Face aux Médias #1 – Réforme du courtage : comment le métier de courtier va-t-il évoluer ? [2/2]

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Découvrez « Face aux Médias », la nouvelle émission de débat entre acteurs de la gestion de patrimoine lancée par Le Courrier Financier et Club Patrimoine. Dans ce premier épisode (2e partie), nous abordons la Réforme du courtage. Comment les associations vont-elles accompagner les courtiers conseils ? Quelles dynamiques interprofessionnelles vont-elles mettre en place ?
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L’AMF invite les dépositaires de fonds d’investissement à renforcer leurs dispositifs d’entrée en relation et de suivi des sociétés de gestion

La Rédaction
Le Courrier Financier

À l’occasion d’une série de contrôles courts des pratiques des professionnels menés auprès de cinq dépositaires de placements collectifs, l’Autorité des marchés financiers (AMF) constate des différences notables dans la qualité des dispositifs examinés. Dans un document de synthèse publié le 12 octobre dernier, elle fait état des bonnes et des mauvaises pratiques observées.

Cinq points d'attention

Avec l’objectif d’offrir un niveau élevé de protection des investisseurs, les directives européennes OPCVM V et AIFM sur les organismes de placements collectifs de valeurs mobilières (OPCVM) et sur les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs (FIA) et leurs textes d’application ont défini les missions des dépositaires de fonds d’investissement et les règles qu’ils doivent respecter.

Au quotidien, un dépositaire de fonds est chargé de la conservation des actifs des fonds qui lui sont confiés par une société de gestion mais aussi du contrôle de la régularité des décisions du gestionnaire concernant le fonds, comme par exemple le respect des règles d’investissement et de composition de l’actif, la périodicité de la valorisation du fonds ou encore les règles d’établissement de la valeur liquidative.

Enfin, le dépositaire assure le suivi des flux de liquidité. Pour cette série de contrôles SPOT, l’AMF a sélectionné cinq établissements dépositaires d’OPCVM et de FIA de toutes tailles pour lesquels elle a analysé le dispositif d’entrée en relation et de suivi des sociétés de gestion clientes. L’AMF a porté son attention sur : 

  • l’organisation et la gouvernance de l’activité du dépositaire ;
  • les étapes préalables à l’acceptation d’une nouvelle société de gestion et la mise en place d’une convention régissant les relations avec cette société de gestion ;
  • les diligences menées dans le cadre du suivi et du contrôle des sociétés de gestion ;
  • les diligences effectuées en matière de conflits d’intérêts et d’indépendance préalablement à une entrée en relation et tout au long de la relation avec les sociétés de gestion, avec une attention particulière lorsque la société de gestion et le dépositaire appartiennent à un même groupe ;
  • et le dispositif de contrôle.

Conformité perfectible

Plusieurs années après l’entrée en application de la réglementation, l’AMF a constaté que la conformité des établissements contrôlés demeure perfectible, avec des écarts notables dans la qualité des dispositifs analysés. Elle a ainsi relevé des différences dans la robustesse du corps procédural des dépositaires du panel. Elle a également identifié une fréquence et une qualité des diligences mises en œuvre variables d’une entité à l’autre, qui ont toutefois pu être affectées par le contexte de crise sanitaire.

Le régulateur a, par ailleurs, observé un recours très inégal au dispositif d’alerte mis en œuvre en réaction aux anomalies constatées. Enfin, pour la majorité des établissements contrôlés, l’AMF a observé des insuffisances dans l’application des règles d’indépendance et de prévention des conflits d’intérêts en présence de lien de groupe entre la société de gestion et le dépositaire. Avec l’objectif d’encourager les dépositaires de fonds à renforcer leurs dispositifs, l’AMF publie la synthèse de ses observations, en faisant état des bonnes et des mauvaises pratiques relevées.

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Crypto-actifs : Blockpit Cryptotax arrive en France

La Rédaction
Le Courrier Financier

La fintech Blockpit — spécialiste en conformité financière pour le suivi de portefeuille et la déclaration fiscale des actifs, basé sur la technologie blockchain — annonce ce jeudi 7 avril le lancement de Cryptotax en France. Cet outil de reporting et de suivi de la fiscalité des cryptomonnaies permet aux traders de générer facilement des rapports fiscaux pour la prochaine période déclarative de l'impôt. Durant la pandémie, tant le marché financier que le marché des actifs numériques ont connu une forte croissance.

Vigilance en termes de conformité fiscale

Tous les investisseurs qui ont obtenu des gains grâce à des transactions avec des actifs numériques l'année dernière doivent les inclure dans leur déclaration d'impôt sur le revenu cette année. Selon le département et la manière dont la déclaration d'impôt est effectuée, sur papier ou en ligne, les dates d'échéance commencent à partir du 19 mai 2022. L'obligation fiscale des actifs numériques n'est pas automatiquement calculée, déclarée et déduite aux autorités fiscales en France, il existe donc un risque d'évasion fiscale par inadvertance.

« Surtout en période de forte volatilité, l'aspect fiscal joue un rôle crucial dans toutes les décisions d'investissement. Nous voulons offrir une solution à tous les investisseurs pour documenter leurs transactions de manière transparente en un simple clic, aider les traders à prendre des décisions fiscales optimales et éviter les graves conséquences d'une éventuelle évasion fiscale. Une documentation complète de toutes les transactions effectuées sera demandée par les autorités fiscales », précise Florian Wimmer, PDG et cofondateur de Blockpit.

Des Français de plus en plus concernés

Les cryptos ne sont plus un sujet de niche pour les Français. Selon une étude récente de KPMG, 77 % des Français ont déjà entendu parler du sujet, et 8 % ont déjà investi dans les cryptos, qu'il s'agisse de cryptomonnaies ou des NFT. La part des Français détenant des cryptos dépasse désormais celle des Français détenant des actions en propre (6,7 % selon l'AMF). Cette tendance devrait s'accroître dans les mois et années à venir : 30 % des personnes souhaitent investir. En émettant des hypothèses prudentes, Blockpit projette que, d'ici à la fin de cette année, plus de 12% des Français détiendront des cryptos. 

Quelle imposition pour les cryptos ?

Afin d'encadrer ce phénomène, la France a imposé les cryptomonnaies en tant que revenus d'épargne et d'investissement, lesquels sont taxés à un taux forfaitaire de 30 % (Flat tax). Cela s'applique aux gains lorsqu'ils sont réalisés en fiat, autrement dit en monnaie dont la valeur provient essentiellement d'un gouvernement ou d'une institution — par exemple l'euro, le dollar.

Aussi, la prochaine réglementation européenne DAC-8 obligera-t-elle les plateformes d'échange de cryptomonnaies à partager des informations sur les utilisateurs enregistrés, mais également  les données de transaction concernant les échanges d'actifs numériques. Les investisseurs français en cryptomonnaies pourraient ainsi voir leurs gains, jusqu'alors non taxés, signalés aux autorités fiscales dans les années à venir, y compris ceux réalisés les années précédentes.

De la cryptomonnaie au fiduciaire

Les profits et les pertes résultant d'opérations en cryptomonnaies, que celles-ci soient obtenues par l'échange contre d'autres actifs ou par le don d'un bien ou d'un service en échange de cryptomonnaies, doivent être inclus dans la déclaration annuelle de revenus. Un autre groupe d'actifs souvent négligé comprend les dons et les récompenses comme les Airdrops ou les Bounties. Il s'agit de plus-values où la valeur courante est égale au profit.

Les profits ou les pertes de ce type doivent également être inclus dans l'assiette générale de l'impôt sur le revenu, avec le reste des revenus qui constituent l'assiette fiscale. « Tout échange effectué d'une crypto vers une monnaie fiduciaire, est un événement imposable selon la législation française actuelle. Le profit ou la perte imposable correspondra à la différence entre le coût d'acquisition de l'actif et sa valeur de marché au moment de la vente », précise Florian Wimmer.

Cryptotax, un outil de déclaration fiscale

Cryptotax de Blockpit permet d'importer les données de transaction des principales plateformes d'échange de cryptomonnaies et des wallets personnels. Le logiciel de calcul des impôts analyse les données automatiquement, de telle sorte que l'utilisateur obtienne son rapport fiscal avec toutes les informations requises par l'administration fiscale en un seul clic. Cryptotax est proposé gratuitement pour un maximum de 25 transactions par an et analyse par ailleurs toutes les données de manière anonyme et en mode lecture seule.

Le rapport fiscal qui en résulte utilise la méthode CUMP (Coût Unitaire Moyen Pondéré) et est basé sur le régime fiscal du prélèvement forfaitaire unique (PFU). L'algorithme de calcul utilisé par Cryptotax est vérifié par un cabinet d'audit, le Big Four. De nombreux investisseurs en crypto-actifs ignorent leur obligation fiscale et qu'ils leur incombent de déclarer et de payer les taxes associées aux actifs numériques. Dans le pire des cas, ils pourraient être accusés d'évasion fiscale et encourir ainsi de lourdes pénalités. 

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Fintech : Elwin recrute un responsable conformité

La Rédaction
Le Courrier Financier

La fintech Elwin (ex-mieuxplacer) — éditeur de logiciel dédié aux professionnels de la gestion de patrimoine et du courtage — annonce ce mercredi 23 juin le renforcement de son organisation avec un responsable conformité. La Fintech continue d’enrichir sa plateforme pour continuer de simplifier et sécuriser les procédures réglementaires de ses clients. 

Les équipes d’Elwin ont ainsi intégré le kit réglementaire de deux des quatre chambres composant la profession de conseiller en gestion de patrimoine (CGP), à savoir l’ANACOFI et la CNCEF. La Fintech prévoit d’intégrer celui de la CNCGP d’ici fin juillet et celui de la Compagnie des CGP d’ici fin 2021. L'entreprise propose une plateforme SaaS qui simplifie et sécurise la conformité pour les CGP.

Focus sur le profil de Clément Vaudandaine

Parce que la conformité est un sujet central chez Elwin, l’entreprise a décidé d’internaliser cette compétence. Dans ce cadre, elle recrute Clément Vaudandaine, certifié AMF. En 2014, il est diplômé en Droit, titulaire d’un Master de Kedge Business School en Management, Finance-Risk-Conformité.

De 2015 à 2017, Clément Vaudandaine débute sa carrière chez Optimind en tant que Consultant Risk Management Finance. Il poursuit en tant que Consultant Conformité successivement chez 99 Advisory (2017-2019) et chez Primonial (2019-2021). En juin 2021, Clément Vaudandaine rejoint les équipes Conformité d'Elwin.

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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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Gestion sous mandat : l’AMF publie la synthèse de dix contrôles thématiques

La Rédaction
Le Courrier Financier

En 2018, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a mené deux séries de contrôles « SPOT » — Supervision des Pratiques Opérationnelle et Thématique — sur la gestion sous mandat. Les contrôles ont été menés auprès de prestataires de services d’investissement, hors sociétés de gestion de portefeuille. Il s'agissait de 9 établissements de crédit et d'une entreprise d’investissement, agréés notamment pour le service de gestion de portefeuille pour le compte de tiers. Ces contrôles ont porté sur :

  • La conformité des mandats de gestion : objet du mandat, objectifs de gestion, instruments financiers autorisés, information périodique du mandant, retraits et risque de liquidité, durée, modification et résiliation du mandat, conflits d’intérêts, réclamation, médiation et secret professionnel ;
  • Les frais dans la gestion sous mandat : politique tarifaire, niveau global des frais, droits d’entrée, frais de transaction, taux de rotation des portefeuilles, identification des conflits d’intérêts, information donnée aux clients sur les coûts et frais ;

Dans un document de synthèse publié ce mardi 7 mai, l'AMF dresse un état des lieux des pratiques et rappelle les règles applicables.

Les bonnes pratiques validées par l'AMF

  • Indiquer de manière claire et explicite, dans la documentation contractuelle ou la grille tarifaire, que l’assiette de calcul des droits de garde exclut les liquidités des portefeuilles confiés en gestion ;
  • Faciliter l’accès et la compréhension des informations par le mandant, notamment en matière de frais liés à la gestion, dès la signature du mandat, présenté dans une documentation complète et unifiée, et informer explicitement le mandant des éventuelles mises à jour de ces informations ;
  • Mettre en œuvre une politique tarifaire qui permette au prestataire de tirer l’essentiel des revenus de l’activité de gestion de portefeuille des commissions de gestion, sans incitation à faire tourner les portefeuilles pour percevoir des frais de transactions, afin de réduire le risque de conflit d’intérêts entre le mandant et son mandataire ;
  • Identifier le risque de conflits d’intérêts liés à une rotation injustifiée des actifs — et donc le risque de génération de frais supplémentaires pour le client — et prévoir en conséquence un contrôle régulier — de premier et de second niveau — sur les taux de rotation des portefeuilles ;
  • Identifier clairement parmi les conflits d’intérêts potentiels, celui lié à la part des fonds du groupe dans les portefeuilles des clients et gérer ce conflit d’intérêts par une procédure appropriée de sélection des OPC de l'univers de gestion ;
  • Ne pas prélever de droits d’entrée sur OPC dans le cadre de la gestion de portefeuille ;
  • Exonérer de droits de garde les investissements dans les fonds d’investissement du groupe ;

Les mauvaises pratiques à bannir

  • Morceler les informations relatives à la gestion sous mandat — notamment l’information sur les frais — sur plusieurs documents ;
  • Ne pas mentionner explicitement l’univers d’investissement ainsi que les allocations par classe d’actifs, y compris les seuils pouvant être atteints lors des circonstances exceptionnelles de marchés ;
  • Ne pas informer le mandant sur les conséquences des retraits fréquents et/ou importants ;
  • Présenter, dans les documents contractuels ou la grille tarifaire, des taux de frais trimestriels et hors taxe sans indiquer un taux annuel équivalent et TTC ;
  • Lorsque des droits d’entrée sont prélevés par le gestionnaire sur les OPC sélectionnés dans le mandat, ne pas indiquer dans sa grille tarifaire les taux effectivement appliqués lors des souscriptions de ces OPC ;
  • Ne pas informer explicitement le mandant des éventuelles mises à jour des informations en matière de frais liés à la gestion. Par exemple, ne pas informer le mandant de leur mise à jour lorsqu’elle est uniquement disponible sur le site Internet de l’établissement ;

Servir au mieux les intérêts des clients

L’AMF rappelle également que l’obligation de servir au mieux les intérêts des clients requiert de ne pas de leur faire supporter des frais liés à des décisions d’organisation interne de l’établissement. C’est notamment le cas pour des coûts de réalignement de portefeuilles sur des profils de gestion en cours d’harmonisation. Il est également rappelé que les entreprises d'investissement doivent fournir à leurs clients une illustration présentant l'effet cumulatif des coûts sur le rendement, sur une base ex-ante et ex-post.

Le régulateur rappelle également aux établissements que dans le cadre du service de gestion de portefeuille pour compte de tiers, ils doivent fournir un relevé périodique qui inclut le montant total des commissions et des frais supportés sur la période couverte, en ventilant par postes au moins les frais de gestion totaux et les coûts totaux associés à l'exécution. Au terme de ces contrôles SPOT, l’AMF a adressé aux établissements contrôlés des lettres de suites, afin de leur demander une remise en conformité pour les cas observés de non-respect des exigences en matière de gestion sous mandat.

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Le secteur financier peut-il encore se passer des « Regtechs » ?

Nicolas Kling
La digitalisation en BFI et plus largement dans le secteur bancaire a vu naître les « Regtechs »(Regulatory Technologies) qui ont pour but d’alléger les lourdeurs administratives des institutions financières dans le domaine de la conformité et du pilotage des risques.
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Novaxia Asset Management renforce ses équipes conformité et partenariats

La Rédaction
Le Courrier Financier
Après la nomination de Nicolas Kert en tant que Directeur Général en octobre dernier, ces choix confirment la volonté de Novaxia Asset Management d'ouvrir la voie à des projets ambitieux et innovants en s'appuyant sur de nouveaux talents confirmés. Dounia a pour mission de veiller à la conformité des activités de Novaxia Asset Management avec la réglementation. Pierre-Antoine prend en charge la fidélisation du portefeuille existant et le développement de nouveaux partenariats.
Dounia Allali Novaxia Asset Management

Responsable de la Conformité et du Contrôle Interne (RCCI) de Novaxia Asset Management

Dounia Allali, 34 ans, a d’abord exercé la profession d’avocat au sein des cabinets Hogan Lovells et PwC Avocats, où elle conseillait les établissements de crédit et les sociétés de gestion de portefeuille dans le cadre de leurs activités réglementées. Elle a ensuite rejoint le monde de la gestion d’actifs chez AXA Investment Managers puis chez Swiss Life Asset Management (France), où elle était en charge du suivi de la vie juridique des organismes de placement collectifs et de la négociation des conventions pour le compte des fonds et de la société de gestion. Dounia Allali a notamment pour mission de renforcer le dispositif « conformité » existant et de veiller au respect par Novaxia Asset Management des dispositions liées à son activité, qu’elles soient de nature législative, réglementaire ou déontologique. Dans le cadre de ses fonctions, elle aura également pour mission d’informer, de former et de conseiller les collaborateurs de Novaxia Asset Management sur les différents aspects de la réglementation en vigueur (LCB-FT, MIFID 2, AIFMD etc.).  
PA Burgala-Dupont Novaxia AM

Directeur des Partenariats de Novaxia Asset Management

Pierre-Antoine Burgala-Dupont, 34 ans, travaille depuis 10 ans dans le monde de la banque et de la finance. Il a débuté sa carrière comme Conseiller en Gestion de Patrimoine puis Banquier Privé au sein du Groupe Société Générale. Il a par la suite rejoint Oradéa Vie, filiale de Société Générale Insurance, en tant que Responsable Commercial, et a participé à la distribution et à la promotion de solutions d’épargne auprès de plateformes, CGPI et banques privées. Il a enfin été responsable des partenariats chez Swiss Life REIM et a contribué à son succès. En tant que Directeur des Partenariats, Pierre-Antoine Burgala-Dupont a désormais pour mission de consolider et développer des partenariats stratégiques pour Novaxia Asset Management. Il sera assisté d’une équipe de 2 personnes, qui sera amenée à se renforcer début 2019.
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Conformité réglementaire : la CNCIF déploie un nouvel outil pour les CGP

La Rédaction
Le Courrier Financier
Etre en conformité réglementaire n'est pas chose aisée : gérer simultanément le parcours client, l'administratif, automatiser les obligations réglementaires et assurer une traçabilité sécurisée pour le client tout en répondant aux exigences du régulateur... Dans cette optique, la Chambre Nationale des Conseillers en Investissement Financiers, en association avec Happy Compliance propose à ses membres CGP un CRM multitâches.
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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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NewAlpha annonce la nomination d’un COO

La Rédaction
Le Courrier Financier

En sus de la due diligence opérationnelle, Adrien Auric a désormais aussi la responsabilité de la coordination des fonctions Juridique, Contrôle Interne & Conformité, Opérations et Systèmes d’Informations avec les prestataires de services de NewAlpha.

La société entend ainsi adapter son organisation et renforcer son efficacité opérationnelle afin de faire face à la croissance et à la diversification de ses activités d’investissement et de conseil. Avant de rejoindre NewAlpha en juin 2017, Adrien Auric était en charge des Due Diligences Investissement chez Reinhold & Partners, société de conseil spécialisée travaillant pour des investisseurs institutionnels Top Tier. Adrien a également été Directeur Indépendant de fonds dans diverses juridictions (France, Irlande, et Luxembourg).

Auparavant, Adrien a travaillé 7 ans pour JP Morgan, initialement (2007 – 2009) en tant que Responsable des Due Diligences Investissement de J.P. Morgan Mansart Investissement (JPMMI), la société de gestion dédiée et régulée de la Banque d’Investissement. En 2009, il est nommé Directeur Général et Directeur des Opérations de JPMMI. Il y a notamment développé le business des fonds structurés et le lancement d’une nouvelle activité de plateformes de fonds alternatifs UCITS, en supervisant et coordonnant toutes les équipes de gestion des risques.

Auparavant, Adrien a passé 3 ans chez Olympia Capital Management en charge des équipes de Due Diligence Investissement, de Middle et Back offices, et 8 ans chez Ernst & Young où il a occupé diverses fonctions managériales au sein des départements Audit Bancaire, Assurance et Immobilier et Transactions Services.

Adrien Auric est diplômé de Sciences Po Paris (section Eco Fi) et a une maîtrise de droit des affaires et fiscalité de l’Université de Droit Paris II Assas.

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Les dépenses en matière de conformité anti-blanchiment augmentent

La Rédaction
Le Courrier Financier
Selon les calculs de LexisNexis Risk Solutions, le véritable coût de la conformité AML se chiffre à 18,6 milliards de dollars par an pour les institutions financières françaises, face à un défi existentiel pour s’adapter à la nouvelle réalité réglementaire. Les dépenses liées à la lutte contre le blanchiment d'argent poursuivront cette trajectoire haussière, suite à une augmentation de 21% sur 2 ans.
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