Candriam nomme un directeur des investissements et un responsable de la gestion obligataire

La Rédaction
Le Courrier Financier

Candriam — gestionnaire mondial multi-actifs spécialiste de l'investissement durable et responsable — annonce ce jeudi 20 avril la nomination de Nicolas Forest, responsable de la gestion obligataire de Candriam depuis 2013, au poste de directeur des investissements (en anglais Chief Investment Officer, CIO), à compter du 1er mai 2023.

Cette nomination fait suite à celle de Vincent Hamelink, l'actuel CIO de Candriam, au poste de CEO de la société. Vincent Hamelink succèdera à compter du 1er mai à Naïm Abou-Jaoudé. Ce dernier deviendra lui-même à cette date le CEO de New York Life Investment Management, la société-mère de Candriam.

Plateforme de gestion obligataire

Candriam nomme un directeur des investissements et un responsable de la gestion obligataire
Nicolas Forest

En tant que CIO, Nicolas Forest dirigera une équipe de plus de 200 professionnels de l'investissement et supervisera l’ensemble des plateformes d'investissement de Candriam — notamment les obligations, les actions, le rendement absolu, l'allocation d'actifs et l'investissement durable. Nicolas Forest restera basé à Bruxelles (Belgique), l'un des quatre centres d'investissement de Candriam. 

Basé à Paris, Philippe Noyard — responsable du crédit et responsable adjoint de la gestion obligataire, et dans le groupe depuis 1989 — succèdera à Nicolas Forest comme responsable de la gestion obligataire. Il dirigera une équipe de plus de 40 experts de la gestion obligataire. Il supervisera la plateforme de gestion obligataire de Candriam, dont les 40 Mds€ d’encours sous gestion se répartissent entre obligations mondiales, obligations monétaires, investment grade, obligations à haut rendement, dette émergente et obligations convertibles.

Perspectives de long terme

Candriam nomme un directeur des investissements et un responsable de la gestion obligataire
Philippe Noyard

« La nomination de Nicolas en tant que CIO montre l’importance que nous attachons à la promotion interne et à la continuité, deux facteurs-clés du succès de Candriam. Tout au long des quelques 20 années passées dans notre organisation à des postes à responsabilités, Nicolas a su prouver ses qualités de manager et de leader. Il me tarde de continuer à écrire l'histoire de Candriam avec lui à mes côtés. J'ai également le plaisir d'annoncer la promotion de Philippe Noyard au poste de responsable de la gestion obligataire. Philippe Noyard a une expérience remarquable de gérant crédit ; il continuera d’apporter à une équipe désormais élargie tout son savoir-faire », déclare Vincent Hamelink, futur CEO de Candriam.

« Nous resterons attachés à nos valeurs fondamentales de conviction et de responsabilité, tout en donnant la priorité au talent et au travail d'équipe. Nous sommes également déterminés à renforcer notre engagement dans la gestion des risques, la solidité de nos processus d'investissement et l'identification des opportunités de marché. Cette approche nous permettra de continuer à fournir des résultats optimaux ajustés du risque pour nos stratégies benchmarkées et à rendement absolu, renforçant ainsi la confiance de nos clients sur le long terme », ajoute Nicolas Forest, futur CIO de Candriam.

Lire (4 min.)

La fugue des taux d’intérêt: les rendements obligataires sont de retour, mais le thème est-il vraiment le même ?

Philippe Noyard
CANDRIAM
Les rendements obligataires sont de retour, mais pas tout à fait comme précédemment. Dans une fugue, le thème se répète. Si les hausses de taux d’intérêt sont un thème que les marchés connaissent déjà, cette fois la différence de tempo peut complètement en modifier le son. Ecoutez attentivement, la sélectivité fera toute la différence.
Lire (6 min.)

Les marchés européens ou la valse à trois temps

Geoffroy Goenen
Head of Fundamental Europe Equity Management chez Candriam
Depuis le début de l’année, le marché européen - à l’instar des autres zones géographiques - subit une sévère correction. Le marché guette le point bas, le feu vert qui lui permettra de se repositionner à long terme. Chez Candriam, nous sommes convaincus que les actions européennes vont évoluer selon une valse à trois temps dont nous détaillons les étapes ci-dessous.
Lire (7 min.)

Femmes à la Une – épisode 17 : Joséphine Loréal d’Apax Partners, « Je me sens assez proche des hommes dans ma façon de penser »

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Dans ce 17e épisode de « Femmes à la Une », l’émission co-présentée par Le Courrier Financier et Radio Patrimoine, nous recevons Joséphine Loréal, Responsable de la clientèle intermédiée chez Apax Partners. Comment a-t-elle su trouver sa voie, et sortir de sa zone de confort ? « On a trop tendance à être la bonne élève. Il faut oser et être audacieux, ne pas essayer de mimer les hommes », dit-elle. Découvrez son parcours !
Lire (6 min.)

Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

Lire (3 min.)

La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

Lire (2 min.)

Candriam lance le fonds Candriam Sustainable Bond Impact

La Rédaction
Le Courrier Financier

Candriam — gestionnaire multi-actifs mondial spécialisé dans l’investissement socialement responsable — annonce ce mercredi 19 janvier le lancement du fonds Candriam Sustainable Bond Impact, un compartiment de la SICAV luxembourgeoise Candriam Sustainable, qui compte environ 18 Mds€ d'actifs sous gestion. Le fonds cherche à combiner performance financière et impact positif pour la société et l’environnement en utilisant  l’ensemble des ODD des Nations unies comme cadre pour investir dans des émissions obligataires visant à soutenir la transition vers une économie à faibles émissions carbone ou à réduire les disparités sociales.

Objectifs extra-financiers

Le fonds, géré activement en référence à l’indice Iboxx Euro Aggregate (Total Return), utilise un filtrage interne exclusif. Celui-ci évalue de manière approfondie la qualité ESG de l'émetteur et la façon dont les produits des émissions financent des projets sous-jacents conformes aux ODD des Nations unies. Le financement viable de la dette doit être lié à la crédibilité des émetteurs sur les engagements ESG ainsi qu'à son profil de solvabilité.

La valeur de l'investissement peut diminuer en raison notamment de l'exposition du compartiment aux risques liés aux instruments financiers dérivés, aux marchés émergents, à la liquidité et à la concentration, à la perte en capital, au risque actions, au risque en matière de durabilité et aux risques ESG. Les objectifs extra-financiers se fondent sur la réalisation d'hypothèses émises par Candriam. La mise en œuvre des modèles de notation ESG de Candriam nécessite l'accès à diverses données quantitatives et qualitatives, en fonction du secteur et des activités exactes d'une société donnée.

Analyse des indicateurs ESG

Dans le cadre de l'approche de conviction et d'investissement responsable de Candriam, le fonds s’appuiera sur les analyses fondamentales et ESG de l’équipe de gestion, composée de trois experts de l’investissement obligataire — Philippe Dehoux, Head of Global Bonds, Céline Deroux, Senior Fixed Income Strategist et Nicolas Forest, Global Head of Fixed Income —, et de deux experts ESG senior, Vincent Compiègne, Deputy Head of ESG Investments et Lucia Meloni, Lead ESG Governance Analyst. L’équipe s'appuiera sur les analystes de Candriam spécialisés dans les obligations souveraines, les obligations à haut rendement et l’investment grade.

« Notre approche comporte deux facteurs de différenciation importants : notre analyse approfondie, au-delà des Green Bond Principles (GBP), et la solidité et l'étendue de notre processus de filtrage propriétaire. C’est un outil essentiel pour évaluer les complexités liées à la compréhension de la qualité ESG de l'émetteur et à l'évaluation des indicateurs clés de performance des obligations durables (SLB) », explique Vincent Compiègne, Deputy Head of ESG Investments chez Candriam.

Marché des obligations durables

Le fonds vise à inclure un ratio minimum de 75 % d'obligations durables et à contribuer positivement aux ODD des Nations unies. Il est classé comme produit financier ayant un objectif d’investissement durable selon l'article 9 SFDR. Par ailleurs, 10 % des commissions de gestion nettes seront reversées à des organisations spécifiques soutenant des projets environnementaux ou sociaux. Le fonds est enregistré en Allemagne, en Autriche, en Espagne, en France, en Italie, au Luxembourg, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Suisse.

« Le marché des obligations durables se développe rapidement à mesure qu’il se diversifie. En ciblant directement les ODD des Nations unies avec cette nouvelle stratégie, nous sommes en mesure d’adresser l'ensemble des questions sociétales et de fournir des capitaux pour des initiatives spécifiques qui contribueront de manière significative et positive au développement durable mondial », déclare Nicolas Forest, Global Head of Fixed Income Management chez Candriam.

Transition vers l'économie bas-carbone

 « Il est plus important que jamais que nous collaborions pour favoriser une transition vers un monde plus durable et plus équitable. Avec le lancement de ce nouveau compartiment, nous sommes en mesure de veiller à ce que tous les projets ciblés aient un impact positif et significatif sur la société et l'environnement », explique Lucia Meloni, Lead ESG Governance Analysis chez Candriam.

« Le compartiment Sustainable Bond Impact offre aux investisseurs la possibilité d'investir avec un double impact pour faciliter des projets spécifiques visant à soutenir la transition vers une économie à faibles émissions de carbone et réduire la disparité sociale », indique Philippe Dehoux, Head of Global Bonds chez Candriam. « Grâce à l'analyse fondamentale et ESG de l'équipe, nous pouvons offrir à nos clients une solution d'investissement qui aura un impact positif intentionnel pour transformer la société », ajoute Céline Deroux, Co-Manager chez Candriam.

Lire (4 min.)

ESG : la CANDRIAM Academy lance une formation dédiée à l’analyse des entreprises

La Rédaction
Le Courrier Financier

La CANDRIAM Academy — plateforme de formation à l'investissement durable et responsable en accès libre, première accréditée au monde — annonce ce jeudi 1er septembre le lancement d’une nouvelle formation sur l’analyse ESG des entreprises. C’est le quatrième cours proposé par la CANDRIAM Academy, qui compte désormais 11 modules.

En l’absence de normes communes s’appliquant aux publications d’informations ESG des entreprises, la qualité des analyses s’avère variable. D'une durée d'une heure, le nouveau module sur l’analyse ESG présente aux investisseurs les cinq étapes clés permettant d’appréhender pleinement le profil de risque ESG d’une entreprise — des étapes illustrées à travers différents exemples concrets :

  • examiner les coûts et revenus d’une entreprise afin de comprendre ses activités et ses axes de développement ;
  • évaluer en quoi ces activités principales sont alignées avec des objectifs de durabilité ;
  • vérifier si la conduite opérationnelle de l’entreprise présente des risques de controverse future de toute nature ;
  • analyser de façon permanente : le meilleur des systèmes d’alerte ;
  • croiser les données ESG à travers différentes fonctions, y compris l'engagement d'entreprise.

Profil de risque ESG

Lancée en 2017, la CANDRIAM Academy vise à sensibiliser, former et informer les investisseurs institutionnels et intermédiaires financiers aux enjeux de l’investissement durable et responsable. La plateforme en ligne offre des contenus et des supports inspirants et concrets. La CANDRIAM Academy compte plus de 8 000 membres dans 40 pays, aux profils variés : investisseurs institutionnels, sélectionneurs de fonds, banquiers privés, conseillers financiers, investisseurs particuliers, journalistes et étudiants.

« Notre nouveau module offre aux investisseurs les outils essentiels pour mieux appréhender l’ensemble des aspects du profil de risque ESG d’une entreprise. Il vient étoffer notre programme de formation et renforcera le rôle de l’Academy dans l’accélération de la transition durable en encourageant les meilleures pratiques en matière d’investissement responsable et durable », ajoute Vincent Hamelink, Chief Investment Officer chez CANDRIAM.

Guider les investisseurs

« Contrairement à l’information financière qui est encadrée depuis longtemps par une série de publications obligatoires dans de nombreux marchés, la disponibilité des informations permettant aux investisseurs de réaliser une analyse ESG diffère grandement d’une entreprise à l’autre. Nous estimons donc qu’il est important de mettre à profit notre expérience en matière d’investissement responsable pour guider les investisseurs », déclare David Czupryna, Head of ESG Development chez CANDRIAM.

Depuis ses premières stratégies ESG en 1996, CANDRIAM a développé son éventail de solutions ESG. Elle offre aux investisseurs « l’une des gammes de portefeuilles et services ESG les plus fournies d’Europe ». Les opportunités et les risques d’investissement ne peuvent être pleinement appréciés en utilisant les seules mesures financières traditionnelles. Afin d’obtenir une vue complète sur les perspectives de chaque organisation, examiner ses pratiques ESG est impératif. 

Lire (3 min.)

Climat : quel rendement pour les obligations d’entreprises privées dans la zone euro ? [ETUDE]

La Rédaction
Le Courrier Financier

Dans le cadre de la chaire « Finance Reconsidered: Addressing Sustainable Economic Development », Candriam présente ce lundi 28 juin une étude publiée en juin 2021 sur le thème de la finance climat. Cette recherche — menée par Ricardo Henriquez, étudiant du MSc Sustainable Finance de KEDGE et doctorant au sein de la chaire — s'intitule « ESG & Fixed-Income – Climate Sensitivity in EURO Corporate Bonds ».

Règlementation européenne

Objectif, comprendre le lien entre sensibilité au climat et rendement des obligations d’entreprises privées dans la zone euro — ou comment l’exposition au changement climatique des entreprises de la zone euro affecte les rendements de leurs emprunts obligataires.

Depuis les accords de Paris en 2015, ayant pour objectif de limiter le réchauffement à +1,5°C à horizon 2100, la règlementation pousse les investisseurs financiers à intégrer les risques climat dans leur stratégie et à les reporter de manière transparente avec une exigence d’impact.

Dans le cadre de son plan sur la finance durable, l’Union européenne (UE) a récemment mis en place une règlementation stricte pour la divulgation d’information (Sustainable Finance Disclosure Regulation, SFDR) ainsi que la taxonomie verte — classification qui mesure la durabilité de 70 activités économiques représentant 93 % des émissions de gaz à effet de serre (GES), afin de d'aligner l'épargne et les investissements avec cette exigence.

Traiter le risque climatique

L’étude identifie quelles obligations supportent le mieux les risques climatiques règlementaires. Un portefeuille qui intègre des actifs plus sensibles aux règlementations climatiques présentent des expositions majeures à des facteurs de risque communs (risque de liquidité, risque de défaut, risque de baisse associé aux pertes) sur le marché obligataire, sachant que le marché n'a pas complètement intégré les risques climatiques dans les prix des obligations.

Dans un contexte européen se transformant et devenant plus strict en termes d’objectifs, la sensibilité climatique ne doit plus être sous-estimée. Le plus souvent, l'analyse extra-financière dépend des scores ESG des prestataires externes type agences de notation spécialisées et fournisseurs de données financières et ESG.

En raison de l'absence de consensus sur les méthodologies de scoring ESG, l’évaluation devient encore plus difficile pour les obligations d'entreprise car les scores ESG sont liés aux pratiques des sociétés et non aux caractéristiques propres aux obligations.

Un indice sensibilité climat

Pour surmonter ce biais d’évaluation et estimer le risque climatique d’un actif, la méthodologie de recherche évalue la sensibilité climatique à travers la construction d’un indice sensibilité climat (Climate Awareness Index) intégrant une série d'actualités comme source externe d'informations climatiques.

Ces actualités climatiques sont issues du Media and Climate Change Observatory (MeCCO) qui surveille 120 sources (journaux, radio, télévision) dans 54 pays à travers le monde. L’échantillon intègre les couvertures des journaux concernant les sujets liés au changement et au réchauffement climatique au niveau européen (31 journaux).

Ainsi, l’étude permet-elle de fournir un Climate Change Beta qui reflète l’intensité du risque climatique des obligations d’entreprise de l’échantillon. Mobilisant une analyse multifactorielle, les données de l’indice sensibilité climat sont ainsi croisées avec les rendements en contrôlant les niveaux de risque (liquidité, crédit, risque de baisse, climate change beta) de plus de 3 100 obligations d’entreprises européennes, sur la période 2015-2020.

Quels rendements obligataires ?

La recherche démontre que les obligations avec un niveau de risque climatique (Climate Change Beta) plus élevé sont associées à des rendements futurs plus faibles. L’effet du risque climatique est plus prononcé durant les périodes à haute sensibilité climatique, situées à proximité de conférences mondiales sur le climat.

Au niveau sectoriel, les industries qui sont les plus sensibles à l’actualité climatique ne sont pas pour autant les plus émettrices de CO2. Par exemple, le secteur immobilier n’est pas le plus émetteur mais il est lié au droit immobilier, qui est fortement régulé sur les enjeux climat.

Enfin, les obligations à maturité plus longue sont plus affectées par l'actualité climatique, en lien avec l’évolution des objectifs définis par l’UE à horizon 2030 et 2050 — avec des objectifs de baisse des émissions de GES d’au moins 55 % par rapport aux niveaux de 1990, et « net-zéro » à l’horizon 2050, les obligations dont la date d'échéance est antérieure à ces échéances climatiques sont moins affectées.

Lire (4 min.)

Joseph Pinto, COO de Natixis devient le vice-président de l’EFAMA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Joseph Pinto, Global Chief Operating Officer (COO) de Natixis Investment Managers a été élu vice-président de la European Fund and Asset Management Association (EFAMA), l'association européenne de l'industrie de la gestion d'actifs, à l'occasion de sa réunion annuelle qui s'est tenue le vendredi 11 juin 2021. 

L'Assemblée générale a par ailleurs élu Naïm Abou-Jaoudé, directeur général de Candriam, en tant que président de la structure pour un mandat de deux ans, jusqu'en juin 2023. Peter Branner (APG Asset Management) est également élu vice-président.

Focus sur le parcours de Joseph Pinto

Joseph Pinto, COO de Natixis devient le vice-président de l’EFAMA
Joseph Pinto

Joseph Pinto a rejoint Natixis Investment Managers en tant que COO en janvier 2020. Il supervise à ce titre les opérations commerciales internationales, les solutions, l'informatique et le numérique pour les gestionnaires d'investissement de Natixis.

Joseph Pinto a commencé sa carrière en 1992 au Crédit Lyonnais, travaillant dans le domaine de la titrisation à New York avant de rejoindre Lehman Brothers à Londres dans la division Corporate Finance. Il a ensuite été chef de projet chez McKinsey & Cie à Paris entre 1998 et 2001, et directeur général adjoint et membre du conseil d'administration de la Banque Privée Fideuram Wargny de 2001 à 2006.

Il rejoint AXA IM en 2007 en tant que responsable du développement commercial pour la France, l'Europe du Sud et le Moyen-Orient, pour ensuite prendre la direction du département des marchés et de la stratégie d'investissement en 2011 et devenir directeur général en 2014, également membre du conseil d'administration d'AXA IM. Joseph Pinto est diplômé de la Columbia Business School et titulaire d'un diplôme d'ingénieur de l'École centrale. de Paris.

Un engagement européen

L'EFAMA est l’instance de représentation de l’industrie de la gestion d’actifs au niveau européen, pour toutes les questions relatives au secteur. Elle promeut l'ouverture et le bon fonctionnement des marchés de capitaux mondiaux et s’engage auprès des organismes internationaux de normalisation et des autorités compétentes des pays tiers sur un large éventail de questions.

En tant qu'association professionnelle, son rôle est de promouvoir les intérêts de ses membres et de faire prendre conscience de l'importance des services et des solutions qu'ils fournissent.

« Nous nous réjouissons de l’élection de Joseph Pinto à cette fonction, dans une période déterminante pour notre industrie. Joseph mettra toute son énergie à nous représenter au sein de cette structure, et apporter des solutions aux grands défis auxquels est confronté le secteur de la gestion d'actifs, en particulier en Europe : l’enjeu de la durabilité des portefeuilles, l’adaptation aux évolutions réglementaires, des pressions croissantes sur les coûts. Il a tout mon soutien et toute ma confiance dans cette tâche », déclare Tim Ryan, directeur général de Natixis IM.

Lire (3 min.)

Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

Lire (2 min.)

Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

Lire (2 min.)

CANDRIAM nomme Paulo Salazar au poste de Co-Head of Emerging Markets Equities

La Rédaction
Le Courrier Financier

Jan Boudewijns, un vétéran du secteur et responsable de l’équipe depuis 18 ans, prévoit de prendre sa retraite après une carrière de près de 40 années dans la Finance, dont plus de 35 ans chez CANDRIAM.

Paulo Salazar et Jan Boudewijns co-dirigeront l’équipe jusqu’au premier semestre 2022 afin d’assurer une transition fluide des responsabilités jusqu’au départ de Jan Boudewijns. Ils rapporteront tous les deux à Vincent
Hamelink, Chief Investment Officer de CANDRIAM. Philip Screve, Deputy Head of Emerging Markets Equities, qui a rejoint l’équipe en 1997, continuera de superviser la stratégie actions sur les marchés émergents. Lamine Saidi, Senior Fund Manager, qui a rejoint l’équipe en 2005, continuera pour sa part de gérer le fonds Sustainable Emerging Markets Equity.

Les actions des marchés émergents revêtent une importance stratégique pour CANDRIAM avec des actifs sous gestion s’élevant à environ 4,4 milliards d’euros à la fin mars 2021. L’équipe a encore été renforcée en 2020 avec les arrivées de Galina Besedina, Senior Analyst et Fund Manager, et de Vanessa Zhao, Senior Equity Analyst, puis celle de Vivek Dhawan, Client Portfolio Manager et Equity Analyst, en 2021.

Paulo Salazar, Co-Head of Emerging Markets Equities, déclare : « Je suis extrêmement reconnaissant d’avoir eu l’occasion de travailler et d’apprendre aux côtés de Jan au cours des six dernières années et suis impatient de collaborer avec lui au cours des 12 prochains mois afin d’assurer une transition en douceur pour nos clients. Dans le cadre de cette transmission des responsabilités, ma principale priorité sera de maintenir et de garantir un processus d’investissement éprouvé en m’appuyant sur le capital intellectuel développé par Jan et notre équipe au cours des dernières décennies. Lors de son départ l’année prochaine, Jan laissera derrière lui un héritage solide de création de valeur pour nos clients, un bilan que je chercherai à reproduire. »

Jan Boudewijns, Co-Head of Emerging Markets Equities, déclare : « Je suis ravi de passer le flambeau à Paulo. Il est un membre très expérimenté et apprécié de l'équipe, qui se concentre sur la réalisation de performances constantes et solides à long terme. La combinaison de Paulo et de Philip Screve à la tête d’une équipe talentueuse, expérimentée et multiculturelle rassemble tous les ingrédients du succès. Je suis impatient de collaborer plus étroitement avec Paulo au cours des 12 prochains mois afin d’assurer une transition en douceur des responsabilités. Je tiens à profiter de l’occasion pour remercier nos clients et l’équipe pour leur soutien au
cours de ces nombreuses années. »

Vincent Hamelink, Chief Investment Officer, ajoute : « Jan a développé une activité de premier plan dans les actions des marchés émergents et, avec Paulo à sa tête, l’équipe continuera à générer des performances solides
pour nos clients. Au nom de tous chez CANDRIAM, je tiens à remercier Jan pour sa contribution aux succès de l’entreprise et tout particulièrement son dévouement aux actions des marchés émergents. Nous nous réjouissons
de collaborer avec lui pour préparer la transition et lui souhaitons une bonne retraite. »

À propos de Paulo Salazar
Paulo Salazar, 37 ans, a rejoint CANDRIAM en 2015 en tant qu’analyste actions pour les marchés émergents.
Paulo compte 15 ans d’expérience professionnelle dans le private equity et les marchés financiers. Avant de rejoindre l’entreprise, Paulo a été associé chez The Riverside Company, société de private equity européenne. Auparavant, il a travaillé dans la recherche actions chez GWI Asset Management, Equitas Investimentos et Banco Itau au Brésil, couvrant différents secteurs en Amérique latine et aux États-Unis. Paulo a obtenu son BBA en Finances d'entreprise et marchés financiers de la FGV-EAESP à São Paulo et un diplôme international en Finances de l’Université de Californie, extension de Berkeley. Paulo est brésilien, il est né à São Paulo et est un
citoyen portugais.

Lire (4 min.)

Blockchain : Candriam entre au capital d’IZNES pour développer la plateforme à l’international

La Rédaction
Le Courrier Financier

Candriam — gestionnaire d’actifs européen multi-spécialiste — annonce ce mardi 18 mai son entrée au capital d’IZNES, afin d'accélérer le développement à l'international de la plateforme de vente d'OPC européens en blockchain. IZNES compte désormais à son capital sept sociétés de gestion, un assureur-vie et un groupe de protection sociale.

Grâce à la technologie blockchain, la plateforme permet aux institutionnels et particuliers d’acheter ou de vendre des parts d’OPC directement auprès des sociétés de gestion — avec un haut standard de sécurité. Lancé en mars 2019, IZNES a été agréée entreprise d’investissement en juin 2020. Ce nouveau modèle est désormais déployé à l’international.

Acheter des OPC en blockchain

Au sein de l’écosystème des Asset Servicers, l'outil rencontre un vif succès. Fin avril 2021, la plateforme IZNES avait traité près de 20 milliards d’euros de transactions. « Je me réjouis de l’arrivée de Candriam au capital d’IZNES. Le groupe à une solide expérience en matière de gestion et de distribution de fonds à l’international et son expertise sera précieuse pour notre développement hors de France », déclare Christophe Lepitre, PDG d’IZNES.

Depuis plusieurs mois, de profonds bouleversements sont en cours dans l’industrie de la distribution de fonds : la concentration accélérée des acteurs conduit à une situation de déséquilibre pouvant agir au détriment des sociétés de gestion. Fondée en 2017 par un consortium de sociétés de gestion françaises, IZNES est une plateforme conçue par les sociétés de gestion pour les sociétés de gestion et leurs clients.

Un nouveau cap pour IZNES

En janvier dernier, l’entrée à son capital d’un premier assureur (Generali Vie) et d’un premier groupe de protection sociale (Groupe Apicil) confirmait l’adoption de la solution par le buy side. Elle franchit un nouveau cap avec l’entrée à son actionnariat de Candriam, un acteur ancré au cœur de l’Europe et y disposant de quatre centres de gestion.Contributeur depuis plus de deux ans au projet, Candriam espère ainsi optimiser le traitement et le coût de ses opérations, tant en France qu’au Luxembourg.

« A travers cette prise de participation dans IZNES, Candriam affirme sa volonté d’investir dans des technologies de pointe et de nouvelles solutions opérationnelles dont bénéficieront nos clients. Nous sommes par ailleurs ravis de contribuer au développement des solutions innovantes proposées par IZNES et d’accompagner une Fintech française prometteuse à l’international », déclare Fabrice CUCHET, COO de Candriam.

Lire (2 min.)