L’AFG publie un manifeste soulignant l’importance vitale de la gestion d’actifs européenne pour renforcer l’autonomie stratégique de l’UE

La Rédaction
Le Courrier Financier

Philippe Setbon, président de l’AFG, souligne : « L’Europe de 2030 se construit aujourd’hui. Face à des défis sans précédent, l’Europe doit prendre les bonnes décisions pour réussir ses transitions écologiques et numériques, sa nouvelle révolution industrielle. Financer les retraites d’une population vieillissante est aussi un défi de taille.

La mobilisation des ressources du secteur privé est essentielle. Elle doit s’appuyer sur des règlementations veillant à la compétitivité des acteurs européens de la gestion d’actifs pour qu’ils puissent continuer à servir leurs clients en orientant leur épargne vers les entreprises européennes performantes et engagées dans les transitions. ».

Le besoin de financement européen additionnel dans les transitions vertes et numériques est colossal, estimé à 735 milliards d’euros par an d’ici 2030 selon la Commission européenne.1


Le rôle des gérants d’actifs est indispensable au financement de l’économie européenne grâce à la bonne gestion des investissements institutionnels et particuliers. Or, en 15 ans, la part de marché mondiale des gestionnaires d’actifs européens a pourtant diminué de 47% à 22%2, signal très préoccupant dans un contexte où l’Union européenne a plus que jamais besoin de gestionnaires d’actifs forts. En conséquence, la part de l’épargne investie en actions européennes à l’actif des fonds européens d’actions a chuté de 51% à 35%3
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Pour renforcer la capacité de l’UE à financer les investissements nécessaires à son autonomie stratégique, l’AFG et l’industrie française de la gestion d’actifs s’engagent pleinement au service de l’économie européenne. Les élections européennes en juin 2024 et le renouvellement du collège des Commissaires qui suivra constituent une opportunité de repenser le marché unique et l’Union des marchés de capitaux (UMC).

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Sous les pavés, la dette

Olivier de Berranger
LFDE
164 000 Mds $ : c’est le nouveau record atteint fin 2016 par la dette mondiale totale d’après le FMI. Cet Everest de dettes, c’est 225% du PIB mondial et 12 points de plus qu’en 2009. Les stigmates de la crise financière de 2008 sont encore bien présents dans les comptes publics et les nouvelles perspectives de croissance relancent l’appétit du secteur privé pour le levier financier.
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BNP Paribas AM : Julien Halfon nommé au pôle MAQS

La Rédaction
Le Courrier Financier
Julien a rejoint BNPP AM le 16 avril dernier et rapporte à Anton Wouters, Responsable Solutions & Client Advisory. Au sein de MAQS, cette équipe offre des conseils et des solutions d’investissement dédiées, notamment des stratégies quantitatives et fiduciaires mais aussi la gestion actif-passif (« Liability-Driven Investing ») pour les investisseurs institutionnels comme les fonds de pension et les compagnies d’assurances. Basé à Londres, Julien est responsable de l’élaboration de solutions pour les clients. Julien bénéficie d’une expérience de la finance, acquise dans le secteur de la gestion d’actifs, de la banque d’investissement et dans les activités de conseil. Il travaillait précédemment au sein de Mercer en tant que consultant senior en solutions structurées. Julien a débuté sa carrière en tant qu’économiste au Ministère français des Finances, avant de travailler pour la Commission européenne. Il a aussi exercé les fonctions de Responsable des solutions de couverture (Royaume-Uni et Europe continentale) chez P-Solve, Responsable européen pour les solutions structurées chez Lazard, consultant senior chez Hewitt, Bacon & Woodrow et associé senior au sein du groupe Stratégie Européenne Fonds de Pensions et Assurances chez Goldman Sachs. Julien est titulaire d’un Master en banque, finance et assurance et d’un Master en économie et finance internationale de l’université Paris Dauphine, d’un MBA délivré par la Wharton School de l’université de Pennsylvanie ainsi que d’un Master en relations internationales de la School of Advanced International Studies de l’université Johns Hopkins.
 
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