BCE, macroéconomie et résultats d’entreprises : l’Europe est-elle en train de toucher le fond ?

Thomas Planell
DNCA
Début janvier, l'économie de la zone euro est encore à la peine. Que disent les indicateurs sur la santé des entreprises européennes ? Comment adapter sa stratégie de stock picking ? Les explications de Thomas Planell, Gérant – analyste chez DNCA Finance.
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Zone euro : des entreprises plus prudentes dans leurs demandes de crédit

Julien-Pierre Nouen
Lazard Frères Gestion
Le 25 octobre dernier, la Banque centrale européenne (BCE) a publié son enquête d’octobre 2022 sur la distribution du crédit bancaire dans la zone euro, au T3 2022. Que retenir de cet état des lieux ? L'éclairage de Julien-Pierre Nouen, CFA, Directeur des études économiques et de la gestion diversifiée chez Lazare Frères Gestion.
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Closing : Tikehau Capital lève 617 millions d’euros pour son fonds TSO II

La Rédaction
Le Courrier Financier

Tikehau Capital — groupe de gestion d'actifs alternatifs — annonce ce lundi 26 juillet le closing final du fonds « Tikehau Special Opportunities II » (TSO II) avec 617 millions d’euros levés. TSO II est le deuxième millésime de la stratégie de situations spéciales de Tikehau Capital. Ce fonds a permis de lever un montant plus de quatre fois supérieur à TSO I. Son objectif initial était de 500 millions d’euros.

Opportuniste et multi-sectoriel

Lancé fin 2019, TSO II a un mandat d'investissement flexible, et propose des solutions de financement d'entreprises et des solutions adossées à des actifs sur les marchés de crédit primaires et secondaires en Europe. L'approche opportuniste et multisectorielle de cette stratégie permet d'investir sur l’ensemble des cycles de marché et au fil des évolutions de l’environnement macroéconomique.

Composée de 8 professionnels, l’équipe est diversifiée, expérimentée et s'appuie sur l'expertise globale de la plateforme d'investissement de Tikehau Capital dans les domaines de la dette privée, du capital-investissement, de l'immobilier et des marchés de capitaux.

50 % de ses engagements déployés

À ce jour, TSO II a déployé plus de 50 % de ses engagements à travers des investissements et des engagements fermes. Le rythme de déploiement s'est considérablement accéléré en 2020 dans le contexte lié à la pandémie de Covid-19. Plus récemment, l'équipe Tactical Strategies a réorienté sa stratégie vers l’immobilier et le crédit aux entreprises — ce qui illustre sa réactivité et son agilité.

Les investissements types réalisés par le fonds peuvent aller des rescue loans aux financements de liquidités d'entreprises, en passant par des solutions de financement sur mesure pour soutenir les plans de croissance d’entreprises ayant un accès limité aux marchés de capitaux et aux solutions de financement traditionnels.

Soutenir les emprunteurs en Europe

« TSO II a dépassé son objectif de levée de fonds grâce au soutien de nos investisseurs et partenaires, notamment de compagnies d'assurance, fonds de pension et family offices provenant de 16 pays différents. Ces derniers valorisent notre stratégie différenciée et l'expertise de l’équipe ainsi que les résultats de Tikehau Capital en matière de rendement ajusté au risque. Nous avons un volume d'opportunités important, et nous allons continuer dans les mois à venir de nous concentrer sur le déploiement du fonds », indique Maxime Laurent-Bellue, responsable de Tactical Strategies chez Tikehau Capital.

« Nous allons poursuivre la même stratégie disciplinée, patiente et opportuniste, qui vise à soutenir les emprunteurs en Europe qui ne peuvent pas accéder aujourd’hui aux solutions de financement traditionnelles. Chaque situation est unique, et notre priorité est de fournir des solutions de financement sur mesure, innovantes et flexibles, afin de générer des rendements ajustés au risque attractifs pour nos investisseurs », déclare Jean Odendall, manager du fonds TSO II.

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Tabula modifie l’exposition de son ETF European Performance Credit

La Rédaction
Le Courrier Financier

Tabula Investment Management Limited (Tabula) — fournisseur européen spécialiste d’ETF obligataires — annonce ce lundi 26 avril avoir modifié l’exposition de son ETF European Performance Credit. Objectif dans un contexte où opportunités d’investissements sur le marché du crédit sont de plus en plus difficiles à identifier, offrir aux investisseurs un produit avec un rendement attractif — sans pour autant augmenter leur risque de crédit.

Disponible à Londres et en Suisse

L’ETF suit maintenant l’indice iTraxx European IG Performance Credit d’IHS Markit, qui donne une exposition sur les crédits d’entreprises européennes de qualité Investment Grade. Afin de réduire le risque de taux d’intérêt et de se concentrer sur le risque de crédit, l’ETF prend exposition sur un indice liquide de Credit Default Swap (CDS) plutôt que sur un panier d’obligations d’entreprise. L’ETF a une duration de 0,43 ans et un rendement annuel net de 2,3 % en euros.

Avant ce changement, l’indice avait un effet de levier x3 — avec une allocation à 80 % sur le crédit européen Investment Grade et 20 % sur le High Yield de ce marché. Il dispose désormais d'un levier x4 et se concentre uniquement sur le crédit européen Investment Grade, sans exposition au High Yield. L’ETF est listé sur la bourse de Londres ainsi que sur la bourse de Suisse, avec le Ticker TCEP et des frais courants de 50bps. 

Opportunités VS risques de crédit

« Les opportunités d'investissements sur le crédit sont de plus en plus difficiles à identifier et les investisseurs sont amenés à prendre plus de risque ou à augmenter les maturités pour obtenir plus de rendementsNous avons donc modifié l'exposition de l'indice de notre ETF European Performance Credit (Ticker : TCEP) afin que les investisseurs puissent bénéficier de rendements attractifs sans pour autant augmenter leur risque de crédit », déclare Michael John Lytle, CEO de Tabula.

Le Tabula European IG Performance Credit UCITS ETF – Acc. (TCEP) réplique directement la composition de son indice à travers une position sur l’indice de CDS iTraxx Europe 5 ans et un reparti son collatéral dans des instruments monétaires. Afin de minimiser le risque de contrepartie, l’indice de CDS est négocié avec des courtiers règlementés et exécuté via une chambre de compensation centrale.

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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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Courtage en crédit : crise sanitaire, le monde d’après

La Rédaction
Le Courrier Financier

Plus de deux mois après le déconfinement, Eloa — plateforme collaborative de distribution de crédits et assurances B2B2C — a souhaité comprendre comment les courtiers IOBSP et MIOBSP ont géré la crise sanitaire. La plateforme publie ce jeudi 30 juillet les résultats de sa dernière étude.

Eloa s’est intéressée aux problématiques rencontrées ainsi qu’à leurs conséquences réelles et effectives. L’objectif de cette étude consiste à identifier les nouveaux besoins des courtiers IOBSP et MIOBSP pour appréhender l’évolution future du courtage en crédit.

Métier de courtier, une activité aux multiples services

Une clientèle exigeante, un contexte économique incertain, les courtiers IOBSP et MIOBSP doivent diversifier leur activité. Désormais le cœur de métier des sondés ne repose plus sur un seul et unique service.

Si le crédit immobilier apparaît comme le produit incontournable pour 100 % des sondés, 32 % s’orientent aussi vers le rachat de crédits et 36 % vers la renégociation de crédits.

Mais ce n’est pas tout, parmi les courtiers ayant répondu à l'enquête 72 % proposent des services additionnels, dans 97 % des cas il s’agit de l’assurance emprunteur et dans 35 % des cas du crédit consommation.

Courtiers, comment acquérir de nouveaux prospects

Pour pérenniser et développer leur activité, l’objectif principal des professionnels est d’accroître leur portefeuille clients. Les courtiers n’échappent pas à cette règle et sont 98 % à bénéficier des recommandations de leurs clients pour acquérir de nouveaux prospects.

Mais ils ne s’arrêtent pas là et multiplient les stratégies pour obtenir des leads : 4 % des répondants utilisent la prospection téléphonique, 30 % la prospection terrain, 38 % leur site internet, 9 % l’emailing et 83 % ont recours à un réseau d’apporteurs d’affaires.

Si la taille et la notoriété de la structure auront un impact sur le nombre de dossiers traités, la mise en place de ces différentes actions commerciales influencera le développement de l’entreprise. De ce fait, la quantité moyenne de projets réalisés est assez hétérogène selon les courtiers. Chaque mois, 21 % des sondés traitent en moyenne entre une et cinq demandes, 40 % entre cinq et dix, et 38 % plus de dix.

Baisse d’activité pendant le confinement

Comme on pouvait l’imaginer pendant le confinement la majorité des courtiers (60 %) ont vu leur activité ralentir ou même parfois s’arrêter (30 %). Non sans conséquence puisque 43 % ont connu le chômage partiel et 62 % estiment devoir faire face à des problèmes de trésorerie dans les mois à venir.

Seulement 10 % des répondants sortent du lot et considèrent ne pas avoir été impactés par la crise sanitaire. Cela leur a été bénéfique puisque 74 % d’entre eux ont eu l’opportunité de traiter de nouveaux dossiers. Pendant ces deux mois de confinement, les Français ont eu le temps de se consacrer à leurs projets personnels et ont commencé à entreprendre des démarches.

Relation client et manque d’outils digitaux

Les mesures de distanciation sociale ont obligé les courtiers poursuivant leur activité à repenser leurs interactions. Pour entretenir la relation client, ils n’ont pas eu le choix de renouer avec la relation à distance et mobiliser différents canaux de communication. L’ensemble des sondés affirment avoir eu recours aux emails, 87 % aux rendez-vous téléphoniques, 52 % aux conversations en visio et 19 % aux dossiers papiers.

Nous nous apercevons que seulement 13 % ont pu proposer une véritable expérience digitale à leurs clients, par le biais d’une plateforme intégrée. La transformation digitale des services financiers est en marche, mais il reste encore un long chemin à parcourir. D’ailleurs, le manque d’outils digitaux s’est faire ressentir, puisque 29 % des courtiers ont rencontré des problèmes pour collecter les pièces justificatives et 40 % pour signer ces documents.

Seule la moitié des sondés a eu recours à la signature électronique, un outil qu’ils considèrent aujourd’hui comme indispensable pour gagner en productivité et réactivité. Cependant, ce ne sont pas les seuls freins auxquels ils ont dû faire face pour poursuivre les projets de leurs clients. 36 % des répondants ont eu du mal à accompagner leurs clients et apporter des conseils personnalisés.

Relation entravée entre courtiers et partenaires

Pendant le confinement, cette problématique fut accentuée pour 39 % des courtiers, pour qui la relation avec l’ensemble des partenaires nécessaires au projet de leurs clients (notaires, agents immobiliers, banquiers, etc.) n’a pu être maintenue.

Parmi les 61 % qui ont pu rester en contact avec leurs partenaires, 95 % ont décidé de privilégier les mails et les rendez-vous téléphoniques tandis que 35 % se sont tournés vers la conversation vidéo. Toutefois, 25 % d’entre eux jugent que la relation avec les établissements bancaires n’a pas été efficace. Ils estiment que le manque de réactivité et de disponibilité pour signer des documents a porté préjudice à la poursuite de leur activité.

Cependant, les difficultés connues par les courtiers IOBSP et MIOBSP n’émanent pas seulement des établissements bancaires. 62 % ont rencontré des complications suite à l’arrêt des visites immobilières, 46 % ont ressenti des difficultés pour transmettre les informations liées au dossier d’un client commun, 77 % pour suivre l’évolution de leurs dossiers et 85 % pour signer les actes authentiques.

Arrêt brutal de l’activité pour certains professionnels

Si certains courtiers ont pu continuer à exercer, on peut se demander pourquoi d’autres ont connu un ralentissement de leur activité ou ont été contraints de s’arrêter. Les raisons sont diverses et variées :

  • 57 % de leurs clients ont décidé de stopper ou reporter leur projet ;
  • 14 % des courtiers ont préféré préserver la trésorerie de l’entreprise.

Les sondés ont alors décidé d’optimiser leur temps. 79 % d’entre eux se sont concentrés sur la formation IOB obligatoire et se sont mis à jour dans leurs documents administratifs. Par ailleurs, 14 % ont anticipé la reprise de leur activité en effectuant de la prospection téléphonique.

Crise sanitaire, quel impact sur l’activité des courtiers ?

Face à la crise sanitaire, nombreux sont les courtiers à avoir été confrontés à d’importantes difficultés pour exercer leur activité et prévoient d’utiliser davantage d’outils digitaux. Pour optimiser leur activité, plus de la moitié des répondants estiment devoir se concentrer sur trois éléments clés :

  • La digitalisation de leurs parcours : dépôt de pièces, signature électronique, etc. ;
  • L’amélioration de la collaboration avec leurs réseaux d’apporteurs d’affaires et leurs partenaires bancaires ;
  • La diversification du chiffre d’affaires : assurance habitation, assurance emprunteur, crédit consommation, etc. ;

Face à ce constat, ils sont prêts à modifier leur façon de travailler. Dans les mois à venir, 74 % des répondants envisagent d’utiliser des outils digitaux pour entretenir leur relation client à distance, 83 % pour simplifier le traitement de leurs dossiers et 70 % pour collaborer avec leurs partenaires métiers. Toutefois, le présentiel reste un élément important pour 66 % des courtiers, puisqu’ils n’envisagent pas de réduire les rendez-vous physiques.

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EXCLUSIF / Risque de crédit : la gestion du Covid-19, un paramètre de plus

Coralie Nicollet
Groupe Square
La crise sanitaire du coronavirus a ébranlé l'économie mondiale. Quel impact pour le risque de crédit ? Comment les banques doivent-elles adapter leur gestion ? Les explications de Coralie Nicollet, Project Manager pour le cabinet Square.
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Gestion de trésorerie : le crédit court terme, un placement à privilégier

Matthieu Bailly
Octo AM
Alors que les marchés financiers bénéficient d’injections massives de liquidités de la part des gouvernements et des autorités monétaires, les placements de trésorerie à 1 an représentent aujourd’hui une belle opportunité pour des trésoriers en quête de rendement ou des investisseurs prudents. Mais la fenêtre de tir est relativement courte dans un contexte de normalisation. Les explications de Matthieu Bailly, directeur général délégué et gérant obligataire chez Octo AM.
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Ile-de-France : la Région et Bpifrance lancent le « Prêt Rebond » pour les TPE-PME

La Rédaction
Le Courrier Financier

La Région Ile-de-France et l'organisme Bpifrance — banque publique d'investissement — annoncent ce mardi 5 mai lancer en partenariat le « Prêt Rebond ». Il s'agit d'un crédit de soutien à la trésorerie des entreprises (TPE et PME), accessible 100 % en ligne sur une plateforme co-développée avec Younited Credit.

Modalités d'octroi

Compris entre 10 000 et 300 000 euros, le « Prêt Rebond » est à taux zéro. Il permettra de renforcer la trésorerie des entreprises franciliennes, afin d'accompagner la relance de leur activité dans ce contexte exceptionnel. Dans ce cadre, la Région Île-de-France mobilise 150 M€ pour les entreprises franciliennes fragilisées par la crise sanitaire.

Les entreprises peuvent d'ores et déjà en faire la demande en ligne, avec un traitement totalement automatisé et digital pour les prêts de moins de 50 000 euros. La décision d'octroi est rendue sous 48 heures avec un décaissement du prêt sous 3 à 5 jours. Les demandes de prêts supérieures à 50 000 euros bénéficieront d'une décision d'octroi en une semaine.

Soutenir les entreprises

« Dans la période de crise sanitaire liée au Covid-19 (...) le financement des petites entreprises à très court terme est fragilisé. C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de mettre en place cet outil qui devrait permettre à près de 3 000 entreprises franciliennes d'assurer la relance de leur activité », explique Alexandra Dublanche, Vice-présidente chargée du Développement Economique et de l'Attractivité, de l'Agriculture et de la Ruralité.

L'aide s'adresse aux TPE et PME de tous secteurs d'activité — 12 mois d'activité minimum — pour leurs investissements immatériels : mise aux normes (environnement, sécurité), recrutement et formation de l'équipe commerciale, frais de prospection, dépenses de publicité. Elle s'applique aussi aux investissements corporels à faible valeur de gage : matériel conçu/réalisé pour les besoins propres, matériel informatique, etc.

Renforcer les aides existantes

Ce prêt vient renforcer de nombreuses mesures prises depuis le début de la crise par la Région Ile-de-France pour aider les entreprises franciliennes à faire face aux difficultés provoquées par le covid-19. Une équipe a été mise en place par la Région pour répondre aux questions des entrepreneurs concernant les démarches à accomplir (01 53 85 53 85).

La Région a également mis en place une aide exceptionnelle (PM'up Covid-19) afin de permettre aux entreprises de services d'adapter leur chaîne de production aux besoins de la crise sanitaire (gel, masques etc.). Les modalités d'attribution sont disponibles en ligne.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Entreprises : Covid-19, préparer la sortie de crise avec un conseil financier

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, le confinement a été rallongé jusqu'au 11 mai prochain. La Chambre Nationale des Conseils Experts Financiers (CNCEF) revient sur les dispositifs d'aide de l'Etat pour les entreprises frappées par la crise sanitaire. Le point avec Le Courrier Financier.
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Coronavirus : PGE, l’arme bancaire de l’Etat au secours des entreprises

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Depuis ce mercredi 25 mars, les prêts garantis par l'Etat (PGE) sont disponibles afin de soutenir la trésorerie des entreprises, durement frappées par la crise sanitaire du coronavirus. Le dispositif permet à l'Etat de garantir pour 300 milliards d'euros de prêts. Explications.
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