Richelieu Gestion — Clémence de Rothiacob : Richelieu Family, « nous privilégions l’actionnariat familial »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
En plein rallye du Père Noël, Richelieu Gestion présente ses convictions sur le marché des small & midcaps européennes. Comment le fonds d'investissement Richelieu Family se positionne-t-il sur ce segment ? Quelles perspectives de rebond pour les small & midcaps en 2024 ?
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Marges records des entreprises européennes en 2024 : le cercle vicieux de l’optimisme

Thomas Planell
DNCA
En 2024, le consensus des marchés s'attend à une croissance de +7 % des bénéfices des entreprises européennes. Dans un contexte de repli de la croissance, comment cette hausse des résultats se traduira-t-elle ? Les explications de Thomas Planell, CFA, Gérant-analyste chez DNCA Finance.
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Le Groupe RAYNE met en place un financement stratégique avec Tikehau Capital

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Groupe RAYNE — spécialiste du conseil en gestion de patrimoine co-fondé par Jérôme Rusak et Laurent Halimi — annonce ce mardi 21 novembre se financer auprès de Tikehau Capital, groupe mondial de gestion d’actifs alternatifs. Objectif de cette opération, soutenir sa croissance et accélérer son développement.

Le Groupe RAYNE est issu du rapprochement des cabinets L&A Finance, Mirari Wealth Management et Wakerstone et récemment renforcé par l’incubation de Rivaria Capital et Arcanis Conseils en 2023. Il conseille aujourd’hui 1,9 Md€ pour le compte de 9 000 clients. Le Groupe RAYNE regroupe désormais plus de 100 conseillers qui opèrent à travers sa plateforme de services et de produits, Jeddak.

Le financement de Tikehau Capital auprès du Groupe RAYNE constitue une étape clé dans le déploiement de la stratégie de croissance du Groupe en France — à la fois organique, par l’accélération du réseau d’incubation de conseillers, et externe à travers la mise en place d’une stratégie de consolidation ciblée.

Partenariat avec Tikehau Capital

Tikehau Capital investit à travers sa stratégie de Dette Privée, qui vise à contribuer au financement de l’économie réelle, en investissant dans la dette privée d’entreprises de taille intermédiaire (ETI) françaises et européennes. Ce financement permet au Groupe RAYNE de rester un acteur indépendant détenu par ses fondateurs, et lui donne des moyens financiers significatifs pour se développer. Il pourra s’appuyer sur l’expertise de Tikehau Capital.

« Nous sommes très heureux d’annoncer ce partenariat avec Tikehau Capital qui marque une étape essentielle dans la stratégie de croissance de notre Groupe. Nous poursuivons notre développement sur le territoire français et continuons d'offrir à nos clients des produits et services à haute valeur ajoutée », déclarent Jérôme Rusak, Président du Groupe RAYNE et Laurent Halimi, Directeur Général.

« Nous sommes ravis de soutenir le Groupe RAYNE dans ses projets de développement ambitieux. Le Groupe dispose de nombreuses perspectives de croissance et d’une forte capacité à consolider son marché qui lui permettront de devenir un acteur incontournable », ajoutent Cécile Mayer-Lévi, directrice de l’activité Dette Privée chez Tikehau Capital et Marin Collet-Stevens, directeur au sein de l’équipe Dette Privée de Tikehau Capital.

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Finance durable : l’AMF publie un deuxième rapport sur le reporting taxonomie des sociétés cotées

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'Autorité des marchés financiers (AMF) publie ce lundi 20 novembre un deuxième rapport sur le reporting taxonomie des sociétés non-financières cotées. Ce document analyse la qualité des informations fournies par 31 sociétés non financières, en ce qui concerne l’éligibilité et l’alignement de leurs activités sur la taxonomie européenne.

Cette étude apporte un décryptage de la réglementation et met en avant de bonnes pratiques pour aider les sociétés à améliorer leur reporting — qui doit concourir à orienter les investissements vers les activités économiques durables. Ce document fait suite à une première analyse des reportings taxonomie des sociétés cotées publiée en novembre 2022.

Taxonomie européenne

Le règlement Taxonomie est un système européen de classification des activités économiques permettant d’identifier les activités considérées comme durables sur le plan environnemental. Le règlement et ses actes délégués dressent une liste évolutive d’activités « éligibles », c’est-à-dire susceptibles de contribuer aux objectifs environnementaux, et définit pour chacune d’elles les critères pour évaluer sa durabilité.

Une activité durable — c'est-à-dire « alignée » sur la taxonomie européenne — doit remplir trois conditions : contribuer à au moins un des six objectifs environnementaux européens, ne pas nuire aux autres objectifs et respecter des garanties minimales sociales et sociétales. Les sociétés qui publient des déclarations de performance extra-financières doivent communiquer sur le niveau d’éligibilité et, depuis 2023 pour les sociétés non financières, sur le niveau de durabilité de leurs activités selon la taxonomie.

Dans son étude, l’AMF a analysé les informations de 31 entreprises cotées non financières de taille et secteurs d’activité variés. La plupart de ces sociétés ont poursuivi les efforts engagés depuis le 1er janvier 2022 : la grande majorité d’entre elles a publié les différents indicateurs demandés accompagnés d’informations contextuelles. Les explications et les données chiffrées publiées paraissent cependant hétérogènes et peu comparables d’un émetteur à l’autre.

Quatre points de vigilance

Pour cette deuxième année de reporting, les informations fournies par les sociétés étudiées sur la nature de leurs activités éligibles sont dans l’ensemble satisfaisantes. Néanmoins, l’AMF souligne la nécessité d’expliquer l’évolution du taux d’éligibilité d’un exercice à l’autre, dans un contexte où près du tiers des sociétés ont par exemple identifié de nouvelles activités éligibles.

Les sociétés non financières ont communiqué pour la première fois en 2023 sur le taux d’alignement de leurs activités économiques sur la taxonomie en lien avec les deux objectifs d’atténuation du changement climatique et d’adaptation au changement climatique. Dans ce domaine, le rapport met en avant les principaux constats suivants :

  • la quasi-totalité des sociétés se sont limitées à analyser la contribution de leurs activités à l’objectif d’atténuation du changement climatique et ne prennent pas suffisamment en compte l’objectif d’adaptation au changement climatique. L’AMF souligne que l’analyse des contributions aux différents objectifs de la taxonomie est essentielle pour une bonne application de la réglementation ;
  • plusieurs sociétés ont choisi de renoncer à déclarer l’alignement de certaines de leurs activités pour cause d’incertitudes juridiques ;
  • peu d’entreprises ont identifié des plans d’investissements durables alors que cette information est importante pour rendre compte de leurs efforts de transition ;
  • près d’un tiers des sociétés étudiées ont présenté sur base volontaire des indicateurs alternatifs. C’est une possibilité à la condition de ne pas les mettre plus en avant que les informations règlementaires au risque d’induire en erreur le lecteur.

Promouvoir la finance durable

L’analyse des activités économiques éligibles et alignées soulève de nombreux enjeux méthodologiques et défis opérationnels pour les sociétés. Celle-ci ont souvent rencontré des problématiques d’accès à la donnée et d’incertitudes sur l’interprétation des critères techniques de la taxonomie, ce qui peut parfois expliquer un périmètre d’analyse réduit ou le recours à des estimations. L’AMF précise que les sociétés doivent davantage communiquer sur les limites et choix méthodologiques clés retenus dans l’élaboration de leur reporting.

La taxonomie a récemment été étendue à quatre nouveaux objectifs environnementaux qui devront être pris en compte à partir des prochains reportings en 2024 : des critères de durabilité spécifiques ont été définis pour les objectifs liés à la préservation de la biodiversité, à la protection des ressources marines et aquatiques, au développement de l’économie circulaire et à la prévention et au contrôle de la pollution. Un reporting complet des émetteurs permet aux autres acteurs des marchés financiers (gérants, assureurs, conseillers, etc.) d'intégrer à l’avenir la durabilité dans leur prise de décision et dans leur offre de produits financiers.

« Dans le cadre de ses orientation stratégiques 2023-2027, l’AMF s’est fixée pour priorité de promouvoir une finance plus durable. Nous veillons donc avec la plus grande attention à la qualité de l’information extra-financière qui est indispensable pour assurer la confiance des investisseurs. Les constats de ce rapport, riche en enseignements, permettront aux sociétés de poursuivre leurs efforts de communication sur la durabilité de leurs activités, » a déclaré Marie-Anne Barbat-Layani, la présidente de l’AMF.

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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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Marchés actions : saison des résultats, un troisième trimestre mitigé

Thomas Brenier
Lazard Frères Gestion
Jusqu'ici, les résultats des entreprises du Stoxx Europe 600 au T3 2023 s'avèrent décevants. Quelles conséquences sur les marchés actions ? Les explications de Thomas Brenier, directeur de la gestion et de la recherche actions chez Lazard Frères Gestion.
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Agri-agro tech : Supernova Invest et Crédit Agricole lancent un fonds de capital-innovation spécialisé

La Rédaction
Le Courrier Financier

Supernova Invest — plateforme européenne, spécialiste de l’investissement deeptech — et le groupe Crédit Agricole — première banque de l’agriculture — annoncent ce lundi 6 novembre le lancement d’un fonds de capital innovation dédié à l’agri-agro tech, dont le premier closing atteint 60 M€ sur une taille cible de 100M€.

Le Crédit Agricole, via les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A., a permis d’effectuer cette première levée de fonds. Le fonds d'investissement sera ouvert aux investisseurs tiers (industriels, institutionnels) afin d’accompagner les champions technologiques agricoles et agroalimentaires français et européens.

Transition de la filière de l'agri-agro

Le fonds est né d’une ambition partagée entre Supernova Invest, déjà investisseur dans une dizaine de sociétés agri-agro tech, et le Crédit Agricole. Engagé dans un Projet Sociétal qui vise notamment à « accompagner l’évolution des techniques vers un système agro-alimentaire compétitif et durable », le Crédit Agricole a pour ambition de soutenir la croissance des startups à travers l’innovation — nécessaire pour la transition à l’échelle locale, nationale et européenne.

L’agri-agro tech se constitue de briques technologies multiples (biotech, hardware, intelligence artificielle, etc.). Le fonds se concentrera sur les startups françaises et européennes qui apporteront les meilleures solutions technologiques aux filières agri-agro afin de maintenir leur compétitivité et accélérer leur transformation industrielle pour plus de durabilité. Les startups agri-agro ciblées devront répondre aux cinq piliers stratégiques des transitions agri-agro définies par le Crédit Agricole :

  • promotion de l’attractivité du métier de l’agriculteur ;
  • transition vers une alimentation bas carbone ;
  • préservation des ressources naturelles ;
  • évolution des modes alimentaires ;
  • production par l’économie circulaire.

Territoires, impact et international

Premier fonds thématique de Supernova Invest, dont le montant des actifs sous gestion a dépassé les 700 M€ cette année, il investira en lead/co-lead. Le fonds visera une vingtaine de participations maximum, avec des tickets initiaux de 2 M€ à 4 M€ comprenant une capacité de réinvestissement sur des tours de financement additionnels. Aligné avec le rayonnement territorial des startups du portefeuille de Supernova Invest, dont plus de 60 % sont basées en région, ce fonds aura pour mission d’accompagner les startups à fort impact. Un Comité d’Impact sera mis en place.

Il aura également une approche pan-européenne, dans le but de connecter les agriculteurs, les coopératives et les industriels agro-alimentaires français aux meilleures innovations deeptech du continent. Les investissements serviront ainsi à financer des projets de R&D transformants (biocontrôle, agriculture de précision, chimie verte, robotique, etc.), de passage à l’échelle industrielle et de déploiement commercial, dans des start-up au fort potentiel de croissance ayant vocation à devenir des leaders européens et mondiaux.

Dynamique de développement

« Supernova Invest amplifie sa dynamique de développement et ses capacités d’investissement avec un premier fonds thématique agri-agro tech, un secteur profond et au fort potentiel que nous connaissons bien. Le dealflow est très qualifié en Europe et a fortiori en France, avec un vivier de start-up qui ont déjà franchis de nombreux jalons technologiques et industriels, leur conférant de belles positions dans le monde. Ce fonds permet à Supernova Invest de s’installer plus encore comme l’investisseur leader sur la deeptech. Le soutien du Crédit Agricole a été primordial et nous invitons les investisseurs intéressés à venir participer à la grande révolution agri-agro tech à l’œuvre », indique Pierre-Emmanuel Struyven, Président de Supernova Invest.

« Grâce à ce fonds, le Crédit Agricole va pouvoir amplifier son soutien aux technologies de demain afin de permettre aux filières agri & agro d’évoluer vers des systèmes durables et résilients. L’objectif est de positionner le groupe Crédit Agricole en éclaireur et façonneur d’avenir sur les transitions agricole et agroalimentaire. Notre souscription à ce fonds s’inscrit pleinement dans notre Projet Sociétal et la gamme d’instruments de financement et d’investissement « Ambition Agri Agro » que nous construisons », déclare Jean-Pierre Touzet, Directeur du Pôle Agri-Agro – Garantie – Capital Développement de Crédit Agricole S.A. 

Alors que les secteurs agricoles et agro-alimentaires font face à des exigences structurelles toujours plus importantes (décarbonation, durabilité, lutte contre le changement climatique, productivité, compétitivité), l’innovation technologique et industrielle apporte une réponse qui permet à de nombreuses filières de s’adapter et d’évoluer en conséquence. Deuxième pays en Europe et quatrième dans le monde en matière de start-up agri-agro tech, la France voit le montant de ses investissements augmenter significativement depuis plusieurs années et peut compter sur des start-up à fort impact, qui participent au renforcement de la première industrie française en matière d’emplois, de revenus et d’exportations.

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Zone euro : une évolution étonnante des profits par rapport à la productivité

Julien-Pierre Nouen
Lazard Frères Gestion
Dans la zone euro, les entreprises affichent des marges au plus haut depuis la crise financière de 2008. Comment ont-elles maintenu leur profitabilité en dépit de l'inflation ? Julien Pierre Nouen, Directeur des études économiques et de la gestion diversifiée chez Lazard Frères Gestion, partage son analyse.
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BNY Mellon Investment Management lance sa stratégie Long-Term European Equity

La Rédaction
Le Courrier Financier

BNY Mellon Investment Management — gestionnaires d’actifs au monde avec 1 900 Mds$ d’encours sous gestion — annonce ce mardi 5 septembre le lancement du fonds « BNY Mellon Long-Term European Equity Fund ». Le fonds est géré par Walter Scott & Partners Limited (Walter Scott), une filiale à 100 % de BNY Mellon basée à Edimbourg (Royaume-Uni). Spécialisée dans les actions internationales, elle affiche 81,3 Mds$ d'encours sous gestion.

Le fonds « BNY Mellon Long-Term European Equity Fund » s'appuie sur les 30 années de savoir-faire de Walter Scott en matière d’investissement en actions européennes et sur la philosophie et le processus d'investissement du « BNY Mellon Long-Term Global Equity Fund », un fonds très prisé qui affiche un encours sous gestion de 1,4 Md€.

Le fonds fait partie de la gamme BNY Mellon Global Funds, plc (MGF). Il s'adresse aux investisseurs européens. Le fonds est enregistré pour la vente au Royaume-Uni et dans plusieurs juridictions européennes — dont le Danemark, la France, la Belgique, le Luxembourg, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, la Suède, la Suisse et les Pays-Bas.

Approche « buy and hold » de long terme

Le fonds vise à offrir aux investisseurs une appréciation favorable du capital sur le long terme, à travers un portefeuille concentré d'actions — constitué de sociétés de qualité situées en Europe, y compris au Royaume-Uni — qui tiennent compte de facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Le fonds répond aux exigences de l’Article 8 du Règlement de l’UE sur la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur des services financiers.

Le fonds est géré par l'équipe d'investissement expérimentée de Walter Scott, composée de 20 collaborateurs adoptant une approche « buy and hold » sur un horizon de long terme. Cette approche guide la sélection de titres et les échanges soutenus au sein de l'équipe de gestion permettent de s’assurer que seules les entreprises satisfaisant à des normes et critères d'investissement exigeants sont intégrées au portefeuille.

Sélectionner les titres en portefeuille

Une analyse rigoureuse est menée en toute indépendance par l'équipe de recherche interne de Walter Scott. Ses membres possèdent une connaissance approfondie des divers environnements opérationnels et sont à même de distinguer les atouts des principales entreprises européennes. Son champ d'action mondial permet en outre à l'équipe d'identifier les tendances à long terme synonymes de menaces ou d’opportunités pour la région.

« Dans un contexte de changements structurels pour les marchés financiers, seule une sélection de titres rigoureusement contrôlée permettra d’identifier les entreprises de qualité offrant des perspectives de croissanceNotre analyse fondamentale des entreprises montre que l'Europe conserve tout son attrait pour les acteurs de qualité, et cette stratégie vise à donner  aux investisseurs un accès aux titres les plus prometteurs de la région », explique Roy Leckie, Directeur exécutif de Walter Scott. 

« Le fonds s’intègre parfaitement dans notre gamme destinée aux intermédiaires et aux investisseurs institutionnels en Europe. Axé sur l’approche bottom-up de Walter Scott détachée de toute contrainte indicielle, il illustre la façon dont nous exploitons les capacités spécialisées de nos sociétés d'investissement pour répondre aux besoins des clients dans un environnement difficile et renforce notre objectif de devenir un partenaire de référence pour les investisseurs du monde entier », ajoute Anne-Laure Frischlander-Jacobson, Directrice générale France et Responsable EMEA de l’activité institutionnelle de BNY Mellon Investment Management.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Supernova Invest lance un fonds d’amorçage à 75 millions d’euros

La Rédaction
Le Courrier Financier

Supernova Invest — plateforme européenne spécialiste de l’investissement deeptech — annonce ce jeudi 22 juin lancer son fonds d’amorçage « Supernova Innovation 3 », dont le premier closing s’élève à 75 M€.  Souscrit notamment par le Groupe Crédit Agricole, le CEA, des industriels (bioMérieux, Orano, Vinci) et des Family Offices, ce huitième fonds vise 100 M€ d'ici quelques mois. Il renforce le positionnement historique de Supernova Invest dans l’amorçage.

Financer l'écosystème deeptech

« Dans un contexte macroéconomique tendu et un resserrement des conditions de financements, à la fois pour les startups et les investisseurs, cette levée de fonds, rapide et conséquente dans l’amorçage technologique, confirme l’attractivité du modèle de Supernova Invest et son leadership européen dans la deeptech », déclare Pierre-Emmanuel Struyven, président de Supernova Invest.

« Ce nouveau véhicule sera déployé en France ainsi que dans les pays européens où l’écosystème deeptech est déjà structuré. Il ciblera une vingtaine de jeunes deeptech à impact, qui développent des technologies de rupture dans des secteurs en pleine transition, et qui ont vocation à devenir des champions industriels au rayonnement mondial. Il était important pour nous, après avoir fortement accéléré dans le venture et le late-stage, de renforcer notre capacité d’investissement en amorçage compte tenu de la multiplication des deeptech françaises et européennes », ajoute-il.

Mission territoriale et à impact

Avec près de 115 M€ investis jusqu’à présent dans l’amorçage (CEA Investissement, Amorçage Technologique Investissement, Supernova 2), Supernova Invest présente un solide track record. Le prédécesseur de « Supernova Innovation 3 » a accompagné 20 startups — parmi lesquelles Diabeloop, Carthéra, Scintil, PowerUp, Finx et Adionics. Ces dernières ont pu lever plus de 270 M€, déposer plus de 150 brevets et créer plus de 400 emplois à date.

Le nouveau fonds poursuivra une double mission, territoriale et à impact. Plus de 60 % des startups financées en amorçage par Supernova Invest sont implantées en région. Elles répondent aux enjeux de vitalité économique, d’attractivité et de réindustrialisation des territoires qui accompagnent des filières stratégiques (nouveaux matériaux, dispositifs médicaux, batteries, semi-conducteurs). D'après une analyse indépendante, les startups de « Supernova 2 » contribuent en moyenne davantage (90 %) aux Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’ONU que les fonds dits « à impact » (67 %).

Tickets de 1 à 3 millions d'euros

« Supernova Innovation 3 » investira en lead et visera une vingtaine de participations, avec des tickets initiaux de 1 M€ à 3 M€, avec la capacité de réinvestir sur deux ou trois tours de financement additionnels. Il ciblera des startups deeptech qui développent des innovations technologiques majeures protégées par de la propriété intellectuelle, aux modèles économiques déjà établis comprenant des avantages concurrentiels significatifs, et positionnées sur des marchés mondiaux à fort potentiel.

Le fonds sera déployé par une équipe de sept investisseurs. Elle se verra renforcée par deux recrutements, disposant de compétences scientifiques, opérationnelles et financières. Objectif, analyser et accompagner dans le temps les sociétés pendant les étapes de développement et d’industrialisation de leurs produits — et après, lors de leur commercialisation.

« Grâce à notre réseau dans les territoires et à la diversité de nos partenaires, laboratoires de recherche comme industriels, nous avons accès à un dealflow qualifié, composé de deeptech créatrices de valeur et au cœur d’enjeux stratégiques comme le maintien de notre souveraineté industrielle, la décarbonation de notre économie, la préservation de la biodiversité ou l’innovation en santé. A travers les deeptech, c’est une nouvelle économie et une nouvelle croissance que nous soutenons », complète Celia Hart, General Partner, en charge des fonds d’amorçage chez Supernova Invest.

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Augustin Lecoq – Mandarine Gestion : microcaps, « des performances et une volatilité maîtrisée »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Au premier semestre 2023, Mandarine Gestion se penche sur les microcapitalisations (microcaps). Pourquoi s'intéresser à cette classe d'actifs en 2023 ? Quelles stratégies d'investissement en microcaps Mandarine Gestion propose-t-elle aux conseillers en gestion de patrimoine (CGP) ?
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