Rachat de Twitter par Elon Musk : quel impact pour les investisseurs ?

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Ce lundi 25 avril, Twitter a accepté l'offre de rachat d'Elon Musk à 44 milliards de dollars. Ce dénouement vient clore des négociations difficiles. Que pourraient retirer les investisseurs de cette opération ? Le point avec Le Courrier Financier.
Lire (4 min.)

Pétrole : Saudi Aramco s’apprête à entrer en bourse

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, les marchés financiers observent les préparatifs de l'entrée en bourse (IPO) de Saudi Aramco. La compagnie nationale saoudienne d'hydrocarbures pourrait être valorisée 1 500 milliards de dollars, d'après plusieurs sources. Quels sont les scénarios qui s'offrent aux investisseurs ? Quel agenda économique et politique Ryad poursuit-il ?
Lire (4 min.)

Marchés financiers : l’or noir en vedette

Igor de Maack
Vitalépargne Paris
Cette semaine a été marquée par la flambée des cours du pétrole. Tous les regards sont tournés vers le conflit larvé entre l'Arabie saoudite et l'Iran. Quelles conséquences les attaques de drones ont-elles eu sur les marchés actions ? Quelles perspectives se dessinent pour la croissance mondiale ? Igor de Maack, Gérant et porte parole de la Gestion chez DNCA Finance, partage son analyse.
Lire (3 min.)

Cours de l’or : les prévisions positives se multiplient

La Rédaction
Le Courrier Financier

C’est au tour de Citigroup d’évoquer la possibilité d’une once d’or au-delà de 2 000 dollars dans les deux ans à venir. L’agence Bloomberg relaye ce mardi 10 septembre la note d’un analyste de la banque, qui cite les éléments créant un contexte haussier pour le métal jaune : la montée des risques de récession, la probable baisse des taux de la Fed et les tensions géopolitique.

Un intérêt prononcé pour les métaux précieux

« Citigroup une des plus grosses banques d’affaire du monde rejoint une longue liste d’institutions et de gérants de fonds positifs sur le métal jaune. Nous avions parlé récemment de UBS, de Bank of America et Goldman Sachs », commente Laurent Schwartz, Directeur du Comptoir National de l'Or, spécialiste français de l'investissement dans l’or et de l'expertise de bijoux.

« Mais nous pouvons également ajouter Blackrock, le plus gros gérant de fonds du monde 6 000 milliards de dollars sous gestion  puisque son chef de l’investissement sectoriel a récemment affirmé dans une interview son intérêt pour les métaux précieux et l’or en particulier », conclut-il.

Lire (1 min.)

Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

Lire (3 min.)

La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

Lire (2 min.)

Cours de l’or en euros : record battu en août

La Rédaction
Le Courrier Financier

Dans une nouvelle note conjoncture, Le Comptoir National de l’or — investissement dans l’or et expertise de bijoux  — revient ce lundi 9 septembre sur les performances du métal jaune au mois d’août.

Un écart entre euro et dollar

Le 30 août, les cours de l’once d’or au second fixing de Londres ont atteint 1528,4 dollars et 1383,51 euros. Il est à noter que la veille — le 29 août — les cours de l’once en euros s’est affiché à 1392,03, soit un plus haut jamais atteint depuis le lancement de la monnaie unique en 1999. Le précédent record datait d’octobre 2012, avec un cours de 1382 euros l’once.

Sur le mois écoulé, la performance en euros du métal jaune s’élève ainsi à près de 8 %, et pousse la performance depuis le début de l’année à près de 24 %. Exprimé en dollar, cette performance est inférieure en raison de la hausse du billet vert, tant sur le mois que sur l’année 2019. Si le métal jaune bat de nouveaux records en euros mais pas en dollar, cela illustre le fort écart de performance qui s’est creusé entre les deux monnaies.

L’or bat le Cac de presque 9 %

Au mois d’août — le CAC 40 ayant marqué un léger repli de 0,7 % — le métal jaune a très nettement battu l’indice parisien avec une surperformance de près de 8,7 %. Sur 2019, l’or repasse clairement devant les actions françaises, et affiche une avance de près de 8 %.

Aau début du mois d’août, l’or s’est particulièrement bien comporté lorsque les marchés actions ont perdu près de 5 % en deux séances, sur fond de propos inquiétant de Donald Trump — qui invitait les entreprises américaines à quitter la Chine. Cela illustre le caractère valeur refuge contre le risque géopolitique du métal jaune.

Brexit, le flou total profite à l’or

L’autre dossier qui inquiète est celui du Brexit, avec les premiers pas au 10 Downing Street d’un Boris Jonhson déterminé à sortir de l’UE quoi qu’il en coûte le 31 octobre — deal ou pas deal — quitte à suspendre le parlement ou provoquer de nouvelles élections 15 jours avant la sortie. Devant cette incertitude — pour ne pas dire ce flou total — la livre a récemment touché des plus bas de 35 ans, si nous excluons un flash crash technique de 2016.

La seule chose qui se comporte bien outre-manche depuis le référendum de 2016, c’est le cours de l’or exprimé en livres sterling. Entre la veille du référendum et aujourd’hui, le cours de l’or en livres s’est apprécié de près de 47 %, contre une appréciation de 21 % pour le cours en dollars. C'est une preuve par l’exemple que l’or reste une valeur refuge en temps de troubles politiques importants.

La demande d’or au plus haut

Le World Gold Council (WGC) a publié ses statistiques trimestrielles début août. Sans surprise, la plupart des données sont positives pour le métal jaune. De manière générale, au deuxième trimestre, la demande a crû plus rapidement que l’offre et atteint sur le 1er semestre un plus haut de 3 ans. Dans le détail, nous retenons les achats d’or par les banques centrales qui atteignent 374 tonnes au premier semestre, un plus haut depuis que le WGC collecte ces données.

La demande financière n’est pas en reste, avec les avoirs en or des fonds cotés (ETF) atteignant 2 548 tonnes, un plus haut de 6 ans. Tout ceci conduit à une demande trimestrielle en hausse de 8 %. Du côté de l’offre — assez logiquement — la progression des cours a soutenu les composantes les plus réactives, en particulier en encourageant le recyclage dont les volumes croissent de 9 % au deuxième trimestre.

Prévisions des banques à la hausse

Nous évoquions récemment la révision à la hausse par la banque suisse UBS de ses prévisions de cours de l’or, les portant à 1 600 dollars sur un horizon de 6 mois à un an. D’autres banques se sont jointes au mouvement. L’agence Bloomberg a récemment rapporté que la prestigieuse banque d’affaire américaine Goldman Sachs avait elle aussi réhaussé ses prévisions de cours à 1 600 dollars sous 6 mois — sur fond de ralentissement économique, guerre commerciale, et de demande pour la valeur refuge.

Citons également Bank of America — autre mastodonte de la banque d’affaire — dont le stratégiste des métaux garde des prévisions prudentes. Il envisage cependant un cours à 2 000 dollars sous 2 ans, notamment dans l’hypothèse où les banques centrales se mettraient à agressivement stimuler l’économie via des baisse de taux et l'usage de la planche à billet.

Un actif à mettre en portefeuille en cas de récession

C’est la conclusion d’un article paru dans The Alchimist, une publication mensuelle de la London Bullion Market Association (LBMA). Intitulé « l’or est-il le refuge ultime en cas de récession ? », l’article explore le comportement du métal jaune lors des dernières récessions économiques, à partir des années 1970. Un chiffre marquant à retenir : lors des 6 dernières récessions américaines, l’or a progressé en moyenne de plus de 20 %.

Parmi les points clés, l’auteur cite l’absence de risque de contrepartie — et donc de défaut — du métal jaune et le fait qu’en période de taux bas voire négatif, l’or est comparativement attractif. Sans compter que celui-ci se comporte particulièrement bien en cas de politique monétaire non conventionnelle, grâce à la planche à billet.

Lire (6 min.)

Cours de l’or : le métal jaune au sommet, les Français vendent

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'or n'en finit plus de grimper, indique Le Comptoir National de l'or — investissement dans l'or et expertise de bijoux  — dans une note publiée ce lundi 2 septembre 2019. Les boutiques de la société enregistrent une hausse de fréquentation de plus de +25 % depuis le début de l'année 2019. Celle-ci s'est fortement intensifiée ces dernières semaines. La flambée des cours — 1448 euros l'once d'or ce lundi — entraîne un fort regain d'intérêt des Français pour le métal jaune.

« Fluctuation des taux d’intérêt, bouleversement politiques, activité des banques centrales, variation de l'offre et de la demande mondiale... Nous sommes actuellement dans une configuration où l’ensemble de ces facteurs interagissent, ce qui explique l’explosion des cours depuis plusieurs mois et particulièrement ces dernières semaines », explique Laurent Schwartz, PDG du Comptoir National de l’or.

Vendre ou investir dans l'or ?

Bijoux, lingots, pièces, ou même or dentaire... Les Français possèdent beaucoup d'or, acquis souvent il y a de nombreuses années, ou fruit d'un héritage. Ils voient dans ces cours exceptionnels l'occasion de faire de bonnes affaires, en vendant leur métal jaune au plus haut.

Ils récupèrent ainsi des liquidités qui leur permettent de consommer. Du côté des investisseurs en revanche, les tensions géopolitiques actuelles incitent plutôt à investir dans l'or. Pour ces particuliers, le métal précieux incarne l'ultime placement refuge en cas de crise massive. 

Lire (2 min.)

Banques centrales : comment elles influent sur le prix de l’or

Johannes Müller
DWS
Bien que l'or soit généralement considéré comme une couverture contre l'inflation, il a surtout suivi les rendements réels au cours de la dernière décennie. Quand ceux-ci chutent, le prix de l'or a tendance à augmenter. Quelle influence les banques centrales exercent-elles sur le cours de l'or ? Johannes Müller, Responsable de la recherche macroéconomique chez DWS, partage son analyse.
Lire (3 min.)

Cours de l’or : l’envolée se poursuit en juillet

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Comptoir National de l’Or — société française spécialisée dans le marché physique du métal jaune — revient ce mardi 6 août sur les performances du métal jaune au mois de juillet. Au second fixing de Londres — le 31 juillet — les cours de l’or se sont établis à 1281,37 euros et 1427,55 dollars. Soit une importante progression de 3,52 % en euros, et une hausse plus modérée en dollar en raison d’une hausse du billet vert sur le mois.

Avec ce 3e mois consécutif de hausse, la performance du métal jaune depuis le début de l’année frôle les 15 % en euros. Sur un an glissant, la performance de l’or atteint même 22,8 % en euros. Le graphique ci-dessous illustre parfaitement les deux phases de hausse : la première — fin 2018 et début 2019 — est une période de forte correction des marchés action qui a profité au métal jaune. La seconde — amorcée en juin — est largement alimentée par les perspectives de baisse des taux d’intérêt.

Cours de l'or : l’envolée se poursuit en juillet

L’or surperforme les actions

En juillet, le métal jaune a surperformé les actions françaises de près de 4 % (or + 3,52 % et CAC 40 - 0,36 %). Sur 2019, les actions françaises gardent une légère avance à + 16,6 % contre 14,7 % pour l’or. En élargissant le champ à un an glissant, la photo est radicalement différente. L’or bat les actions de 21,7 %, en raison notamment de sa bonne performance relative au dernier trimestre 2018.

Outre la performance, les autres éléments de comparaison avec les actions sont également favorables. La volatilité réalisée à 60 jours est 2 points inférieure à celle des actions. Sur un an glissant, la corrélation entre le métal jaune et le CAC 40 s’établit à - 0,15. Un actif décorrélé aux actions, moins risqué, et offrant un bon rendement, voilà qui devrait inciter les professionnels de la finance à en intégrer davantage à leur portefeuille.

La baisse des taux, c’est parti !

L’or a largement bénéficié ces derniers mois des anticipations de baisse des taux d’intérêt. C’est maintenant chose faite : le 31 juillet, le président de la réserve fédérale américaine Jerome Powell a annoncé une baisse de son taux directeur de 25 points de base, pour le ramener dans une fourchette de 2 % à 2,25 %. Il s’agit de la première baisse de taux depuis 11 ans — la dernière datant de 2008, lorsque la Fed combattait la crise financière. Autre annonce, la Fed arrête son programme de réduction de son bilan avec 2 mois d’avance, afin de maintenir de la liquidité dans le système financier.

En Europe — bien qu’elle ait maintenu ses taux inchangés — la BCE a suggéré lors de sa réunion de juillet qu’elle pourrait les abaisser dans un avenir plus ou moins proche. Les analystes ont immédiatement tablé sur Septembre. Par ailleurs, la banque a indiqué qu’elle réfléchissait à plusieurs options d’assouplissement monétaire, notamment en ce qui concerne la rémunération des réserves ou les achats d’actifs. En clair, la BCE pourrait remettre en route la planche à billet.

Le FMI abaisse ses prévisions de croissance

Le FMI a mis à jour en juillet ses perspectives de l’économie mondiale, à la baisse. Le rapport cite une « croissance languissante », en raison d’une demande finale défaillante et d’un commerce mondial atone. Dans ce contexte, l’institution abaisse ses prévisions de croissance mondiale à 3,2 % pour 2019, soit 0,1 % de moins que sa précédente prévision d’avril.

Le FMI pointe également une hausse des risques de dégradation : « Il s’agit de l’escalade des tensions commerciales et technologiques, de la possibilité d’un épisode prolongé d’aversion au risque mettant au jour les facteurs de vulnérabilité financière qui se sont accumulés pendant des années de taux d’intérêt bas, des tensions géopolitiques et de la montée de tensions désinflationnistes qui rendent les chocs plus persistants ». En clair, le FMI est inquiet.

Produits dérivés sur l’or : plus de contrats que de stocks

Les produits dérivés sur l'or comptent 181 fois plus de contrats ouverts que de stocks. Ce chiffre provient du Comex, la bourse américaine où sont traités les produits dérivés sur l’or (futures et options). Celle-ci ne détient dans ses coffres que 10 tonnes d’or enregistrées au 26 juillet, alors que l’équivalent de 1839 tonnes de contrats sur l’or sont ouverts. Ses entrepôts comptent également 230 tonnes d’or dit « éligibles », mais cela reste tout de même 8 fois moins que les produits dérivés en circulation.

Par ailleurs, ces stocks éligibles n’appartiennent pas à la bourse. Ils ne sont pas tous nécessairement disponibles pour le dénouement physique des contrats dérivés. Cela peut-il poser un problème ? C’est possible. L’immense majorité des dénouements de contrats se fait en cash, et peu d’acteurs de marché demandent la livraison physique. Si les demandes de livraison augmentaient, il pourrait y avoir rapidement un problème, qui conduirait probablement à une prime de l’or physique sur l’or papier.

Lire (6 min.)

Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

Lire (2 min.)

Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

Lire (2 min.)

Cours de l’or : la fin du Central Bank Gold Agreement

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Comptoir National de l’or — spécialiste de l'investissement en or  et en expertise de bijoux — a commenté ce lundi 29 juillet la fin de l'accord de Washington. D'après cette société française spécialisée dans le marché physique de l'or, le message est clair. Dorénavant, les banques centrales ne revendent plus ce métal précieux, elles l'achètent.

Un accord devenu obsolète

En 1999, les banques centrales des principaux pays détenteurs d’or en Europe — y compris la Suisse — se sont mises d’accord pour limiter collectivement leurs ventes d’or à 400 tonnes par an. Cela faisait suite à l’annonce de ventes importantes par le Royaume-Uni, qui risquaient de fortement déstabiliser le marché. Pour rappel, le pays a vendu environ 400 tonnes d’or entre 1999 et 2002 à un cours moyen d’environ 275 dollars.

Cet accord a été renouvelé trois fois et prolongé jusqu’en 2019. Dans un communiqué (en anglais) publié le 26 juillet dernier, la Banque Centrale Européenne (BCE) a annoncé que l’accord ne serait pas reconduit une fois de plus... puisqu’il ne sert plus à rien. Le graphique ci-dessous — réalisé par la BCE — montre que les ventes d'or en tonnes restent aujourd'hui très loin du seuil à ne pas dépasser selon l'accord, voire même inexistantes.

Source : BCE

Aucune vente à court ou moyen terme

Depuis 2015, les ventes sont devenues pratiquement nulles. Et pour cause ! « D’une manière générale, les banques centrales ainsi que d’autres institutions officielles sont au contraire devenues des acheteurs nets sur le marché de l’or », souligne la BCE dans son communiqué.

L’abandon du Central Bank Gold Agreement — en plus de sa dimension symbolique — envoie donc un signal clair aux marchés financiers. Les investisseurs ne doivent attendre aucune vente de métal jaune sur le court et moyen terme, de la part des 21 signataires de l’accord.

Lire (2 min.)