Dette privée : ODDO BHF Private Debt finalise de nouveaux closings

La Rédaction
Le Courrier Financier

ODDO BHF Asset Management (ODDO BHF AM) — groupe financier franco-allemand — annonce ce mercredi 1er juillet la finalisation de nouveaux closings pour sa stratégie Senior Loan sur le Mittelstand. En douze mois, la stratégie de dette privée a levé près de 250 millions d’euros.

D'après ODDO BHF AM, ce résultat démontre le fort intérêt des investisseurs institutionnels — tels que les compagnies d'assurance françaises, italiennes ou allemandes, les fonds de pension et les Family Offices ainsi que les particuliers fortunés à travers l'Europe.

Croissance de la dette privée

La stratégie finance les entreprises allemandes du « Mittelstand » qui accélèrent leur transformation et leur croissance. L'Allemagne représente le marché le plus solide de l'Union européenne (UE) pour les petites et moyennes entreprises, avec environ 450 000 PME dans divers secteurs et régions, opérant dans une économie dynamique.

Le marché de la dette privée est en pleine croissance, avec 59 % des transactions exécutées par des fonds de dette en 2020. La stratégie a bénéficié d'un environnement de marché où le flux d'opérations s'est fortement redressé après la crise liée au Covid-19 en mai 2020.

Il y a eu 147 opérations analysées au cours des douze derniers mois, dont plus des trois quarts ont été des financements avec sponsors. A la fin du premier semestre, l'équipe d'investissement a réalisé cinq transactions pour un total de 47 millions d'euros. Trois autres opérations sont en phase d'exécution.

Objectif 300 millions d'euros

« Compte tenu des défis soulevés par la crise du Covid, nous sommes vraiment satisfaits des résultats obtenus à ce jour. L'expérience et le palmarès de l'équipe de Dette Privée ainsi que notre capacité à concrétiser les opportunités d'investissement nous placent en très bonne position pour atteindre notre objectif de 300 millions d'euros d'ici la fin de l'année », déclare Markus Geiger, responsable de la Dette Privée.

« Le développement de l'activité Private Assets est un élément clé des objectifs stratégiques de croissance et de diversification du groupe. Nous sommes heureux que de grandes institutions et des investisseurs de premier ordre comme l’EIF ou Allianz France aient soutenu notre projet et notre équipe d'investissement depuis le premier closing, aux côtés du groupe ODDO BHF », ajoute Nicolas Chaput, Directeur Général de ODDO BHF AM.

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Les assureurs et les fonds de pension misent sur les actifs alternatifs

La Rédaction
Le Courrier Financier
Cette étude, conduite auprès de plus de 250 régimes de retraite et compagnies d’assurance en Europe et au Royaume-Uni, révèle que ce sont les fonds de pension britanniques qui envisagent d’augmenter le plus leur allocation aux classes d’actifs alternatives : leur exposition se rapprochera de celle des assureurs britanniques, ainsi que des fonds de pension et assureurs d’Europe continentale.

Parmi les principales conclusions :

  • Les régimes de retraite britanniques prévoient d’augmenter de 51 % leur allocation aux actifs alternatifs, la portant de 4,3 % à 6,5 %.
  • Les assureurs britanniques devraient renforcer de 14 % leur allocation, qui passerait de 7,3 % à 8,3 %.
  • En Europe continentale, les assureurs et les fonds de pension envisagent d’accroître cette allocation de plus de 40 % : les assureurs prévoient d’allouer 9,2 % de leur portefeuille aux actifs alternatifs, contre 6,5 % actuellement, tandis que les fonds de pension envisagent de porter celle-ci de 5,2 % à 7,3 %.
  • Ces projets s’expliquent par la volonté de bénéficier du profil de risque de ces actifs alternatifs (pour 34 % des répondants), ainsi que de leurs avantages en matière de diversification (33 %) et de leur prime d’illiquidité (30 %).
  • La plupart des investisseurs interrogés pensent trouver les meilleures opportunités en-dehors de leur marché local.
  • Malgré cette tendance en faveur d’allocations plus importantes, plusieurs freins à l’investissement demeurent, parmi lesquels l’illiquidité des actifs (31 %), le coût élevé des stratégies (29 %), la difficulté d’identifier des opportunités adaptées (27 %) et la réglementation (27 %).

Actifs alternatifs : des niveaux de popularité variés

La dette privée d’entreprises correspond à la classe d’actifs alternatifs la plus répandue dans les portefeuilles des assureurs et des fonds de pension (57 % et 55 % respectivement). Le succès de cette classe d'actifs ne se dément pas, puisque 42 % des assureurs et 26 % des fonds de pension prévoient d’y augmenter leurs expositions au cours des 12 prochains mois. Parallèlement, 31 % des assureurs envisagent d’accroître leur exposition à la dette d'infrastructure au cours des 3 prochaines années, une tendance qui est peut-être confortée par un traitement du capital plus favorable sous le régime Solvabilité II.

Mark Versey, Directeur des investissements, Actifs Réels, Aviva Investors, a déclaré :

« En Europe, l’intérêt pour les solutions de rendements alternatifs s’est nettement développé parmi les régimes de retraite et les compagnies d’assurance ces dix dernières années. Les investisseurs institutionnels sont séduits par la prime d’illiquidité qu'offrent les actifs non cotés, ainsi que par d’autres avantages comme leur pouvoir de diversification et leur profil de risque. À l’heure de la fin de l’assouplissement quantitatif et de la hausse des taux, notre enquête révèle que les investisseurs osent s’exposer à de nouveaux secteurs et territoires. Cette tendance transparaît également dans nos conversations avec nos clients. »
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