Swiss Life Asset Managers devient actionnaire majeur de Telecom Infrastructure Partners

La Rédaction
Le Courrier Financier

Swiss Life Asset Managers — filiale de gestion des actifs du groupe Swiss Life — annonce ce mercredi 10 janvier son investissement dans Telecom Infrastructure Partners (TIP) et rejoint InfraBridge en tant qu’actionnaire majeur de TIP. Objectif, accélérer la prochaine phase de croissance de TIP afin de répondre à la demande mondiale constante en matière de sites mobiles et de connectivité. La finalisation de la transaction reste soumise aux approbations réglementaires habituelles et devrait intervenir d’ici le deuxième trimestre 2024.

InfraBridge, un gestionnaire spécialiste d’investissements en infrastructures, et Swiss Life Asset Managers, au nom de ses fonds, ont signé un accord contraignant pour l’acquisition par Swiss Life Asset Managers d’une participation en co-contrôle au capital de TIP, une plateforme internationale agrégeant des contrats de location pour des sites de télécommunications en Europe et Amérique latine. Cet investissement comprend de nouveaux engagements en capital de la part de Swiss Life Asset Managers afin d’accélérer l’expansion de la plateforme de TIP.

Secteur des télécommunications

Créée en 2021 et basée à Londres (Royaume-Uni), TIP opère sur le marché mondial de l’agrégation de baux, et cible principalement des sites de télécommunications en Europe et Amérique latine. Le modèle commercial de TIP repose sur l’acquisition de baux « triple net » auprès de propriétaires individuels, ce qui garantit à l’entreprise des revenus à long terme pour des périodes qui vont de 30 à 50 ans.

Les sites de télécommunications mobiles sont au cœur du paysage des infrastructures numériques, à la pointe des infrastructures sans fil. La GSM Association estime que 1 500 Mds$ d'investissements dans les réseaux mobiles seront nécessaires d’ici à 2030 afin de répondre à la croissance exponentielle de la demande mondiale en matière de données mobiles. Avec son implantation internationale et sa forte expertise locale, TIP est bien positionnée pour capter une part croissante du marché de la location de sites de télécommunications.

« Nous sommes ravis de ce partenariat avec InfraBridge pour accompagner TIP dans sa prochaine phase de croissance majeure. L’exemple nord-américain a montré le véritable potentiel de l’agrégation de baux fonciers, et nous nous réjouissons de collaborer avec nos partenaires, ainsi qu’avec Eric Overman et son équipe, afin d’accélérer l’expansion mondiale de TIP », déclare Gianfranco Saladino, Head Value-Add Infrastructure chez Swiss Life Asset Managers.

Dynamique de croissance future

« Après avoir dirigé la création de TIP en 2021, nous avons soutenu son développement rapide en Europe et en Amérique latine pour en faire un agrégateur de baux à forte croissance, avec plus de 850 baux et un carnet de commandes bien rempli », déclare Damian Stanley, Managing Partner chez InfraBridge.

« Cette transaction reflète notre conviction quant au potentiel de la société et à son positionnement favorable sur le marché, et nous sommes enchantés de nous associer à Swiss Life Asset Managers pour stimuler la croissance de TIP. Nous espérons multiplier les opportunités pour les employés, les clients et les parties prenantes de la société à l’échelle mondiale », ajoute-il.

« Nous sommes ravis d’accueillir Swiss Life Asset Managers en tant qu’actionnaire majeur aux côtés d’InfraBridge. Ce nouvel investissement constitue une reconnaissance de la croissance de TIP au cours des deux dernières années et viendra soutenir notre ambition de faire de TIP un leader mondial sur le marché de la location de sites de télécommunications », ajoute Eric Overman, Founding Partner et CEO de TIP.

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Entreprises : le capitalisme pluriel et démocratique est en danger

Laurent Chaudeurge
BDL Capital Management
Dans le monde de l'entreprise, les assemblées générales (AG) permettent aux actionnaires de s'exprimer en votant. Mais face à l'influence grandissante de la gestion passive et des agences de conseil en vote, le système capitaliste pluriel et démocratique est-il en danger ? L'éclairage de Laurent Chaudeurge, Responsable de l’ESG, Porte-parole de la Gestion chez BDL Capital Management.
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Ofi Invest Asset Management présente sa nouvelle politique de vote et d’engagement

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ofi Invest Asset Management (Ofi Invest AM) — société de gestion, issue de la fusion début 2023 d’Ofi Asset Management et d’Abeille Asset Management — publie ce mercredi 26 avril sa nouvelle politique de vote et d’engagement actionnarial. Il s'agit d'un outil clé, qui permet à la société de gestion d’exprimer ses convictions et ambitions. Ofi Invest AM pourra également agir de manière déterminée en tant qu’investisseur responsable.

Le vote et l’engagement actionnarial sont réalisés par l’équipe d’analyse ESG, qui comprend 10 analystes. Ces actions complètent l’analyse ESG d’environ 5 900 émetteurs, ainsi que les politiques d’exclusions sectorielles et normatives qui permettent de suivre et d’atténuer autant que possible le risque de réputation de la société de gestion. Au-delà du travail d’analyse et de notation, les experts déclinent une politique d’engagement actif auprès des émetteurs. Objectif, les encourager à adopter les bonnes pratiques.

Quelle application concrète ?

Concrètement, la politique de vote adoptée par Ofi Invest AM encourage la mise en œuvre des principes tels que le respect des droits des actionnaires minoritaires, l’intégrité de la société, la politique de rémunération des dirigeants, l’indépendance et la compétence des membres du Conseil, la diversité du Conseil, la transparence des entreprises sur leurs décisions de gestion, leur stratégie au regard des enjeux de durabilité, et notamment environnementaux et sociaux. A titre d’exemple, voici les nouvelles mesures mises en place cette année :

  • Ofi Invest AM se garde la liberté de s’opposer à la validation des quitus (demandes de décharge donnée à un administrateur, à un gérant d’une société, etc.) ou des comptes d’une entreprise, dès lors que celle-ci est sujette à des niveaux de controverses jugés élevés, et que les mesures de remédiation apportées sont jugées insuffisantes ;
  • Ofi Invest AM peut s’opposer aux résolutions relatives à la rémunération des dirigeants si le bonus annuel ou la rémunération variable à long terme du dirigeant ne sont pas adossés à des critères extra-financiers quantifiés et adaptés aux enjeux de l’entreprise ;
  • enfin, dans le cadre des résolutions sur les politiques climatiques des entreprises, appelées « Say on Climate », Ofi Invest AM porte une attention particulière à l’adoption par les entreprises d’objectifs de réduction des émissions de CO2 exigeants à court, moyen, et long terme. La société de gestion vérifie si ces objectifs sont compatibles avec une limitation de l’augmentation de la température mondiale en dessous de 1,5°C, conformément aux préconisations du GIEC.

Climat, biodiversité et social

Pour l’année 2023, la feuille de route d’Ofi Invest AM en matière d’engagement se concentrera — outre les attendus sur une plus grande transparence requise sur les politiques ESG et le suivi des controverses auxquelles font face les entreprises — sur trois grands thèmes : le climat (stratégies climatiques des entreprises, implication dans les énergies fossiles), la biodiversité (implication contre la déforestation en lien avec la politique sectorielle sur l’huile de palme d’Aéma Groupe), et le social (emploi des jeunes, soins responsables, droits humains).

Dans le cadre de sa politique de vote et d’engagement, Ofi Invest AM a également prévu une procédure d’escalade. Elle peut être utilisée dès lors que les entreprises investies n’adoptent pas une dynamique positive sur un axe jugé significatif et matériel, malgré les actions d’engagement. Ofi Invest AM peut notamment, et au cas par cas :

  • communiquer publiquement sur des objectifs attendus et des résultats non atteints ;
  • poser des questions en Assemblée Générale ;
  • chercher à modifier l’ordre du jour d’une Assemblée Générale ou déposer une résolution lors de l’Assemblée Générale de l’émetteur en s’alliant avec d’autres investisseurs ;
  • voter négativement des résolutions relatives aux comptes, à la rémunération des dirigeants ou à la nomination des administrateurs, notamment le Président du Conseil ;
  • participer à une action collective ESG.

Investisseurs responsables

En 2021, les équipes d’analyse extra-financière avaient ainsi publié le rejet de la résolution Climat de TotalEnergies. En 2022, une résolution avait été déposée au sein du même groupe pour qu’il améliore la transparence sur son ambition climatique. Cette année, Ofi Invest AM s’est associé à d’autres investisseurs pour déposer des résolutions aux Assemblées Générales d’Engie et de TotalEnergies pour les pousser à aller plus loin dans le cadre de leur stratégie climatique pour aligner leur plan de décarbonisation sur les exigences des scénarii à 1,5°C.

« L’engagement et l’exercice des droits de votes sont des leviers majeurs qui nous permettent d’agir en tant qu’investisseur responsable. Nous avons une responsabilité vis-à-vis de nos clients investisseurs et également de la société pour inciter les entreprises à adopter des stratégies alignées avec les objectifs fixés par l’Accord de Paris. C’est pourquoi nous avons souhaité cette année encore faire connaître notre position en nous associant à d’autres investisseurs pour demander à Engie et à TotalEnergies, dans la perspective de leurs Assemblées Générales, plus de transparence et des objectifs plus ambitieux »déclare Jean-Pierre Grimaud, Directeur Général d’Ofi Invest.

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Prise de participation : Keensight Capital devient actionnaire majoritaire de Buckaroo

La Rédaction
Le Courrier Financier

Keensight Capital — spécialisé dans dans le Growth Buyout en Europe, soit l'investissement dans des sociétés non cotées de croissance rentables — annonce ce lundi 6 décembre avoir signé un accord pour acquérir une participation majoritaire dans Buckaroo aux côtés de l’équipe de direction.

Fondé en 2005, Buckaroo est un prestataire de services de paiement en ligne (PSP) aux Pays-Bas et en Belgique. Il permet à 12 500 entreprises clientes et sites de e-commerce de gérer leurs paiements en ligne. La société cible notamment des sites de e-commerce d’ETI et de grandes entreprises.

Keensight Capital succède à BlackFin Capital Partners comme actionnaire majoritaire aux côtés de l'équipe de direction dirigée par Paul Scholten. La finalisation de la transaction demeure conditionnée aux procédures sociales usuelles aux Pays-Bas et à son approbation par le régulateur local.

Position de Keensight Capital

Keensight Capital a pour objectif de soutenir l'équipe de direction composée de Paul Scholten, André Reumerman, Jelle Hoes et Maurits Dekker pour poursuivre la stratégie de croissance ambitieuse de l'entreprise. Buckaroo a vu ses revenus croître de plus de 30 % par an depuis 2019 dans un secteur attractif porté par le développement et la sophistication croissante du marché du e-commerce.

Fort de ses 20 ans d'expérience en tant qu'investisseur paneuropéen spécialisé dans la technologie et la santé, Keensight Capital aidera Buckaroo à renforcer sa gamme de produits, développer son offre, lancer de nouvelles solutions et étendre sa couverture géographique. Keensight Capital soutiendra également Buckaroo dans un contexte de consolidation du secteur des paiements.

Stratégie de développement

« Nous sommes ravis d'accueillir Keensight en tant que partenaire pour cette nouvelle phase de croissance et sommes impatients de continuer à développer ce que nous avons construit au cours de ces 15 dernières années. Nous plaçons toute notre confiance dans l’équipe qui a démontré sa capacité à accélérer la croissance de la société tout en l’internationalisant… Nous sommes convaincus que l'expertise sectorielle et la portée européenne de Keensight seront de véritables atouts », déclare Paul Scholten, PDG de Buckaroo.

« Après le spin-off d'Intrum Justitia, nous avons aidé le management de Buckaroo à bénéficier de l’immense potentiel de croissance du marché des paiements en ligne. Quatre ans plus tard, après une intégration verticale réussie, le développement de produits orientés client et des acquisitions ciblées, l'entreprise est prête à amorcer sa prochaine étape de croissance aux côtés de Keensight Capital », ajoute Eric May, Associé fondateur de BlackFin Capital Partners.

« Grâce à la qualité de son organisation, à la robustesse de sa plateforme et à son offre produit innovante et différenciante pour les ETI et les grandes entreprises, Buckaroo a réussi à s'imposer comme l'un des principaux prestataires de paiements modernes au Benelux. La société est désormais très bien positionnée pour saisir les nombreuses opportunités qu’offre un marché européen des paiements en ligne extrêmement porteur, afin de poursuivre et d’accélérer sa croissance avec encore davantage de succès », conclut Stanislas de Tinguy, associé chez Keensight Capital.

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Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

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La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

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Alpheys – Le mot des Dirigeants : avril 2021, pourquoi cette recomposition du capital ?

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Début avril 2021, Alpheys a annoncé la refonte de son actionnariat. Philippe-Michel Labrosse (Président) et Sisouphan Tran (Directeur Général) expliquent cette opération, composée de l’Équipe Dirigeante et des deux acteurs institutionnels OFI Advisers et Apicil Prévoyance.
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Gouvernement d’entreprise : l’AFG publie ses recommandations 2021

La Rédaction
Le Courrier Financier

L’Association Française de la Gestion financière (AFG) — organisme qui représente les professionnels de la gestion pour compte de tiers — publie ce mercredi 20 janvier l’édition 2021 de ses Recommandations sur le gouvernement d’entreprise relatives aux assemblées générales et aux conseils d'administration des sociétés cotées. Cette publication intervient en amont de la saison des assemblées générales.

Ce document vise à aider les sociétés de gestion dans l'exercice de leurs votes. « L'industrie française de la gestion d'actifs agit avec conviction et régulièrement pour faire progresser le gouvernement d'entreprise. Celui-ci est un sujet d’importance dans le cadre de l’action générale que mène l’industrie en faveur de la qualité des actifs, de l’investissement responsable et de l’épargne longue », déclare l'AFG.

Les principales modifications 2021 portent sur les points suivants :

1/ Actionnariat salarié :

L’AFG est favorable à la promotion de plan à destination des salariés afin d’élargir le partage des performances de l’entreprise à l’ensemble des salariés.

 2/ Assemblée générale hybride :

L’AFG n’est pas favorable, hors période de pandémie, à des assemblées générales uniquement sous forme virtuelle.  S’agissant d’assemblées générales hybrides, celles-ci devraient offrir aux actionnaires à distance des droits similaires à ceux des actionnaires physiquement présents (poser des questions écrites ou orales, révoquer ou proposer des administrateurs…).

 3/ Souveraineté de l’assemblée générale :

L’AFG recommande que les acquisitions (au-delà des cessions d’actifs) ayant un caractère significatif et/ou stratégique soient soumises préalablement au vote des actionnaires. En revanche, l’AFG n’est pas favorable :

  • aux délégations de compétence au conseil concernant des opérations de fusions par absorption, scissions, ou apports partiels d’actifs ;
  • à l’utilisation de moyens de défense anti-OPA sans validation préalable par l’assemblée générale.

 4/ Rémunération des dirigeants :

L’AFG recommande que le règlement des plans d’options ou actions gratuites prévoie, en cas de rejet de la rémunération ex-post par l’assemblée générale, la perte des plans distribués lors du précédent exercice ;

En cas de mise en place d’un nouveau régime de retraite surcomplémentaire, l’opportunité de mettre en place un régime à cotisations définies devrait être étudiée par l’entreprise.

 5/ Autres évolutions :

L’AFG recommande aux émetteurs de fixer des objectifs de féminisation de l’encadrement supérieur afin de contribuer à une meilleure gestion des ressources humaines et une meilleure représentativité des femmes dans les instances décisionnaires.

Les acteurs devraient veiller à ce que les votes sur des résolutions d’AG reçus dans les délais légaux ne soient pas rejetés sans motif. Par ailleurs, un administrateur ne devrait pas toucher de rémunérations pour des prestations de service, ou via des filiales, afin de ne pas être en situation de conflit d’intérêts.

En outre, l’AFG participe activement aux réflexions sur le gouvernement d’entreprise :

  •  en France, implication dans les débats sur le GE : dialogue régulier avec le Medef, l’AFEP et l’ANSA; contacts fréquents avec l’ADAM, Proxinvest et ISS ;
  • en Europe : participation aux consultations de la Commission Européenne en matière de gouvernance,  aux travaux de l'EFAMA et de PensionsEurope ;
  • au niveau international : participation active aux travaux de l’International Corporate Governance Network (ICGN), et du Global Network of Investor Associations committee (GNIA), comité  d’associations d’investisseurs au niveau mondial.
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Gouvernement d’entreprise : l’AMF publie son rapport annuel 2020

La Rédaction
Le Courrier Financier

Dans le contexte exceptionnel de pandémie liée à la Covid-19, l’Autorité des marchés financiers (AMF) publie ce mardi 24 novembre son rapport annuel 2020 sur la tenue des assemblées générales (AG) à huis clos. L'AMF analyse l’information publiée par les sociétés cotées sur les rémunérations des dirigeants avec un focus sur les rétributions variables et exceptionnelles. Pour la première fois cette année, le régulateur consacre également des développements aux conseillers en vote. 

Depuis la loi de sécurité financière du 1er août 2003, l’AMF procède chaque année à une revue de la transparence des sociétés cotées sur les thématiques de gouvernement d’entreprise et de rémunération des dirigeants. L’occasion d’émettre de nouvelles recommandations à destination des entreprises, et des pistes de réflexion pour renforcer les bonnes pratiques. L’édition 2020 est marquée par le contexte de crise sanitaire, qui a conduit les autorités à prendre des mesures de confinement.

Assemblées générales, un bilan contrasté

Si les sociétés cotées ont déployé des efforts importants pour assurer leur déroulement, l’AMF dresse un bilan contrasté de la saison 2020 des assemblées générales (AG). Celles-ci se sont très largement tenues à huis clos (110 sur les 118 sociétés de l’échantillon retenu), portant de fait atteinte à certains droits des actionnaires : par exemple, celui de poser des questions orales pendant l’assemblée ou celui de déposer des résolutions nouvelles ou de révoquer des administrateurs en séance.

Toutefois, la stabilité de la participation aux assemblées par rapport à 2019, toute comme la progression sensible du taux de contestation des résolutions témoignent d’une implication soutenue des actionnaires. Plus de 80 % des 118 sociétés de l’échantillon ont offert à leurs actionnaires une retransmission en direct et/ou en différé de l’AG.

A l’inverse, certaines sociétés n’ont assuré aucune retransmission, en dépit de l’impossibilité pour les actionnaires d’assister à l’AG. Un peu plus d’un quart de l’échantillon a accordé un délai supplémentaire pour permettre aux actionnaires de poser des questions écrites en amont de l’AG. Certaines sociétés ont mis en place des plateformes internet pour recevoir des questions et commentaires des actionnaires en direct pendant l’assemblée.

Développement des outils digitaux

De nombreuses sociétés ont permis à leurs actionnaires de voter sur internet avant l’assemblée générale, via une plateforme sécurisée. Cependant, contrairement à certains émetteurs européens, aucun émetteur français n’a donné la possibilité d’exercer ce vote électronique en direct pendant l’AG. Pour un peu moins d’une vingtaine de sociétés, seuls les votes par correspondance ou par procuration ont été possibles cette année. 
L’AMF rappelle son attachement à l’effectivité de l’exercice de l’ensemble des droits des actionnaires en assemblée générale.

À l’ère du numérique, il importe que les actionnaires des sociétés cotées puissent, au-delà du droit d’assister « en présentiel » à l’assemblée, se voir offrir des modalités de vote et de participation à l’assemblée générale leur permettant d’exercer leurs prérogatives — à distance et en direct — dans des conditions analogues à celles dont ils disposent, en séance, dans le cadre des assemblées générales.

De tels progrès requièrent un travail en commun, sur la durée, des différentes parties prenantes, dont les établissements centralisateurs, sur les modalités techniques mais aussi les coûts. Le rapport 2020 est par ailleurs l’occasion pour le régulateur de faire d’autres constats sur des thématiques telles que la prise en compte de l’abstention, l’activisme actionnarial, la mixité des instances dirigeantes, les résolutions climatiques ou encore la raison d’être des sociétés, introduite par la loi Pacte.

Vote sur les rémunérations...

En matière de rémunérations, l’AMF a analysé l’information publique d’un second échantillon de 58 émetteurs. Ces derniers indiquent, dans leur politique de rémunération, l’importance respective des éléments fixes, variables et exceptionnels et leurs critères de détermination. L’information sur le niveau de réalisation des critères de performance n’est, toutefois, pas toujours détaillée. Le rapport pointe également la non-conformité d’une trentaine de sociétés à la recommandation du code AFEP-MEDEF concernant la règle de présence d’un administrateur salarié au comité des rémunérations. L’AMF invite le Haut comité de gouvernement d’entreprise (HCGE) à suivre le sujet.

Quelques rares sociétés prévoient, dans leur politique pour 2020, de revoir la rémunération fixe d’un de leurs dirigeants, notamment dans le contexte d’un rapprochement avec d’autres entreprises. A ce sujet, le régulateur recommande que des explications circonstanciées soient apportées. L’AMF souligne, par ailleurs, qu’il est parfois difficile de distinguer ce qui est rétribué à travers la rémunération variable annuelle et ce qui l’est via la rémunération exceptionnelle. 

S’agissant des éléments de rémunération variable long terme en actions attribués à un dirigeant mandataire social, l’AMF indique que la pratique consistant à exclure de la sanction de non versement ces rémunérations – en cas de désapprobation par l’AG des éléments de rémunération pour l’exercice écoulé (say on pay ex post) – pose question au regard du code de commerce et de l’intention du législateur.

...et l'importance de la transparence

Le contexte exceptionnel de crise sanitaire de l’année 2020 pourrait conduire des sociétés cotées à modifier certains éléments de rémunération ou certains critères de performance préétablis. Or, la politique de rémunération approuvée par l’AG est contraignante. Selon le code de commerce, une société ne peut attribuer ou verser d’éléments de rémunération non conformes à cette politique, sauf circonstances exceptionnelles et dans les conditions prévues par la loi.

Toute modification importante de la politique de rémunération doit conduire la société à la soumettre à l’approbation de l’AG. Le code AFEP-MEDEF incite par ailleurs les émetteurs à mettre en place des critères de performance préétablis pour les rémunérations variables annuelles et pluriannuelles, ces derniers ne pouvant être modifiés qu’en cas de circonstances exceptionnelles, qui maintiennent l’alignement des intérêts des actionnaires et des bénéficiaires.

Nouveauté du rapport gouvernement d’entreprise des sociétés, le ratio d’équité permet de mesurer le rapport entre la rémunération du dirigeant et la rémunération moyenne des salariés d’une part, et la rémunération médiane des salariés d’autre part. Compte tenu de ses premières observations, l’AMF recommande aux émetteurs d’être les plus transparents possible sur les éléments de rémunération pris en compte dans le calcul du numérateur, mais également de préciser et de justifier le périmètre retenu pour le calcul du dénominateur.

Conseillers en vote

La loi Pacte a introduit en France des dispositions pour encadrer les pratiques des conseillers en vote. Ces derniers sont tenus de publier des informations concernant leurs éventuels conflits d’intérêt, la préparation de leur recherche, conseils et recommandations de vote. Outre les informations fournies sur leur site, l’AMF invite les conseillers en vote à présenter l’ensemble de ces informations au sein d’un document annuel. Elle recommande un dialogue avec les émetteurs et estime important que ceux-ci puissent avoir accès aux données les concernant pour pouvoir signaler d’éventuelles erreurs factuelles ou omissions. 

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Altixia REIM : quatre dirigeants acquièrent la majorité du capital

La Rédaction
Le Courrier Financier

Altixia REIM — société de gestion indépendante — a annoncé ce jeudi 13 février l'entrée à son capital de quatre de ses cadres dirigeants, qui deviennent actionnaires majoritaires. Sonia Fendler (Présidente), Frédéric Atthar (Directeur Général), Benoît Girardon (Directeur de la Relation Client) et Luc Bricaud (Directeur du Fund Management) ont mené cette opération en accord avec l’actionnaire historique Heraclès Investissement et son fondateur Xavier Alvarez Roman.

Stratégie ESG

Cette évolution était prévue dès l’arrivée de Sonia Fendler fin 2018. L’entrée au capital des quatre dirigeants d’Altixia REIM concrétise la volonté d’associer plus étroitement au développement de l’entreprise les salariés dirigeants qui ont contribué au lancement de son offre d’épargne immobilière auprès du grand public. Elle répond également au souhait d’initier une démarche environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) qu’Altixia souhaite étendre à l’ensemble de son activité.

Altixia REIM est une société de gestion indépendante, présidée par Sonia Fendler, créée en 2015. En termes de stratégies immobilières, elle propose des montages réservés aux professionnels ou à une clientèle avertie (OPPCI, clubs, deals, SAS, etc.) et des montages adaptés aux particuliers (SCPI et OPCI). En 2018, Altixia Reim obtient son agrément Grand Public et lance deux SCPI en mars 2019, Altixia Commerces et Altixia Cadence XII ainsi qu'un OPCI grand public, Altixia Valeur en novembre 2019.

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Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

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Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

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Transdev : Caisse des Dépôts et Veolia trouvent un accord

Roxane Nojac
Le Courrier Financier
La Caisse des Dépôts et Veolia annoncent être parvenus à un projet d’accord en vue d’une réorganisation actionnariale et du désengagement de Veolia de la société Transdev Group (Transdev).
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