Le Tchat du Cofi – Julien Seraqui, CNCGP : cabinets de CGP, le commissionnement stabilise le chiffre d’affaires

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Pendant la crise sanitaire, retrouvez notre format vidéo « Le Tchat du Cofi ». Comment les cabinets de CGP ont-ils traversé la crise ? Comment envisagent-ils leur reprise d'activité après le déconfinement ? Quelques semaines avant son Assemblée générale, la CNCGP fait le point sur la situation post Covid-19.
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Entreprises : Bruno Le Maire renforce le dispositif de soutien face au coronavirus

La Rédaction
Le Courrier Financier

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, a présenté ce jeudi 19 mars le dispositif mis en œuvre pour renforcer le financement des entreprises françaises. Objectif, faire face au ralentissement de l'activité économique et à la déstabilisation des chaînes de production, suite à l'épidémie de coronavirus.

Ce dispositif a été introduit dans le projet de loi de finances rectificative présenté au Parlement qui les examine en urgence. Il vient en complément des mesures déjà annoncées en faveur du renforcement de la trésorerie des entreprises (report d’échéances sociales et fiscales, fonds de solidarité) et du soutien au crédit (médiation du crédit aux entreprises). Il comporte 3 volets principaux :

  • Un dispositif massif de prêts de trésorerie aux entreprises adossés à une garantie de l’Etat de 300 milliards d’euros ;

Grâce à la garantie d’Etat de 300 milliards d’euros proposée dans le projet de loi de finances rectificative, les entreprises auront accès à un prêt de trésorerie, simple et peu coûteux pour enjamber la crise.

La garantie couvrira de manière automatique tous les prêts de trésorerie consentis par les banques entre le 16 mars et le 31 décembre. Ces prêts couvriront jusqu’à 25 % du chiffre d’affaires annuel de l’entreprise, afin de faire face aux besoins les plus urgents. Le remboursement pourra s'étaler sur une période allant jusqu’à 6 ans. L’entreprise pourra ainsi reconstituer des marges de manœuvre financières, une fois la reprise intervenue.

La garantie d’Etat couvrira 90 % du montant du prêt pour les TPE, PME et ETI, afin d’en faciliter l’octroi. Cette garantie sera tarifée à un coût modique, en fonction de la maturité du prêt. Elle s’élèvera à 0,25 % pour un prêt d’un an pour les PME et à 0,50 % pour les ETI et les grandes entreprises.

Bpifrance assurera le suivi de ce dispositif et rendra compte du bon usage de ces garanties. Le processus sera totalement fluide et délégué aux banques pour les TPE, PME et ETI : il n’y aura pas de double instruction du dossier par les services de Bpifrance ou de l’Etat.

  • L’activation d’une réassurance publique sur les encours d’assurance-crédit à hauteur de 10 milliards d’euros ;

Le crédit inter-entreprises est un maillon essentiel du financement des entreprises. Il représente près de 700 milliards d’euros chaque année. L’assurance-crédit couvre près de 200 milliards d’euros de créances. Elle permet de sécuriser les entreprises contre le risque de défaillance des clients auxquels elles accordent des délais de paiement.

Un dispositif de garantie à hauteur de 10 milliards d’euros permettra aux entreprises de continuer à bénéficier des couvertures d’assurance-crédit dont elles ont besoin, afin de poursuivre leur activité avec leurs clients PME et ETI françaises. A l’instar des produits « CAP » et « CAP+ » mis en place dans le contexte de crise économique de 2008, le dispositif mis en place par le Gouvernement permettra de répondre à la fois aux réductions d’encours garantis et aux annulations de garantie découlant de la détérioration de la situation économique de certaines entreprises. La mise en œuvre du dispositif de réassurance sera confiée à la Caisse centrale de réassurance.

Les assureurs crédits se sont en outre engagés à respecter les termes de la convention de 2013 liant l’Etat, la médiation du crédit et les assureurs crédits en accompagnant les clients assurés, en ne procédant pas à des réductions ou des résiliations brutales de lignes de garantie et en fournissant une information préalable aux assurés et aux acheteurs en cas d’évolution des couvertures.

  • Afin de soutenir les exportateurs français, une réassurance des crédits-export de court terme est mise en place à hauteur de 2 milliards d’euros d’encours.

Les PME et ETI exportatrices sont souvent les moteurs des filières industrielles dans les territoires. Il est essentiel de préserver leur capacité de projection à l’international pour préserver nos débouchés commerciaux, sauvegarder les écosystèmes productifs et l’emploi.

Afin de faciliter l’octroi d’assurances-crédit de court terme à l’export, le dispositif de réassurance publique « Cap Francexport », lancé en octobre 2018, sera amplifié, avec un doublement du plafond d’encours réassurable par l’Etat, porté à 2 milliards d’euros. Le dispositif sera élargi à un plus grand nombre de pays de destination.

Sur le même modèle que les dispositifs « Cap Export » et « Cap Export + » lancés en 2009, le dispositif « Cap Francexport » permettra deux niveaux de couvertures : l’une sera complémentaire à celle de l’assureur privé ; l’autre, intégrale, permettra à l’Etat de réassurer la quasi-totalité de la couverture de l’assureur privé.

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Rapprochement AG2R LA MONDIALE et Groupe MATMUT : les AG donnent leur feu vert

La Rédaction
Le Courrier Financier
  • Pour AG2R LA MONDIALE, les Assemblées Générales de l’Association sommitale AG2R LA MONDIALE RÉUNICA, de SGAM AG2R LA MONDIALE, ainsi que des 2 affiliés de la Sgam : SGAPS AG2R LA MONDIALE et La Mondiale (toutes réunies le 29 mai) ;
  • Pour le Groupe MATMUT, les Assemblées Générales de la SGAM Groupe MATMUT (1er juin), ainsi que de ses affiliés : MATMUT SAM (2 juin), MATMUT Mutualité (2 juin), AMF SAM (4 juin), Ociane Groupe MATMUT (8 juin), Mutlog et Mutlog Garanties (14 juin).
Au 1er janvier 2019, le nouvel ensemble deviendra le 1er Groupe de protection sociale en assurance des personnes et de leurs biens. Il représentera 11,9 Md€ de chiffre d’affaires assurantiel et 7,7 Md€ de fonds propres, rassemblera 17 000 collaborateurs et comptera 700 agences commerciales.
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Une grande vigueur règne du côté des sociétés

Bernard Aybran
Les investisseurs américains avaient pu l’oublier au cours des derniers trimestres : les marchés ne montent pas en permanence, de manière linéaire. Le mois de février leur a donné un petit rappel de la notion de volatilité, et d’imprévisibilité : si le salaire horaire médian, la statistique qui a déclenché la correction de février, n’est généralement que peu observé, il a donné l’occasion aux craintes inflationnistes de se cristalliser, le tout sur un fond de très belle santé financière des entreprises cotées partout dans le monde.
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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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Le Groupe Matmut accélère son développement

La Rédaction
Le Courrier Financier
  Une année 2016 de croissance pour le Groupe Matmut Sur son cœur de métier, l’assurance dommages des particuliers, le Groupe a maintenu ses positions. Cette activité représente 77 % de son chiffre d’affaires total. Le Groupe Matmut demeure un des principaux acteurs sur le marché français, avec notamment plus de 2,7 millions de véhicules et près de 2,2 millions d’habitations assurés. Dans le contexte de la loi Hamon, le Groupe enregistre de façon générale une baisse des résiliations depuis 2 ans. Le recul est particulièrement significatif en assurance IARD (- 4,5 %). L’assurance dommages des professionnels représente désormais 3,4 % du chiffre d’affaires total du Groupe et près de 148 000 contrats gérés pour 100 000 sociétaires. Le nombre de contrats gérés par Inter Mutuelles Entreprises, filiale du Groupe, a progressé de 3,8 %. L’assurance santé représente 14,7 % du chiffre d’affaires total du Groupe contre 4,2 % à fin 2015. L’intégration de la Mutuelle Ociane (désormais appelée Ociane Groupe Matmut) a permis de multiplier par 4 l’activité du Groupe sur ce marché. Le nombre de personnes protégées atteint 600 000. 29 % du chiffre d’affaires d’Ociane Groupe Matmut est réalisé en assurance santé collective (71 % pour l’assurance santé des particuliers). L’épargne, l’assurance-vie et les services financiers représentent 4,5 % du chiffre d’affaires total du Groupe. Le nombre de contrats d’assurance vie gérés atteint 120 000, en progression de 2,6 %. La commercialisation des produits d’épargne en affaires nouvelles de Matmut Vie a été arrêtée en 2016. Cette situation a entraîné une diminution de la collecte de ces produits de 37 millions d’euros. Une année 2016 difficile sur le plan de la sinistralité Sur le plan climatique, l’année 2016 a connu une forte augmentation de la sinistralité après une année 2015 relativement clémente. Les dommages causés par ces intempéries sont estimés à plus de 78 millions d’euros, soit une hausse de plus de 50 % sur 1 an. Les inondations de mai et juin liées à la crue des affluents de la Seine représentent à elles seules un coût d’environ 27 millions d’euros pour la branche Habitation. De plus, après plusieurs années de baisse, le coût des cambriolages est en hausse. Concernant la branche Automobile, si une baisse des fréquences a été enregistrée, le coût des sinistres est à la hausse, du fait d’une nouvelle augmentation des prix de la réparation et de l’inflation continue des indemnités allouées aux victimes de dommages corporels, accentuée par la baisse des taux. Enfin, le Groupe Matmut a connu en 2016 une fréquence exceptionnellement élevée des sinistres corporels graves.  
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L’entrepreneur, son entreprise et son territoire

La Rédaction
Le Courrier Financier
Comment se porte l'entrepreneuriat dans l'hexagone ? Comment les créateurs d'entreprise (PME et TPE) appréhendent-ils leur territoire ? La rédaction du Courrier Financier vous donne quelques clefs dans cette nouvelle infographie.
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