Taxe d’habitation : le drôle de cadeau de Noël de Bercy

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
En novembre, les Finances publiques envoient les avis d'imposition sur les résidences secondaires — c'est-à-dire la taxe d'habitation. Mais cette année, 16 500 enfants l'ont reçue par erreur. Que s'est-il passé ? Le point avec Le Courrier Financier.
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EDF : le géant de l’électricité quitte la bourse

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Ce jeudi 8 juin, l'Etat est redevenu le seul actionnaire d'EDF. Bruno Le Maire, Ministre de l'économie, s'est félicité du succès de l'opération. Quels seront les impacts économiques de cette renationalisation sur le secteur de l'énergie en France ? Le point avec Le Courrier Financier.
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ACPR : l’Autorité nomme sa nouvelle secrétaire générale

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) annonce ce mardi 20 décembre la nomination de sa nouvelle secrétaire générale. Sur proposition du gouverneur de la Banque de France, président de l'ACPR, Bruno Le Maire — ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique — confie cette fonction à Nathalie Aufauvre.

Nathalie Aufauvre succédera à partir du lundi 9 janvier 2023 à Dominique Laboureix, nommé président du Conseil de résolution unique à Bruxelles.

Focus sur le parcours de Nathalie Aufauvre

Diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Paris et titulaire d’une maîtrise en sciences économiques, Nathalie Aufauvre rejoint la Banque de France en 1984. Après plusieurs postes de management au sein des directions en charge des marchés et de la politique monétaire, elle est nommée en 2002 directrice adjointe des Opérations de marché à la direction générale des Opérations puis, en 2006, directrice financière et du contrôle de gestion. En 2012, elle est nommée secrétaire générale de la Banque de France.

En octobre 2017, Nathalie Aufauvre est nommée directrice générale de la Stabilité Financière et des Opérations à la Banque de France. Elle exerce, à ce titre, de nombreuses responsabilités au niveau international, notamment : membre du Comité du FSB chargée de l’évaluation des vulnérabilités (SCAV), membre du Comité sur le système financier global (CGFS) et du Comité de Bâle sur le contrôle bancaire (BCBS) de la BRI. Membre du Comité de direction du NGFS depuis son lancement en janvier 2018, Nathalie Aufauvre est également présidente du Centre sur le Changement climatique de la Banque de France depuis avril 2021.

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Energie : le Gouvernement prolonge le bouclier tarifaire

Mathilde Ledroit
Le Courrier Financier
Ce mercredi, Elisabeth Borne, la Première ministre, a annoncé le maintien du bouclier tarifaire en 2023. Cette mesure vise à réduire l'impact de l'augmentation du coût de l'énergie pour les ménages, les entreprises et les communes.
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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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EDF : Elisabeth Borne annonce une renationalisation de l’entreprise

Mathilde Ledroit
Le Courrier Financier
Mercredi, à l'occasion de sa déclaration de politique générale, Elisabeth Borne a annoncé la volonté du Gouvernement de renationaliser EDF.
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Energie : la France surveille la flambée des prix du gaz et de l’électricité

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, Paris tente d'adapter sa politique énergétique à la flambée des prix du gaz et de l'électricité. Comment réformer un marché européen interconnecté ? Quel avenir pour le géant de l'électricité EDF ?
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Livret A : face à l’inflation, les Français doivent diversifier leur épargne

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
A partir du 1er février prochain, le taux du Livret A passera à 1 %. Cette rémunération restera toutefois inférieure à l'inflation en 2022. Comment les Français peuvent-ils adapter leur stratégie d'épargne ? Le point avec Le Courrier Financier.
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Accord de Paris : Bruno Le Maire confie à Yves Perrier la mission de coordonner les acteurs financiers en France

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance (Bercy) annonce ce jeudi 25 novembre que Bruno Le Maire a décidé de confier à Yves Perrier, président d’AMUNDI et vice-président de PARIS EUROPLACE, une mission de coordination des acteurs de la place de Paris dans leur alignement avec l’Accord de Paris. Un premier rapport définissant cette trajectoire est attendu pour fin février 2022.

Transition énergétique

« Les capacités financières de la Place de Paris constituent un levier considérable pour accélérer la transition énergétique. Si de premiers engagements ont déjà été pris, la Place financière de Paris doit aller plus loin. J’ai donc demandé à Yves Perrier de travailler avec l’ensemble des acteurs de la Place financière de Paris pour établir une première trajectoire d’alignement des financements avec l’Accord de Paris, d’ici fin février prochain », indique Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance.

« Réussir la transformation des économies pour maîtriser l’évolution climatique nécessite une mobilisation collective accrue de l’ensemble des acteurs : Etats, entreprises et secteur financier. La Place financière de Paris a été, depuis les accords de Paris en 2015, pionnière dans ce domaine. Elle entend amplifier son action pour réaliser la transition énergétique tout en contribuant à renforcer l’industrie du pays », ajoute Yves Perrier, président d’AMUNDI et vice-président de PARIS EUROPLACE.

Décarboner l'économie

La COP 26 a réaffirmé l’objectif de l’Accord de Paris de contenir le réchauffement climatique à +1,5°C et l’importance d’agir d’ici 2030 pour effectivement réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et s’adapter aux conséquences du changement climatique. L’un des leviers d’action de la décarbonation de nos économies, présent dans l’Accord de Paris, est l’orientation les flux financiers, publics comme privés.

Depuis trois ans explique Bercy, sous l’impulsion de Bruno Le Maire, un travail conséquent a été réalisé par la Place de Paris. Ainsi, en 2019, un premier engagement de l’ensemble des acteurs financiers de la Place de Paris (assureurs, banques et gérants de fonds) a-t-il été pris en faveur de la sortie du financement du charbon thermique.

Depuis, les acteurs de la Place ont élaboré et publié des stratégies de désinvestissement dans le domaine du charbon thermique. Lors du Climate Finance Day de 2020, le Ministre a appelé les acteurs financiers de la place à préciser leurs engagements relatifs au charbon et à l’étendre aux hydrocarbures non conventionnels. La Fédération française de l’assurance (FFA), l’association française de la gestion financière (AFG) et les six plus grandes banques françaises ont dévoilé, en octobre dernier, des premiers éléments de doctrine s’agissant du gaz et du pétrole non-conventionnels.

Sortir du charbon thermique

En parallèle, des dispositifs ont été mis en place, avec le soutien du Gouvernement, pour assurer la transparence et le suivi des engagements pris par les acteurs financiers et formuler des recommandations pour renforcer leur ambition. Un Observatoire de la finance durable a été lancé en 2020 et a installé, en son sein, un comité scientifique et d’expertise pour privilégier une approche scientifique et mobilisant les leviers les plus efficaces de décarbonation des financements de la Place.

Ce comité a émis, en février 2021, des recommandations pour un désengagement du charbon et, en septembre 2021, des recommandations additionnelles pour les hydrocarbures non-conventionnels. En parallèle, l’AMF et l’ACPR publient dorénavant un rapport annuel commun évaluant l’impact des politiques climatiques des acteurs financiers. Les derniers éléments publiés, en octobre dernier, soulignent le chemin qu’il reste à parcourir pour être à la hauteur des enjeux.

Bruno Le Maire a donc invité, lors du Climate Finance Day du 26 octobre 2021, tous les acteurs financiers de la Place à s’engager résolument dans une trajectoire de sortie du financement du charbon et des hydrocarbures non conventionnels, en lien avec l’Accord de Paris, et au-delà, dans une trajectoire de réduction de l’intensité carbone des projets et des entreprises financés. Cette trajectoire doit être objectivable et mesurable, efficace et transparente avec un échéancier graduel contraignant.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Label Relance : la France compte plus de 200 fonds labellisés

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Ministère de l'Economie, des Finances et de la Relance annonce ce lundi 4 octobre que le label Relance en France vient de franchir le seuil des 200 fonds labellisés. Cette nouvelle arrive près d’un an après son lancement, le 19 octobre 2020, par Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, et Alain Griset, ministre délégué chargé des PME.

Un total de 201 fonds labellisés

Avec plus de 110 sociétés de gestion disposant d’au moins un fonds labellisé, ce résultat confirme « le succès rencontré par cette initiative, qui vise à mobiliser l’épargne vers des placements à même de répondre aux besoins de financement des entreprises françaises » se félicite Bercy dans un communiqué. Le Label soutient ainsi l’investissement et l’emploi en France pendant la phase de reprise économique. 

Le nombre de fonds labellisés permet désormais à chaque épargnant d’identifier un placement  qui lui permet de de participer à la relance. Plus de la moitié des 201 fonds labellisés peuvent ainsi  être souscrits dans le cadre des supports d’épargne usuels, qu’il s’agisse du PEA, PEA-PME, de  l’épargne salariale et de l’épargne, ou encore de l’assurance-vie, avec un tiers des fonds labellisés  accessibles en sous-jacent d’unités de compte.

Les fonds labellisés Relance permettent aux épargnants de soutenir des entreprises cotées — notamment des PME et ETI — avec 73 fonds labellisés de type OPCVM, ou d’aider les entreprises non-cotées à se développer. 30 fonds de capital-investissement labellisés sont ouverts aux investisseurs non-professionnels, dont des fonds innovants, accessibles par l’assurance-vie et n’impliquant pas d’immobiliser son épargne  sur longue période.

Investir dans les PME-ETI

Le label Relance permet ainsi de « donner du sens à son épargne en soutenant l’économie française et ses territoires, tout en bénéficiant de placements généralement très rémunérateurs sur longue période » pointe Bercy. « Avec plus de 200 fonds labellisés Relance, tout épargnant désireux de  participer à la relance de l’économie française peut trouver un placement qui lui correspond et soutenir  l’investissement et la création d’emplois dans les territoires », renchérit Bruno Le Maire.

L’ensemble des fonds labellisés Relance est investi à ce jour pour plus de 16 milliards d’euros en fonds propres ou quasi-fonds propres dans les entreprises françaises. Totalisant un encours sous gestion de 22,4 milliards d’euros, les fonds labellisés sont investis à 72 % dans des entreprises  françaises et à 52 % dans des PME et ETI.

Ils ont d’ores et déjà participé à plus de 300 opérations d’augmentation de capital et introductions en Bourse, apportant ainsi des ressources nouvelles aux  entreprises de leur portefeuille. L’objectif, fixé par Bruno Le Maire, d’apporter d’ici mi-2022 20 milliards d’euros de financement en fonds propres ou quasi-fonds propres avec les fonds labellisés Relance est  désormais en passe d’être atteint. 

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PER : Bruno Le Maire fixe à 100 euros le seuil de rente pour une sortie en capital

La Rédaction
Le Courrier Financier

Dans le cadre de l'épargne retraite, lorsque les contrats ne proposent qu’une sortie en rente une fois l’âge de la retraite atteint, l’assureur pouvait jusqu’ici procéder tout de même à un versement sous forme de capital — si le montant de la rente estimé avant la liquidation était inférieur à un seuil réglementaire. Ce seuil était fixé à 40 euros ou à 80 euros, selon le contrat.

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, a décidé dans un arrêté du mercredi 7 juillet d'élargir cette possibilité de sortir en capital. Le seuil est porté à 100 euros, pour tous les contrats. Cette mesure permet de soutenir la reprise de la consommation et de favoriser les transmissions entre générations. Sans porter préjudice au financement à long terme de l’économie, elle modifie les conditions de versement mais ne remet pas en cause le blocage de cette épargne jusqu’à l’âge de la retraite.

Mobiliser l'épargne pour la relance

Cette décision s’inscrit dans le prolongement de la réforme de l’épargne retraite portée par la loi PACTE — qui a déjà offert de nouvelles possibilités de choisir librement la sortie en rente ou en capital. Elle poursuit également un objectif de simplification et de lisibilité, pour continuer à renforcer l’attractivité de cette épargne.

« Les personnes qui disposent par exemple d’un Madelin, d’un PERP ou d’un article 83 auront la possibilité de sortir tout leur capital en une fois plutôt que d’avoir obligatoirement une rente viagère inférieure à 100 euros par mois. Cela peut représenter jusqu’à 30 000 voire 40 000 euros d’épargne en fonction des situations. Les personnes concernées pourront ainsi faire plus librement usage de cette épargne constituée tout au long de leur carrière dans l’esprit de ce que nous avons fait avec la loi PACTE », déclare Bruno Le Maire.

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