CNCEF – Assises de la Gestion de Patrimoine : comment organiser son cash-out de la cinquantaine ?

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
La cinquantaine est une décennie propice pour le chef d'entreprise qui souhaite transformer son patrimoine professionnel en liquidités privées. Quelles sont les structures patrimoniales à privilégier ? Comment financer son « cash out » ? Comment le CGP peut-il conseiller son client ?
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La CNCIAS va s’ouvrir aux Conseils Intermédiaires en Assurances

La Rédaction
Le Courrier Financier

D'ici janvier 2020, un régime d’autorégulation des intermédiaires en assurance devrait voir le jour. Dans ce contexte, la Chambre Nationale des Conseils-Experts Financiers (CNCEF) — présidée par Didier Kling — réaffirme ce mardi 2 avril sa volonté de créer une nouvelle structure dédiée aux courtiers en assurances et à leurs mandataires.

Dès l’automne prochain, la Chambre Nationale des Conseils Intermédiaires en Assurances (CNCIAS) aura vocation à mettre en place des collèges de représentation. Ils concerneront tous les métiers et spécialités du secteur : IARD, assurance vie, retraite, responsabilité civile professionnelle, prévoyance santé, épargne salariale, assurance emprunteur, assurance affinitaire et comparateurs d’assurances.

Un nouveau cap réglementaire pour l'assurance

La réforme à venir s'inspire du système de co-régulation des Conseillers en Investissements Financiers. C'est un nouveau cap réglementaire pour l’Assurance, dans lequel la CNCEF s'inscrit pleinement depuis des années. Avec la création de la CNCIF en 2006, la CNCEF s'est lancée dans une activité de co-régulation et d'accompagnement des professionnels. Objectif, les aider à intégrer une réglementation complexe, en leur proposant notamment de suivre des formations continues.

En 2011, la CNCEF a aussi fait profiter de son expérience la CNCIOB, qui regroupe les courtiers en financements professionnels et privés et ceux en service de paiement. « A chaque fois que la réglementation a nécessité de créer une Chambre, nous l'avons fait pour assurer la conformité de nos membres face à la législation et assurer le développement de leur expertise par une offre de formation dédiée. Notre démarche vise à pérenniser l’interprofessionnalité » , explique Didier Kling, Président de la CNCEF.

Veiller sur la conformité et la formation des professionnels

Dans le détail, la CNCIAS aidera et accompagnera les courtiers d’assurances et leurs mandataires :

  • En vérifiant leur conformité à exercer le métier ;
  • En faisant respecter les règles de la Directive DDA ;
  • En veillant plus largement au contexte réglementaire et à leur déontologie envers le client final ;

La future Chambre devra effectuer un contrôle annuel sur pièces, afin d'établir un système de suivi de la formation continue des intermédiaires et des salariés exerçant dans le secteur de l’assurance. Les intermédiaires qui cumulent les catégories d’agent général d’assurances et de courtier d’assurances en seront exemptés.

De leur côté, les courtiers et mandataires exerçant l’activité principale d’intermédiation en opérations de banque devront attendre 2021 pour être concernés par la réforme. « Les adhérents de la CNCIAS bénéficieront d’une veille réglementaire, de kits documentaires, et d'informations techniques indispensables à leur activité déjà existants », précise Stéphane Fantuz, Président de la CNCIF.

Perspectives sur l'avenir du métier

La CNCIAS se donne aussi pour mission de promouvoir le métier auprès du grand public. Dans une récente enquête OpinionWay, 57 % des Français déclarent que « leur conseiller en assurance est indispensable pour eux ». La CNCIAS va mener des actions de communication pour mettre en avant les conseils-intermédiaires en assurance. Elle mènera aussi une réflexion stratégique sur le métier de demain. Aujourd'hui, seuls 4 % des Français connaissent l’utilité d’une fintech ou insurtech.

La CNCIAS veut également rassurer les courtiers grossistes, qui regrettent de se voir privés du suivi et de l’accompagnement d’un réseau de courtiers au profit d’associations professionnelles. Elle souhaite les voir conserver cette mission. « Notre priorité est de faciliter l’accès à la profession et la mise en conformité avec DDA. Notre point fort est la communication, l’écoute, l’accompagnement et le suivi des professionnels. Le métier de courtier est un métier de terrain : ces professionnels ont besoin de se sentir accompagnés et de pouvoir exercer en toute conformité », conclut l'association.

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