SFDR : DNB AM passe son fonds Future Waves en article 9

La Rédaction
Le Courrier Financier

Investisseur responsable depuis plus de trente ans, DNB Asset Management — société de gestion nordique, détenue à 100% par DNB ASA — annonce ce mercredi 11 janvier la mise à jour du statut SFDR de leurs fonds et notamment le rehaussement de « DNB Future Waves » en article 9 (précédemment article 8).

La vague du développement durable

Depuis le lancement du fonds à l’été 2021, les gérants, Isabelle Juillard Thompsen et Audun Wickstrand Iversen ont appliqué un processus strict basé sur de nombreux critères ESG et un cadre d’investissement basé sur les Objectifs de développement durable (ODD) de l'ONU. Or, étant donné la politique SFDR conservatrice de la société de gestion norvégienne, le fonds avait été classifié article 8 au démarrage du fonds.

Avec l’entrée en vigueur du deuxième volet de la SFDR au 1er janvier 2023, DNB AM a mis à jour son prospectus de sa SICAV Luxembourgeoise. Cette mise à jour a permis une reclassification de certains fonds, dont DNB Future Waves. Aucune déclassification des fonds DNB est à noter à ce jour. La nouvelle version du prospectus mentionne le pourcentage d’investissements durables ; les indicateurs de durabilité ; les éléments engageants et le pourcentage d’alignement à la taxonomie, selon la définition de la réglementation.

Investir dans l'économie bleue

« DNB Future Waves » est un fonds actions monde investi dans des entreprises qui contribent à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU, notamment dans les domaines de l’océan et de l’environnement. Le thème principal du fonds est l’économie bleue (environ 40 %) telle que définie par l’OCDE ; les secteurs ayant un lien direct ou indirect avec les océans comme l’aquaculture, le transport maritime, les ressources bio-marines ou les énergies renouvelables offshore.

Trois autres thèmes — également liés à l’économie bleue — sont mis en avant dans le fonds : l’économie verte, le climat et la prospérité sociale. Au travers de ces 4 thèmes, le fonds s’expose à 11 ODD : (6) Accès à l’eau propre (14) Faune et flore aquatique (9) Innovation & infrastructure (11) Villes durables (12) Consommation responsable (15) Faune et flore terrestres (7) Energies renouvelables (13) Lutte contre le changement climatique (2) Lutte contre la faim (3) Accès à la santé et (4) Accès à l’éducation.

Naviguer et maintenir le cap

« Depuis le lancement de DNB Future Waves, nous avons été très exigeants dans notre travail de gestion, et avons pu faire cette reclassification notamment grâce à la création de notre propre base de données ESG LAB en 2021, un outil indispensable afin de pouvoir gérer et analyser les données », explique Isabelle Thompsen, gérante de DNB Future Waves

« Ce relèvement tant attendu nous permettra d’être plus cohérents dans notre communication et de répondre aux demandes de nombreux investisseurs. Dans un contexte où les déclassifications sont nombreuses, nous sommes fiers de pouvoir ajouter un deuxième fonds article 9 à notre gamme, après DNB Renewable Energy, qui préserve son statut », ajoute Marta Oudot, Directrice Europe Francophone de DNB AM.

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Finance durable : DNB AM lance son fonds DNB Future Waves, dédié à l’économie bleue et verte

La Rédaction
Le Courrier Financier

DNB Asset Management (DNB AM)asset managers nordiques, avec une gamme de produits thématiques et nordiques — annonce ce mardi 12 octobre poursuivre le développement de solutions ESG avec le lancement de son fonds « DNB Future Waves ». Axé sur l’économie bleue et verte, il se concentre sur des investissements répondant à 11 des 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies.

DNB Future Waves vise à la fois un positionnement différencié sur des thèmes durables et une performance pérenne supérieure à celle du marché. Par ce biais, le fonds entend soutenir les entreprises soucieuses de développer des solutions de long terme. Cogéré par Isabelle Juillard Thompsen et Audun Wickstrand Iversen, « DNB Future Waves » met l’accent sur des secteurs d'activité liés à l’économie bleue (37 %), l’économie verte (31 %) le climat (19 %) et la prospérité sociale (12 %). 

Pourquoi l'économie bleue ?

« L’économie bleue recouvre une multitude de secteurs qui ont un lien direct, ou indirect avec les océans comme la pêche, le transport maritime, les ressources biomarines ou les énergies renouvelables offshore. Si l’ensemble des océans était un pays, ce serait la 7e économie mondiale avec un PIB de 2 500 milliards de dollars », déclare Isabelle Juillard-Thompsen, co-gérante de « DNB Future Waves ».

« Couvrant 71 % de la surface du globe, ils produisent 50 % de l’oxygène que nous respirons et absorbent 21 % des émissions mondiales de CO2. Les océans représentent aussi le deuxième pourvoyeur de nourriture au monde et la principale source de protéines pour près de trois milliards de personnes. L'OCDE estime que l'industrie maritime peut croître deux fois plus vite que l'économie mondiale d'ici 2030 », ajoute-elle.

Place centrale de l'Océan

De son côté, l’économie verte embrasse aussi un large spectre — de l’agriculture ou des infrastructures durables, à l’innovation ou l’économie circulaire. Le thème du climat se concentre sur les énergies renouvelables et abordables, l’efficacité énergétique et l’électrification. Enfin, celui de la prospérité sociale touche tant à l’alimentation qu’à la santé ou à l’éducation. Présent sur l’ensemble de ces thèmes, « DNB Future Waves » est investi sur les marchés actions monde avec un focus particulier sur les pays nordiques, proches de la thématique de l’Océan notamment. 

« De par sa diversification, DNB Future Waves propose une approche globale aux défis contemporains. Il nous a semblé important de favoriser une approche multithématique afin d’aborder les sujets liés aux ODD dans son ensemble, tout en assurant une place prépondérante au sujet de l’Océan, une thématique qui n’a pas été assez abordée jusque-là. Par ailleurs, ses caractéristiques répondent à une demande croissante des investisseurs pour des fonds combinant durabilité et rendement », déclare Marta Oudot, directrice distribution en France de DNB AM.

L'outil DNB ESG LAB

En investissement responsable, la disponibilité des données et leur analyse sont devenues fondamentales. DNB AM a développé son propre ESG LAB dont l'objectif est de collecter, structurer et analyser des données, puis de faciliter leur intégration dans le processus d’investissement. ESG LAB permettra de mesurer l'alignement des entreprises avec les ODD. Afin de faciliter la collecte de data sur des sujets complexes tels que l’Océan ou la gestion de l’eau, DNB AM a noué des partenariats avec le milieu académique — comme le Columbia University aux États-Unis. 

Outil indispensable à la stratégie d’investissement, l’ESG LAB a été un maillon essentiel à la construction et à la sélection des valeurs du fonds DNB Future Waves. Sur la base de plus de 1 280 sociétés alignées sur les ODD et répondant à des critères ESG, sa méthodologie permet de réduire l'univers d’investissement à 180 valeurs. Au final, DNB Future Waves est concentré sur un spectre de 45 à 75 sociétés sur lesquelles l’équipe de gestion a de fortes convictions. Le fonds est géré activement (« active share » 80 %) avec un horizon d’investissement long terme.

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Economie bleue : comment investir de manière durable ?

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le département Impact Advisory and Finance de Crédit Suisse — groupe bancaire basé à Zurich — publie ce lundi 20 janvier avec l'éditeur Responsible Investor les résultats d'une enquête mondiale sur la sensibilisation des investisseurs institutionnels aux placements liés à l'économie bleue et aux océans. L'intérêt pour l'économie bleue durable est élevé. Plus d'un tiers des sondés y voient l'un des thèmes majeurs de la décennie. En revanche, l'expertise sectorielle sur ce thème reste faible.

Ces résultats sont tirés d’un échantillon qualifié et représentatif de 328 personnes interrogées dans 34 pays. Parmi elles, 53% se trouvent en Europe. 59 % des personnes interrogées sont des gestionnaires de fortune et 41 % des détenteurs d'actifs. La majeure partie des sondés investissent dans des actions cotées, des titres à revenu fixe et dans des stratégies multi-actifs, leurs actifs sous gestion s'élevant à plus de 50 Mds€.

Les obstacles à l'économie bleue

Côté bilan, il existe déjà des opportunités en matière d'investissements de démarrage, de placements à impact et en fixed income. L'injection de capitaux dans les infrastructures et les actions se profile. Les principaux obstacles pour les investisseurs demeurent le manque de projets « investment grade » ainsi que l'absence d'expertise interne. L'absence de projets proposés par les gestionnaires freine les détenteurs d'actifs.

L'économie bleue pourrait progresser de manière significative par la création de projets durables présentant un bon historique de performance, en encourageant les partenariats publics-privés (PPP) et en accroissant les investissements au moyen d'approches financières innovantes — comme la « blended finance » — afin de réduire les risques.

24 000 milliards de dollars d'actifs

« La valeur des actifs liés aux océans est estimée à plus de 24 000 Mds USD, ce qui en fait la 7e économie mondiale en termes de PIB. Paradoxalement, malgré un vif intérêt et en croissance des investisseurs (...) les océans restent l'un des objectifs de développement durable de l'ONU qui attirent le moins d'investissements, et tout particulièrement le moins de capitaux privés. Nous nous attendons à ce que ce thème d’investissement gagne fortement en importance pour les investisseurs dans les années à venir », déclare Marisa Drew, CEO du département Impact Advisory and Finance de Credit Suisse

« Le public et les gouvernements sont sensibles à l'état désastreux des océans ; néanmoins, on ne sait pas précisément à quel point les investisseurs ont conscience de l'impact de leurs placements sur le milieu marin et de la façon dont cela peut affecter la performance et la valeur de leurs portefeuilles. C'est pourquoi nous nous sommes demandé si les conditions étaient réellement réunies pour que des capitaux privés soient orientés vers une utilisation durable des océans et, dans le cas contraire, ce qu'il fallait changer », indique Dennis Fritsch, analyste chez Responsible Investor.

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