Assurance : les Français mal préparés face au risque d’inondation par ruissellement

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, la décrue s'amorce dans le Pas-de-Calais. Ce mercredi 15 novembre, un arrêté publié au Journal officiel a reconnu l'état de catastrophe naturelle dans le département. Comment les assureurs peuvent-ils accompagner les Français face au risque d'inondation ? Le point avec Le Courrier Financier.
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Mirova référence son FCPR Mirova Green Impact Private Equity chez trois assureurs

La Rédaction
Le Courrier Financier

Mirovasociété de gestion à mission, spécialisée en finance durable — annonce ce lundi 27 mars que son FCPR « Mirova Green Impact Private Equity » labellisé ISR et SFDR9 est désormais référencé dans les contrats assurance vie & retraite Spirica chez les assureurs UAF LIFE Patrimoine, Nortia dans la gamme Private (Private Vie, Private Capi, Private Vie 2, Private Capit 2, Nelia Vie, PER Private) et Eres dans le PER Spirica (commercialisé à partir du 4 avril).

Mirova propose des stratégies d’investissement cotées et non cotées, qui permettent d’allier recherche de performance financière et impact environnemental et social. En 2023, Mirova revendique plus de 28 Mds€ d’encours sous gestion dont 4,5 Mds€ en non coté. La société propose 100 % de fonds à impact et classifiés SFDR9 — sur les actions, les obligations ou le Private equity. Tous sont alignés sur une trajectoire de réchauffement climatique à 1,5 degrés.

Transition environnementale

Mirova liste trois raisons de miser sur le Private Equity :

  • une classe d’actifs performante sur le long terme avec des entrepreneurs qui peuvent souvent réagir plus rapidement aux problèmes opérationnels et aux évolutions de l'environnement de marché ;
  • une classe d’actifs moins volatile que les marchés boursiers cotés qui constitue une brique de diversification intéressante dans le cadre d’une allocation globale ;
  • une classe d’actifs qui combine bons sens et durabilité en permettant d’accompagner l’économie réelle.

Mirova cible des entreprises portées par une croissance naturelle très forte, qui nourrit leur croissance et leur valorisation. Il s'agit de combiner performance financière et impact afin de créer un cercle vertueux et durable. Mirova estime que la transition environnementale est portée par des entreprises qui ont un accès plus facile au financement, une meilleure maîtrise des coûts et des risques ainsi qu’une une capacité à attirer les talents plus forts. De quoi favoriser des valorisations plus résilientes dans des cycles économiques volatiles.

Déjà 170 millions d'euros levés

Mirova vous propose un fonds de private equity à impact dédié à la thématique de la transition environnementale, qui vise à investir dans des sociétés en capital développement. Le fonds adresse cinq thèmes : les ressources naturelles, les agri-agro technologies, le smart city, l’économie circulaire et le capital naturel. Cette stratégie offre aux investisseurs un portefeuille diversifié de 25 sociétés avec une exposition géographique majoritairement pan-européenne et opportuniste pour 20 % sur les Etats-Unis, le Canada et Israël.

Pour traduire aux investisseurs cette double promesse de performance financière et d’impact, 50 % de l’intéressement à la performance des gérants est soumis à un plan d'impact. Mirova alloue automatiquement 15 % de l’enveloppe de carried au fond de dotation Mirova forward qui lui est à vocation caritative. La stratégie a déjà levée près de 170 M€, ce qui a permis à l’équipe de gestion d’investir dans six sociétés aux dynamiques et secteurs d’activités très complémentaires : Ombrea, Tallano, Agronutris, Naio Technologies, Vestack et Norsepower 

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Risque climat : Descartes Underwriting lance en France sa filiale Descartes Insurance

La Rédaction
Le Courrier Financier

Descartes Underwriting — agence de souscription spécialisée dans les produits d’assurance climatique — annonce ce mardi 13 décembre le lancement de sa filiale Descartes Insurance. Elle devient un assureur grâce à l’octroi de son agrément par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR). Soutenue par des porteurs de risques de premier plan, Descartes Insurance a l’ambition d’accompagner le haut de segment des PME et les ETI françaises.

Se protéger du changement climatique

La filiale prévoit de s’étendre dans plusieurs pays de l’Espace Economique Européen en 2023. En parallèle, Descartes Underwriting continuera dans le monde entier ses activités d’agence de souscription auprès de son portefeuille de clients Grandes Entreprises, grâce à ses partenaires historiques. Descartes propose des couvertures d’assurance dans un monde bouleversé par le changement climatique et l’émergence de nouveaux risques.

Après un été marqué par les nombreuses sécheresses, inondations et tempêtes de grêle en Europe, cette entité développera de nouveaux produits pour servir davantage de clients. L’utilisation de nouvelles technologies sera toujours au cœur du processus d’innovation de Descartes, dans un enrichissement permanent des solutions proposées. Pour Descartes Underwriting comme pour Descartes Insurance, cette étape clé permet de renforcer les partenariats existants et le service auprès des partenaires courtiers et des assurés.

« Cette nouvelle étape illustre l’évolution du secteur de l’assurance et la façon dont nous devons protéger les assurés. Nous voulons incarner une nouvelle génération d’assureurs soutenue par les leaders de l’industrie de l’assurance et de la réassurance. En combinant des structures d’assurance innovantes, des technologies performantes, et notre propre capacité, nous protégeons les assurés contre l’ensemble des risques climatiques et émergents », déclare Tanguy Touffut, Président de Descartes Underwriting et Président non-exécutif de Descartes Insurance.

Nouveaux horizons pour l'assurance

Sébastien Piguet devient Directeur Général de Descartes Insurance, tout en continuant d’assumer ses fonctions Directeur de la Souscription de Descartes Underwriting. En parallèle, Kevin Dedieu, Directeur Recherche & Développement de Descartes, prend le rôle de Directeur général adjoint. « Descartes Insurance a toutes les ressources pour exceller dans ces temps difficiles liés au durcissement du marché, à l’impact du changement climatique et à la transition vers une économie décarbonée », déclare Sébastien Piguet.

Philippe Rocard rejoint Descartes Insurance comme membre indépendant du Conseil d’administration. « L’approche paramétrique a ouvert de nouveaux horizons pour l’assurance. Descartes Underwriting est un pionnier de ce nouveau monde, en développant un savoir physique et mathématique et en le mettant au service de la protection d’entreprises contre de nombreux risques, y compris le changement climatique », déclare-t-il.

« Depuis notre création, notre positionnement à la pointe de l’innovation a été rendu possible par notre capacité à traiter de nouvelles sources de données et à en extraire de la valeur pour nos courtiers et nos clients. Nous voyons ce jalon comme une opportunité unique d’intégrer notre vision scientifique, centrée sur le service du client, au cœur de nos opérations d’assurance », déclare Violaine Raybaud, Directrice des Opérations.

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Banque et assurance : l’ACPR publie son rapport statistique 2021 sur l’état du marché français

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) publie ce jeudi 13 octobre les résultats de son rapport statistique annuel « Les chiffres du marché français de la banque et de l’assurance 2021 ». Ce document de référence complète son rapport d’activité publié le 31 mai 2022. Il présente les principaux chiffres du marché français de la banque et de l’assurance. Il couvre et synthétise les principales données prudentielles et comptables collectées auprès des établissements bancaires et des organismes d’assurance supervisés par l’Autorité.

Reprise économique en 2021

L’année 2021 a été marquée par une reprise économique vigoureuse, fortement soutenue par les mesures prises par les pouvoirs publics et les banques centrales. Dans ce contexte porteur, le secteur financier français, banques comme assurances, a obtenu d’excellents résultats et accru sa résilience, au service du financement de l’économie. Au S1 2022, la situation des banques et des assurances s’est inscrite dans le sillage de l’année 2021, ce qui devrait leur permettre de faire face à des perspectives d’activité économique aujourd’hui plus dégradées.

En 2021, le secteur bancaire français a vu son total de bilan progresser de 3 % pour atteindre 9 934 milliards d’euros au niveau consolidé en fin d’année. Le produit net bancaire (PNB) du secteur bancaire français a fortement progressé, pour s’établir à 164,2 milliards d’euros (+ 9,4 % par rapport à 2020), sous l’effet conjoint de l’amélioration des revenus des établissements et de la hausse maîtrisée de leurs coûts d’exploitation. La situation prudentielle du système bancaire, déjà solide, s’est renforcée : ainsi, le ratio de solvabilité agrégé des banques françaises s’est élevé à 16,3 % fin 2021, en légère hausse par rapport à 2020 (16,1 %).

30,6 milliards d'euros en UC

Pour leur part, en 2021, les assureurs français ont vu leurs primes nettes augmenter de +16 % et dépasser leur niveau d’avant crise sanitaire. L’assurance vie, en particulier, a connu un vif rebond, bénéficiant d’un environnement de marché porteur, de l’abondance de l’épargne privée et de la reprise de l’économie. Dans ce contexte, les supports en unités de compte ont enregistré un montant de collecte annuelle inédit (30,6 milliards). La solvabilité de l’ensemble du secteur a progressé de 11 points par rapport à 2020, pour s’établir à 253 %.

« Les résultats de l’année 2021 et du premier semestre 2022 confortent encore la résilience du système financier français, caractérisé par de solides ratios de solvabilité, dans le contexte actuel marqué par la guerre en Ukraine, l’inflation et la remontée des taux. Face à la recrudescence des risques, l’ACPR reste vigilante et poursuit en 2022 un suivi régulier des banques et assurances afin de veiller à la solidité du système financier », commente Dominique Laboureix, secrétaire général de l’ACPR. 

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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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Assurance crédit : les tendances du premier trimestre 2022

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le Groupe DIOT-SIACI — un groupe de conseil et de courtage d'assurances en France et à l'international — dévoile pour la première fois les résultats de son baromètre sur le marché de l’assurance-crédit. 

Dans le contexte de la crise sanitaire, le groupe a déployé une plateforme d’analyse unique en France pour suivre les tendances du marché sur un échantillon de près de 85 milliards d’euros de garanties. Ce baromètre exclusif constitue donc une véritable boussole de l’évolution des garanties du crédit inter-entreprise.  

Inflation et déstabilisation

Après un désengagement massif au début de la crise Covid-19, les assureurs-crédit ont fait preuve d’un appétit aux risques croissant depuis l’été 2020. Sur le premier trimestre 2022, cette tendance s’est essoufflée avec notamment un niveau élevé de désengagement en mars 2022, qui est supérieur à 45% de la moyenne mensuelle observée en 2021. 

L’évolution de la conjoncture économique en début d’année 2022 s’assombrit. Le risque lié au retour de l’inflation et d’une normalisation des défaillances d’entreprises a été aggravé par le conflit en Ukraine. La guerre n’est pas pour autant le seul facteur de déstabilisation alors que la reprise du Covid-19 en Chine perturbe fortement les échanges commerciaux.  

Le contexte de la guerre en Ukraine a directement impacté la politique d’engagement des assureurs-crédit. Le conflit est source de tensions et même de pénurie sur les marchés mondiaux des matières premières. 

Au premier trimestre, l’étude relève également une accélération de l’engagement des assureurs dans les secteurs du bâtiment, du papier, du textile et de l’énergie en réaction à la flambée inflationniste des prix des matières premières et de l’énergie. Enfin, malgré la hausse des prix de l’alimentaire ces derniers mois, le secteur agroalimentaire reste très bien accompagné par les assureurs-crédit. 

Pénuries de matières premières

A travers un tassement, sur les dernières semaines, de l’évolution des demandes de garanties (en montant), auprès des assureurs-crédit, on peut interpréter que les pénuries de matières premières freinent l’évolution du chiffre d’affaires des entreprises.

La guerre en Ukraine a également engendré un effet d’aversion aux risques important pour les assureurs-crédit dans la région du conflit. Les assureurs vont poursuivre leur désengagement sur les transactions avec des contreparties présentes en Russie.  

« Avec la persistance de la pandémie et le retour de la guerre en Europe, le début de l’année 2022 poursuit le cycle d’instabilité que nous traversons depuis deux ans et qui marque durablement le contexte économique dans lequel évoluent nos entreprises. Notre vision du marché et notre capacité d’analyse constituent notre atout pour accompagner les entreprises dans la couverture de leurs risques face à ces incertitudes », analyse Philippe Puigventos, directeur général de DIOT-SIACI Crédit.

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Madrid : Swiss Life Asset Managers France acquiert un actif de bureau restructuré pour le Groupe MAIF

La Rédaction
Le Courrier Financier

Swiss Life Asset Managers France (Swiss Life AM France) — filiale de gestion d'actifs du groupe Swiss Life — annonce ce jeudi 19 mai la réalisation d'une nouvelle acquisition d’actif de bureau au sein du marché immobilier madrilène, pour le compte d'un de ses fonds dédié à l’assureur français MAIF.

Plus de 3 500 m² de bureaux

Il s’agit d’un immeuble de 3 535 m² situé calle de Vizcaya, à proximité immédiate de la grande gare d’Atocha, en bordure du quartier Mendez Alvaro à Madrid (Espagne). L’actif est localisé dans un des quartiers les plus dynamiques de la capitale espagnole, où se trouvent notamment installés les sièges sociaux d’Amazon et Just Eat. Près du parc du Retiro et à 450 mètres du principal hub de transport de la ville, l’immeuble bénéficiera de l'attractivité de cette zone mixte.

Construit en 1970, l’immeuble vient de faire l’objet d’une restructuration lourde, qui s’est finalisée en février 2022. L’immeuble dispose de 200 m² d’espaces extérieurs dont notamment une terrasse au sixième étage et un toit-terrasse au septième étage. Les panneaux solaires installés sur la toiture permettent par ailleurs de produire une partie de l'énergie nécessaire au fonctionnement de l'immeuble.

Madrid : Swiss Life Asset Managers France acquiert un actif de bureau restructuré pour le Groupe MAIF
Calle de Vizcaya, 12 - Madrid ©Estudio Balloon (photo de gauche)
©Alga Studio / ABAA Arquitectura (photo de droite)
Source : Swiss Life Asset Managers France

Nouveaux standards ESG

Les travaux de restructuration ont permis d’offrir des espaces de bureaux adaptés aux nouvelles attentes des utilisateurs et aux derniers standards environnementaux, avec l’obtention des certifications LEED Platinum et WELL Gold. L’immeuble propose également des prestations pour les locataires : douches, parkings pour vélo et vélo électrique, parkings avec bornes de recharge pour véhicules électriques, gestion intelligente des éclairages et climatisation...

« Cette transaction pour le compte du Groupe MAIF démontre notre capacité à nous positionner sur un actif dans un quartier très attractif de Madrid et offrant les derniers standards ESG », souligne Fabrice Lombardo, Directeur des activités immobilières de Swiss Life Asset Managers France. Pour cette opération, Swiss Life Asset Managers France a travaillé avec Cushman & Wakefield, le cabinet d’avocats Garrigues, Savills et Russell Bedford.

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Assurance vie : Kompoz publie les performances 2021 du fonds euros

La Rédaction
Le Courrier Financier

Sicavonline — courtier en assurances, filiale à 100 % d'Ageas France — annonce ce mercredi 26 janvier la performance du fonds euros sur l’année 2021 pour Kompoz, contrat collectif d'assurance vie modulable 100 % en ligne (adhésion, arbitrages et versements). Il garantit un taux annuel de 1,25 % net des frais de gestion du contrat et brut des prélèvements sociaux et fiscaux, acquis au prorata temporis. Ce taux peut atteindre 1,61% net de frais de gestion annuels du contrat et brut de prélèvements sociaux et fiscaux selon les options choisies.

Quel taux pour quelle option ?

Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Le taux de 1,61 % correspond au choix des options suivantes : option d’investissement sur le fonds en euros jusqu’à 30 %, Univers d’investissement en unités de compte « Essentiel » et mise en place de versements programmés, soit des frais de gestion annuels de 0,5 %.

Le taux de 1,25% correspond au choix des options suivantes : option d’investissement sur le fonds en euros jusqu’à 70 % et Univers d’investissement en unités de compte « Etendu », soit des frais de gestion annuels de 0,85 %. Cela signifie :

  • univers d’investissement en unités de compte « Essentiel » : accès à des supports de type OPCVM et OPCI ;
  • univers d’investissement en unités de compte « Etendu » : accès à l'univers Essentiel + des supports supplémentaires tels que des produits Structurés, SCPI, SCI, ETF, Titres vifs, Private Equity.

Diversifier les actifs en portefeuille

« Pour faire face à l’environnement de taux extrêmement bas, qui perdure depuis le début de la crise sanitaire, et à leur tendance baissière installée depuis plus longue date, Ageas France poursuit la diversification de son actif général afin de maintenir un rendement substantiel, tout en respectant le principe d’une gestion en bon père de famille. Ainsi, la part de l’immobilier représente-elle 7 % et les actions cotées et non cotées dont l’infrastructure pèsent 4 % de l’actif général au 31 décembre 2021 », indique Matthieu Lamy, Responsable Département Gestion Financière chez Ageas. 

« Autre source de diversification, les prêts non cotés finançant des entreprises de taille intermédiaire comme des petites et moyennes entreprises et ceux finançant des projets immobiliers ou des projets d’infrastructure pèsent 7% de l’actif général. Cette démarche ayant été lancée il y a de nombreuses années, les plus-values latentes et les réserves constituées progressivement sur et grâce à ces classes d’actifs sont supérieures aux revenus générés par l’actif général sur une année », explique-t-il.

« Elles permettront d’atténuer l’impact de la baisse des rendements des obligations, qui représentent 80 % de l’encours, sur les taux de rendement futurs servis aux assurés. Pour 2021, cette gestion prudente a permis à Ageas France de servir un taux net pour le fonds en Euro de Kompoz allant de 1,25 % à 1,61 % selon les options choisies, le maintenant ainsi à un niveau très compétitif », conclut Matthieu Lamy.

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Assurance vie : la MIF dévoile son taux 2021 pour le fonds en euros

La Rédaction
Le Courrier Financier

La MIF — assureur vie mutualiste — présente ce mardi 18 janvier ses performances 2021. Le Conseil d’Administration de la MIF s’est prononcé sur la rémunération servie par la MIF au titre de 2021 sur le fonds en euros de l’ensemble de ses contrats d’assurance vie de type épargne, et de son nouveau plan d’épargne retraite individuel, « MIF PER Retraite » : + 1,70 %.

« Parmi les plus élevés du marché, le rendement MIF 2021 atteste tout à la fois de la qualité de notre gestion financière et de notre volonté de servir le plus justement nos sociétaires tout en préservant l’avenir. Il marque aussi cette année la prise en compte du contexte inflationniste actuel et le souci de chercher à en limiter les effets sur le pouvoir d’achat de l’épargne », déclare Olivier Sentis, Directeur général de la MIF.

Gestion sous mandat

Dans le même temps, la MIF a veillé à la stabilité de ses réserves afin de sécuriser les rendements futurs : la Provision pour Participation aux Excédents (PPE) est à nouveau renforcée pour représenter désormais 3,47 % des encours épargne. La gestion sous mandat, proposée au sein de son contrat phare, le Compte Épargne Libre Avenir Multisupport, et du nouveau contrat MIF PER Retraite, affiche également pour 2021 des performances qui se distinguent sur ses différents profils de gestion :    

  • Prudent (30 % d'UC) : + 4,10 % ;  
  • Équilibré (50 % d'UC) : + 6,07 % ;
  • Dynamique (70 % d'UC) : + 8,22 % ;
  • Offensif (90 % d'UC) : + 12,06 %.

« La qualité du rendement 2021 du fonds en euros MIF ne peut cependant s’exempter de l’environnement durable de taux bas où seule la diversification permet d’espérer des rendements meilleurs. Les performances de notre gestion sous mandat, plébiscitée par nos sociétaires, viennent ainsi témoigner des bénéfices de cette diversification sur les rendements, tout en tenant compte du profil de chaque épargnant et notamment de son appétence au
risque
», commente Olivier Sentis.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Gouvernance : Aviva France rejoint Aéma Groupe et devient Abeille Assurances

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le 30 septembre dernier, Aviva France a rejoint Aéma Groupe. Cette opération concrétise l’ambition originelle de ses deux fondateurs — Macif et Aésio Mutuelle — de construire un groupe mutualiste de référence en France capable d’offrir la protection la plus large à ses assurés.

Les trois principaux métiers d’Aviva France (l’épargne retraite et l’assurance-vie, l’assurance dommages et la santé, et la gestion d’actifs) proposés par ses réseaux de distribution diversifiés, viennent compléter et renforcer les expertises d’Aéma Groupe auprès d’un large panel d’assurés : particuliers, professionnels, indépendants, entreprises.

Changement de nom

« Abeille Assurances, c'est à la fois l'histoire et l'avenir, la relation et la proximité, l'engagement et la confiance. Confiance dans le groupe Aéma, confiance dans ses marques, confiance des salariés, clients et parties prenantes. Je suis fier d'accompagner, aux côtés des salariés et de Philippe Michel Labrosse, l'avenir d'Abeille Assurances !» commente Jean-Philippe Dogneton, Président d’Aviva France. 

Suite à son acquisition par Aéma Groupe sous le pilotage d’un nouveau Directeur Général, Aviva France change de nom et devient Abeille Assurances. Ce changement de marque — conséquence du changement actionnarial — permet à l'assureur de s’inscrire dans un nouveau projet. La marque change également de logo afin « de porter ses valeurs de responsabilité et d’engagement » indique-t-elle dans un communiqué.

Ancrage territorial

« Alors qu’Aviva France rejoint Aéma, devenu l’un des tout premiers groupes de notre secteur, nous lui redonnons le nom qui a fait d’elle un acteur majeur de l’assurance française depuis tant d’années. Abeille Assurances fait le lien entre notre passé et un futur qui se construit sur des bases solides et c’est un immense honneur, en qualité de Directeur général, de lui donner un nouvel élan. » déclare Philippe Michel Labrosse, Directeur Général Aviva France.

« Actrice engagée d’une communauté organisée et solidaire, attachée à un territoire, l’abeille en assure la protection en cas de difficultés. Ce territoire, c’est celui de nos trois millions de clients dont nous protégeons les biens, les familles et le patrimoine. Le symbole de l’abeille illustre donc formidablement notre mission » conclut Philippe Michel Labrosse.

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Investissement responsable : les assureurs accélèrent la cadence

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ostrum Asset Management (Ostrum AM) — société de gestion de portefeuille — a dévoilé ce vendredi 28 mai son étude sur l'investissement responsable en partenariat avec L’Argus de l’Assurance. L'enquête a été menée en ligne de février à mars derniers par l'Institut Info Pro Digital Etudes, auprès de 217 décideurs du monde de l'assurance et lecteurs de L’Argus de l’assurance — Direction générale, Direction Gestion des risques, Direction des investissements, Direction conformité / audit interne, etc.

Règlementation et crise sanitaire

Dans ce document, les assureurs expliquent la mise en œuvre de leur stratégie en matière d’investissement responsable. Ils expriment également leurs besoins en matière d’accompagnement. L’intérêt pour la finance durable est croissant depuis plusieurs années. 53 % des sondés ont décidés d’amplifier leur stratégie de verdissement d’actifs à la suite de la promulgation de l’article 173 de la loi de la transition énergétique.

D’autres dispositions réglementaires, comme les Accords de Paris (41%) et le Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR) (41 %), ont également été le moteur de la prise de conscience des assureurs sur l’investissement durable. D'après l'enquête, 81 % des décideurs de l’assurance confirment également avoir accéléré leur réflexion en matière d’investissement responsable à la faveur de la crise sanitaire.

Les assureurs semblent déjà avoir une idée précise des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) privilégiés à analyser dans leurs choix d’investissement. Selon l’étude, 68 % des décideurs estiment que les émissions de CO2 constituent le critère le plus important à prendre en compte, suivi de la transition écologique avec une dimension sociale (55 %).

Des freins demeurent

Malgré une volonté réaffirmée, les assureurs font face à certains obstacles. Selon 83 % des sondés, les exigences de capital imposées par Solvabilité 2 constituent le frein le plus important ; l’environnement de taux bas impacte également le développement de la finance responsable dans l’assurance pour 64 % d'entre eux.

L’intégration des critères ESG au sein de leur stratégie présente des difficultés pour 92 % d'entre eux — par manque de ressources (48 %), de données (33 %) et de temps (32 %) ou absence de méthodologie (29 %). Enfin, dans un secteur où les systèmes d’information sont parfois anciens, complexes avec des sources de données éparses, la qualité des données et la capacité à produire les reportings exigés par la règlementation restent au cœur des préoccupations des assureurs.

Lors du choix d’un partenaire, 61 % des sondés vont regarder en priorité la qualité des reportings ; ils souhaitent y retrouver : leur empreinte carbone (63 %), le taux de couverture ESG de leurs portefeuilles (47 %) et leurs expositions ISR (42 %). Pour décider de leur politique de gestion, les assureurs veulent aussi être accompagnés pour mesurer les impacts et conséquences de la réglementation (46 %) ainsi que sur la déclinaison de leurs engagements (41 %).

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