Politiques de vote : qu’attendre en 2021 ?

François Lett
Ecofi
L'intégration des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance au sein des entreprises se répercute sur leurs politiques de vote. Que faut-il retenir des tendances 2021 ? L'éclairage de François Lett, Directeur du département éthique et solidaire chez Ecofi.
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Gouvernement d’entreprise : l’AFG publie ses recommandations 2021

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Association Française de la Gestion financière (AFG) — organisme qui représente les professionnels de la gestion pour compte de tiers — publie ce mercredi 20 janvier l’édition 2021 de ses Recommandations sur le gouvernement d’entreprise relatives aux assemblées générales et aux conseils d'administration des sociétés cotées. Cette publication intervient en amont de la saison des assemblées générales.

Ce document vise à aider les sociétés de gestion dans l'exercice de leurs votes. « L'industrie française de la gestion d'actifs agit avec conviction et régulièrement pour faire progresser le gouvernement d'entreprise. Celui-ci est un sujet d’importance dans le cadre de l’action générale que mène l’industrie en faveur de la qualité des actifs, de l’investissement responsable et de l’épargne longue », déclare l'AFG.

Les principales modifications 2021 portent sur les points suivants :

1/ Actionnariat salarié :

L’AFG est favorable à la promotion de plan à destination des salariés afin d’élargir le partage des performances de l’entreprise à l’ensemble des salariés.

 2/ Assemblée générale hybride :

L’AFG n’est pas favorable, hors période de pandémie, à des assemblées générales uniquement sous forme virtuelle.  S’agissant d’assemblées générales hybrides, celles-ci devraient offrir aux actionnaires à distance des droits similaires à ceux des actionnaires physiquement présents (poser des questions écrites ou orales, révoquer ou proposer des administrateurs…).

 3/ Souveraineté de l’assemblée générale :

L’AFG recommande que les acquisitions (au-delà des cessions d’actifs) ayant un caractère significatif et/ou stratégique soient soumises préalablement au vote des actionnaires. En revanche, l’AFG n’est pas favorable :

  • aux délégations de compétence au conseil concernant des opérations de fusions par absorption, scissions, ou apports partiels d’actifs ;
  • à l’utilisation de moyens de défense anti-OPA sans validation préalable par l’assemblée générale.

 4/ Rémunération des dirigeants :

L’AFG recommande que le règlement des plans d’options ou actions gratuites prévoie, en cas de rejet de la rémunération ex-post par l’assemblée générale, la perte des plans distribués lors du précédent exercice ;

En cas de mise en place d’un nouveau régime de retraite surcomplémentaire, l’opportunité de mettre en place un régime à cotisations définies devrait être étudiée par l’entreprise.

 5/ Autres évolutions :

L’AFG recommande aux émetteurs de fixer des objectifs de féminisation de l’encadrement supérieur afin de contribuer à une meilleure gestion des ressources humaines et une meilleure représentativité des femmes dans les instances décisionnaires.

Les acteurs devraient veiller à ce que les votes sur des résolutions d’AG reçus dans les délais légaux ne soient pas rejetés sans motif. Par ailleurs, un administrateur ne devrait pas toucher de rémunérations pour des prestations de service, ou via des filiales, afin de ne pas être en situation de conflit d’intérêts.

En outre, l’AFG participe activement aux réflexions sur le gouvernement d’entreprise :

  •  en France, implication dans les débats sur le GE : dialogue régulier avec le Medef, l’AFEP et l’ANSA; contacts fréquents avec l’ADAM, Proxinvest et ISS ;
  • en Europe : participation aux consultations de la Commission Européenne en matière de gouvernance,  aux travaux de l'EFAMA et de PensionsEurope ;
  • au niveau international : participation active aux travaux de l’International Corporate Governance Network (ICGN), et du Global Network of Investor Associations committee (GNIA), comité  d’associations d’investisseurs au niveau mondial.
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Digitalisation : Eres lance l’outil Perspectives pour les CGP et experts-comptables

La Rédaction
Le Courrier Financier

Eres — spécialiste en épargne retraite, épargne salariale et actionnariat salarié — annonce ce mercredi 9 septembre lancer « Perspectives », son simulateur en ligne. Cet outil digital permet aux professionnels du conseil en gestion de patrimoine (CGP) et aux experts-comptables de proposer en quelques minutes à leurs clients une étude personnalisée sur la meilleure solution d'épargne longue, en optimisant leur fiscalité.

« Nous sommes très fiers de ce nouveau service mis à la disposition des CGP et experts-comptables avec lesquels nous travaillons. Le lancement du nouveau Plan d'Epargne Retraite (PER) a créé de nouveaux besoins en matière de conseil, et notamment celui de comparer les différentes solutions d'épargne longue qui s'offrent aux clients. Nous répondons à ce besoin avec une solution à forte valeur ajoutée qui permet de sécuriser le conseil », commente Pierre-Emmanuel Sassonia, directeur associé d'Eres.

4 usages principaux pour Perspectives

L'outil Perspectives permet notamment aux professionnels du patrimoine (CGP et expert-comptables) de :

  • Calculer les plafonds retraite de manière simple et détaillée, avec la prise en compte de la mutualisation des plafonds année par année, des reliquats de plafonds, etc. pour optimiser le levier fiscal ;
  • Visualiser l'économie fiscale immédiate générée grâce au Plan d'Epargne Retraite (PER) ;
  • Simuler les gains réalisés par les clients grâce aux solutions retraite par rapport à un autre produit d'épargne ;
  • Apporter un conseil à forte valeur ajoutée aux clients concernant la sortie de leur épargne avec les rachats en capital fractionnés détaillés. 
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Actionnariat Salarié : Amundi publie son baromètre 2020

La Rédaction
Le Courrier Financier

Amundi — gestionnaire d'actifs européen, spécialiste de l'actionnariat salarié en France — dévoile ce lundi 20 juillet les résultats de son nouveau baromètre de l’actionnariat salarié. En termes d'actionnariat salarié, Amundi représente plus de 65,5 % de part de marché dans l'Hexagone soit 35,9 milliards d’euros sous gestion (chiffres AFG au 31 décembre 2019).

Ce dispositif permet à un salarié d’acquérir des actions de son entreprise dans le cadre de son épargne salariale. Le nouvel environnement règlementaire lié à la loi Pacte — combiné à une prise de conscience des nombreux avantages issus de l’association des salariés à la performance économique de leur entreprise — semble avoir encouragé nombre de celles-ci à ouvrir leur capital à leurs salariés. 

En analysant près de 200 opérations d’actionnariat salarié collectives (augmentation de capital et cession de titres) réalisées de 2013 à 2019 par près d’une soixantaine d’entreprises françaises de tailles et de capitalisations différentes (12 % d’entre elles en ayant effectué chaque année, 43 % au moins trois sur la période) et déployées dans 120 pays, le Baromètre Amundi 2020 confirme le succès de l’actionnariat salarié.

Succès chez les ETI en 2019

La dynamique de l’actionnariat salarié se confirme en 2019 avec une augmentation de + 24 % du nombre d’opérations d’actionnariat salarié entre 2018 et 2019 : 41 opérations ont été réalisées en 2019 pour 37 émetteurs contre 33 opérations en 2018. Bien que le montant souscrit par les salariés soit quasiment stable entre 2018 et 2019, il a triplé entre 2013 et 2019 passant de 0,9 Mds€ à 2,8 Mds€ en valeur de marché. 

Les opérations d’actionnariat salarié ont également été davantage suivies en 2019 (taux de souscription moyen de 41 %) qu’en 2018 (37 %), avec des montants moyens légèrement plus faibles qu’en 2018 (4089 euros en 2019 contre 4203 euros en 2018). Si 2019 confirme la progression du nombre d’opérations d’actionnariat salarié, elle révèle que ces opérations, historiquement développées au sein des grandes entreprises (GE), séduisent désormais les entreprises de taille intermédiaire (ETI) cotées et non-cotées.

Les opérations réalisées par ces dernières progressent de 100 % entre 2018 et 2019. Les taux de souscription moyens des grandes entreprises sont stables depuis 2016 (autour de 40 %) et ceux des entreprises de taille intermédiaire continuent de progresser : 47 % en 2019 contre 37 % en 2016.
En termes de secteurs, celui de la « santé » détient toujours un niveau record de participation (taux de souscription de 70 %). Il est toutefois rattrapé pour la première fois en 2019 par le secteur des « services aux collectivités » (taux moyen supérieur à 60 %). 

La décote et l’abondement

En 2019, 59 % des entreprises ont proposé une décote d’au moins 20 % à leurs salariés pour l’achat d’actions et seulement 20 % d’entre elles n’offraient aucune décote. Les offres sans décote sont principalement proposées par les entreprises non cotées et ces entreprises compensent le plus souvent via un abondement fort (souvent au moins 100 % du montant souscrit). 

L’abondement moyen versé en 2019 s’élevait à 2 275 euros, ce dernier étant majoritairement versé en numéraire (73 % de l’abondement est distribué en numéraire contre 27 % en actions). La distribution de l’abondement en actions est une pratique très fréquente pour les offres proposées à l’international. En termes de secteurs, les abondements les plus importants sont ceux proposés dans le secteur de « l’industrie », la « finance » et la « santé » (supérieurs à 3 000 euros).  

La France, première en Europe 

En Europe, près de 9 grandes entreprises (GE) sur 10 (89 %) ont un plan d’actionnariat salarié et en lancent un tous les 3 ans. A fin 2019, plus de 7,2 millions de salariés actionnaires, détenaient près de 400 milliards d’euros au travers de l’actionnariat salarié. La France reste le 1er pays européen par le montant total du capital détenu par les salariés (près de 110 milliards d’euros) mais aussi par le nombre d’actionnaires salariés (près de 3 millions, soit près de 40 % des salariés actionnaires en Europe).

Les opérations d’actionnariat salarié sont davantage suivies en France avec un taux moyen de souscription de 49 % contre 20 % en moyenne à l’international. Les montants moyens souscrits sont aussi plus importants en France (4 117 euros) qu’à l’international (2 270 euros). Ainsi, le montant moyen souscrit par les salariés ayant accès à de l’actionnariat salarié en France en 2019 représente-il 11,6 % du salaire brut, soit une grande partie du taux d’épargne des ménages en France (14,2 % selon l’INSEE).

De plus, les Français conservent en moyenne les avoirs 13 ans, bien au-delà de la période des 5 années de blocage. L’actionnariat salarié reste l’un des modes d’épargne privilégiés des Français. « Malgré le contexte particulier de cette année, 90 % de nos entreprises clientes ont maintenu leur opération d’actionnariat salarié en 2020. Ces opérations ont rencontré un grand succès en termes de participation, gage de la pertinence de ce dispositif », précise Xavier Collot, Directeur Epargne Salariale et Retraite chez Amundi.

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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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Baisse des opérations d’actionnariat salarié en 2015

La Rédaction
Le Courrier Financier
  Selon les chiffres collectés par Eres sur l'actionnariat salarié, 20 entreprises du SBF120, soit 17 %, ont réalisé au moins une augmentation de capital réservée à leurs salariés ou une cession d’actions existantes aux salariés en 2015. Ceci représente une baisse (en nombre d’entreprises) de -20 % par rapport à 2014. Les entreprises du NEXT80 ont été moins nombreuses à avoir réalisé des opérations : 11 % des entreprises de l’indice en 2015 contre 16 % en 2014. Dans le CAC40, ce chiffre est resté plutôt stable avec 28 % des entreprises de l’indice ont réalisé une opération en 2015 contre 30% en 2014. Au total, 23 opérations d’augmentation de capital réservées aux salariés ou de cession d’actions ont été réalisées dans le SBF120 en 2015 contre 28 en 2014.
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