tant que membre du directoire en charge du Market Management sont étendues aux activités commerciales et à la distribution à compter du 1er avril 2018

En tant que directeur en charge du « Market Management » depuis 2016, Michele a su motiver ses équipes pour obtenir de très bons résultats en matière de service au client, ce qui a conduit à l’augmentation du « Net Promoter Score » du Groupe et à l’amélioration de son positionnement de marché.

Michele remplace Paul Overeem, qui part à la retraite le 31 mars 2018. Paul a fondé la filiale « Euler Hermes Kredietverzekering » au Pays-Bas avant de la diriger en tant que président-directeur général. Pendant les 25 années suivantes, ses différents postes ont reflété des responsabilités de plus en plus larges, jusqu’à rejoindre le directoire du Groupe en janvier 2013.

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