Chine : Xi Jinping sur les nouvelles routes de la soie en Arabie saoudite

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
La semaine dernière, Xi Jinping était en visite officielle en Arabie saoudite. Comment ce rapprochement entre les deux pays va-t-il se traduire dans le secteur de l'énergie ? De quelle façon Pékin et Ryad vont-ils renforcer leurs liens commerciaux ? Le point avec Le Courrier Financier.
Lire (3 min.)

AllianzGI conclut un partenariat stratégique avec Voya Financial

La Rédaction
Le Courrier Financier

Ce lundi, Allianz Global Investors (AllianzGI) annonce la conclusion d’un accord définitif avec Voya Financial, Inc. concernant le partenariat stratégique communiqué en mai.

Dans le cadre de l'accord, AllianzGI transférera à Voya Investment Management (Voya IM) des équipes d'investissement et des actifs sélectionnés, qui constituent la majeure partie de ses activités aux États-Unis. En contrepartie du transfert des actifs, Allianz Group recevra une participation de 24% dans Voya IM.

Une gamme plus large de stratégies d'investissement

Les équipes Income & Growth, d’actions fondamentales et de placement privé d'AllianzGI, basées aux États-Unis, viendront compléter les capacités et les plateformes d'investissement existantes de Voya IM. Une fois le transfert effectué, les véhicules et les clients américains des équipes d'investissement transférées continueront à être gérés et conseillés par ces équipes. 

Une caractéristique importante de cet accord est l'établissement d'un partenariat de distribution stratégique à long terme selon lequel AllianzGI distribuera les stratégies d'investissement de Voya IM en dehors des États-Unis et du Canada, offrant à sa clientèle mondiale une gamme plus large de stratégies d'investissement complémentaires.

"Un partenariat stratégique important pour AllianzGI"

Commentant cet accord, Tobias C. Pross, PDG d'AllianzGI, déclare : "L'annonce d'aujourd'hui est une étape significative dans le développement d'un partenariat stratégique important pour AllianzGI, qui nous permettra d'élargir la gamme de stratégies d'investissement gérées aux États-Unis pour les clients du monde entier. Voya IM complète nos propres forces, notre empreinte et notre culture, et nous sommes impatients d’explorer le potentiel de ce partenariat pour les clients des deux sociétés."

Lire (2 min.)

Groupe Pierre & Vacances – Center Parcs : Alcentra, Fidera et Atream signent un accord ferme

La Rédaction
Le Courrier Financier

Atream — société de gestion indépendante, spécialisée en gestion de fonds immobiliers et Private Equity touristiques — annonce ce jeudi 10 mars la signature d'un accord ferme aux côtés de Fidera Limited (Fidera) et Alcentra Limited (Alcentra), dans le cadre du processus d'adossement du Groupe Pierre & Vacances – Center Parcs. Objectif, permettre la recapitalisation et le désendettement du groupe Pierre & Vacances - Center Parcs. La finalisation de cet accord est prévue avant la fin du T3 2022.

« Aux côtés des investisseurs financiers Alcentra et Fidera, Atream apportera sa vision stratégique et industrielle pour la mise en œuvre du plan « Réinvention 2025 » par le groupe Pierre & Vacances - Center Parcs permettant de poursuivre ainsi l’aventure du groupe fondé par Gérard Bremond. Cette opération constitue pour Atream une étape majeure en Private Equity dans l’industrie touristique en France et en Europe. Après deux ans de crise sanitaire, le tourisme a su prouver son poids stratégique dans l’économie ainsi que sa capacité de résilience et de rebond rapide et durable », déclare Pascal Savary, Président d'Atream.

Société foncière dédiée à l'acquisition

Dans ce cadre, l'accord reste soumis à l’obtention de l’accord des autorités réglementaires et à la réalisation des opérations d’augmentation de capital. Atream sera un actionnaire de référence du groupe Pierre & Vacances-Center Parcs, aux côtés d'Alcentra et Fidera. Cette opération s'inscrit dans la stratégie d'Atream de développer ses investissements en Private Equity dans l'industrie touristique afin d'apporter, aux côtés d'investisseurs financiers de premier plan, sa vision industrielle à la relance et la transformation de ce secteur. 

Cet accord prévoit la constitution par Atream, avec d’autres partenaires institutionnels, d’une société foncière dédiée à l’acquisition et la gestion des futures implantations du groupe Pierre & Vacances – Center Parcs. Afin de protéger les intérêts des investisseurs engagés à ses côtés, la participation d’Atream dans le processus d’adossement du groupe Pierre & Vacances – Center Parcs s’inscrit dans le strict respect des règles de conflit d’intérêt vis-à-vis de la gestion des quatre actifs Center Parcs et de la résidence Pierre & Vacances qu'Atream détient. 

Lire (2 min.)

Marchés privés : DWS et Northwestern Mutual Capital forment un partenariat stratégique

La Rédaction
Le Courrier Financier

DWS Group (DWS) et Northwestern Mutual Capital (NMC) — division spécialisée marchés privés de Northwestern Mutual — ont annoncé le 9 juillet dernier la conclusion d'un partenariat stratégique. Cet accord vise à identifier et à développer des opportunités sur les marchés privés.

L'essor du Private Equity

NMC investit sur les marchés privés depuis plus de 40 ans. Ce partenariat représente un complément important à l'offre de DWS en matière d’actifs réels pour les investisseurs institutionnels. Grâce à ce partenariat, NMC va développer ses actifs pour le compte de tiers et se diversifier davantage en collaboration avec l'équipe mondiale de DWS chargée du Private Equity.

Pour DWS, ce partenariat représente un vecteur de forte croissance, car les investisseurs se tournent de plus en plus vers les stratégies de Private Equity. « Les relations privilégiées entre NMC et DWS — associées à la demande de stratégies alternatives différenciées de la part de la clientèle institutionnelle mondiale de DWS — font de ce partenariat une prochaine étape claire et logique pour notre entreprise », explique Mark McDonald, Global Head of Private Equity chez DWS.

Investisseurs institutionnels

Pour NMC, ce partenariat avec DWS présente de nombreux avantages, notamment la possibilité de tirer parti de la force et des capacités d'investissement de DWS, de sa présence mondiale et de ses relations approfondies avec les investisseurs institutionnels du monde entier. Il permettra également à NMC de renforcer sa position en tant que partenaire de confiance à long terme pour les principaux groupes de Private Equity et leurs sociétés ne portefeuille.

« Northwestern Mutual Capital pourra fournir des solutions liées au Private Equity à une base élargie d'investisseurs institutionnels tout en continuant à satisfaire l'appétit de Northwestern Mutual pour ces actifs. Nous avons un partenaire stratégique unique en son genre avec DWS - leur portée mondiale et leurs capacités de service à la clientèle feront parties intégrantes de la croissance de notre plate-forme pour compte de tiers », déclare Jeff Lueken, Senior Vice-president de Northwestern Mutual.

Lire (2 min.)

Carmignac Nomme un Gérant Actions de tout premier plan pour deux de ses stratégies phares

La Rédaction
Le Courrier Financier

Kristofer prendra les rênes de la stratégie Carmignac Investissement ainsi que de la poche actions de la stratégie Carmignac Patrimoine et rejoindra également le comité d’investissement stratégique.

Cette arrivée fait suite à la décision de David Older de prendre sa retraite et de quitter l'entreprise le 4 avril 2024.

Pour la gestion de la stratégie Patrimoine, Kristofer travaillera aux côtés des deux duos d’experts promus en septembre dernier au service des trois moteurs de performance dont est désormais dotée la stratégie : la sélection de titres, la gestion de la poche obligataire et de l’exposition devises et le pilotage de la composante macro-économique, la construction de portefeuille et la gestion des risques.

De nationalités américaine et suédoise, Kristofer est diplômé en commerce et en finance de l’Université d’Uppsala en Suède. Il rejoint Carmignac en provenance de Swedbank Robur, où il a dirigé depuis 2006 plusieurs fonds actions sur les marchés développés et émergents. En avril 2016, Kristofer a pris la responsabilité d’une stratégie actions internationales, aujourd’hui notée cinq étoiles par Morningstar et dont l’encours sous gestion est de l’ordre de 10 milliards d’euros. En mars 2020, il a été nommé gérant d’un fonds actions technologiques, aujourd’hui également notée cinq étoiles par Morningstar 1 et dont l’encours sous gestion atteint
12,8 milliards d’euros.

Kristofer est un expert de la sélection de titres. Fort d’une approche d’investissement éprouvée combinant la recherche fondamentale approfondie sur les entreprises et analyse macroéconomique pragmatique, Kristofer a obtenu des résultats exceptionnels sur le long terme.

Depuis qu’il en a pris la gestion en avril 2016, le fonds actions internationales a surperformé son indice de référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 133 % et de 145 %, et l’encours sous gestion a été multiplié par près de cinq2.

De même, le fonds actions technologiques dont il a pris la gestion en mars 2020 a surperformé son indice de
référence et la moyenne de sa catégorie respectivement de 105 % et de 89 % alors que, dans le même temps, son encours sous gestion a presque triplé3
.
Édouard Carmignac déclare : « L’arrivée de Kristofer illustre l’attractivité de Carmignac pour les entrepreneurs qui nourrissent une passion pour la gestion active de conviction. Ses résultats passés sont très impressionnants et je suis convaincu que son processus d’investissement éprouvé profitera largement à nos clients sur le long terme.
Je tiens également à remercier David Older pour sa contribution au développement de l’équipe actions de Carmignac. Je profite de cette occasion pour lui souhaiter le meilleur pour l’avenir. »

Kristofer Barrett ajoute : « Les prochaines années s’annoncent charnières sur les marchés actions. Je suis convaincu qu’une gestion active, permettant de mettre en œuvre des convictions dans les portefeuilles, est la clé de la réussite dans cet environnement en mutation. Carmignac a fait, en partie, sa renommée sur sa capacité à se positionner à contre-courant chaque fois que cela s’est avéré nécessaire et je suis impatient de rejoindre son équipe de gérants talentueux. »

« Après neuf années passionnantes chez Carmignac, le moment est venu pour moi de prendre ma retraite. Je laisse l’équipe et les fonds entre de bonnes mains et je continuerai à suivre de près les succès futurs de Carmignac », conclut David Older.

Lire (3 min.)

La SCPI Alta Convictions acquiert à Annecy un Retail Park 100% loué et conforte son objectif de distribution

La Rédaction
Le Courrier Financier


Cet actif, acquis pour un montant d’environ 25M€ à des conditions reflétant le nouveau cycle immobilier, est en ligne avec la stratégie de la SCPI Alta Convictions de constituer un patrimoine de qualité, et de servir un rendement d’a minima 6%* en 2024 aux porteurs de parts.

Situé dans le pôle commercial établi d’Annecy Seynod qui attire 12 millions de visiteurs par an, cet actif bénéficie d’un excellent positionnement au sein d’un bassin annécien prospère et en croissance, attirant chaque année de
nouveaux habitants.

Les 9 cellules commerciales du retail park sont 100% louées à des enseignes de renom comme l’enseigne d’électroménager Boulanger, adressant aussi bien l’équipement de la personne que l’équipement de la maison. Signe que le retail park a trouvé son marché, 7 des 9 enseignes sont présentes depuis l’ouverture du site en 2007 et nombre d’entre elles ont renouvelé leur bail récemment.

Altarea IM a d’ores et déjà identifié des leviers permettant d’envisager à terme des réversions de loyers ou des sources de revenus complémentaires, en ce compris via l’amélioration des caractéristiques environnementales de l’actif (installation de panneaux photovoltaïques, bornes de recharge de véhicules électriques) et pourra s’appuyer sur les expertises reconnues en la matière du Groupe Altarea.

La SCPI Alta Convictions a été conseillée par l’étude Allez & Associés. L’acquisition a été financée par BECM (Banque Européenne du Crédit Mutuel), conseillée par Victoires Notaires Associés. JLL a été l’intermédiaire de la transaction dans le cadre d’un mandat co-exclusif avec BNP Paribas RETF.

Lire (2 min.)

Confinement : aucune incidence fiscale pour les travailleurs frontaliers

La Rédaction
Le Courrier Financier

Le cabinet d'avocats CMS Francis Lefebvre Avocats — spécialiste des affaires internationales — publie ce mardi 28 avril une note sur l'absence d'incidence fiscale du confinement pour les travailleurs frontaliers français. Pendant la crise sanitaire du coronavirus, le cabinet apporte son expertise sur les mesures légales exceptionnelles prises par les Etats.

Télétravail et régimes d'imposition

Les règles d’imposition applicables aux travailleurs frontaliers domiciliés en France seront-elles modifiées par le télétravail rendu obligatoire en raison du confinement ? C’était la crainte que pouvait susciter le principe selon lequel l’activité doit être exercée exclusivement dans la zone frontalière de l’autre Etat et non en France.

L’Administration a toutefois annoncé le 19 mars 2020 qu’un accord a été trouvé avec les Etats voisins, afin d’éviter que les restrictions de déplacement entraînées par l’épidémie de Covid-19 ne conduisent à modifier le lieu d’imposition des salaires perçus par les travailleurs frontaliers.

Français en Belgique, Suisse, Allemagne et au Luxembourg

Sont prioritairement concernés les frontaliers travaillant en Belgique, en Suisse ou en Allemagne, qui ne peuvent normalement travailler hors de la zone frontalière que dans la limite d’un certain nombre de jours par an, sous peine de devenir imposables à l’étranger. Cette limite, fixée par des accords amiables complétant les conventions fiscales bilatérales, s’élève à 30 jours pour la Belgique et à 45 jours pour la Suisse et l’Allemagne.

L’Administration a indiqué qu’un accord a été trouvé avec la Belgique et la Suisse en vertu duquel les jours télétravaillés en France à compter du 14 mars 2020 et jusqu’à nouvel ordre ne seront pas pris en compte pour le décompte de la limite normalement applicable. Elle a également souligné que l’accord amiable franco-allemand autorise déjà le télétravail à domicile. Il prévoit en effet que « les activités exercées dans la zone frontalière de l’État de résidence du salarié sont réputées effectuées dans la zone frontalière » de l’autre Etat. La situation de ces contribuables restera par conséquent inchangée.

Les frontaliers français travaillant au Luxembourg sont quant à eux normalement imposables dans cet Etat, mais peuvent devenir imposables en France s’ils y travaillent plus de 29 jours par an — et non à compter du premier jour de travail en France : la tolérance de 29 jours est prévue par le point 3 du protocole attaché à la convention du 20 mars 2018, entrée en vigueur au 1er janvier 2020. Là encore, il a été convenu que les jours télétravaillés en France pendant la crise ne seront pas pris en compte pour le calcul des 29 jours, les autorités des deux Etats considérant que la situation actuelle constitue un cas de force majeure.

Quid des autres frontaliers ?

L’Administration ne s’est pas prononcée sur le cas des frontaliers exerçant leur activité en Espagne ou en Italie, eux aussi exclusivement imposables en France en vertu de régimes dérogatoires. En principe, ces régimes impliquent que le salarié retourne chaque jour à son domicile en France.

Contrairement aux hypothèses précédentes, aucun accord amiable n’a été conclu entre les Etats pour préciser si, et le cas échéant dans quelle mesure, l’activité peut être exercée hors de la zone frontalière de l’autre Etat. Nous pouvons raisonnablement penser que le caractère exceptionnel de la situation actuelle permet, aux yeux de l’ensemble des administrations concernées, de justifier l’exercice temporaire de l’activité en France.

Accords bilatéraux à l'étranger

On notera que le secrétariat de l’OCDE a publié le 3 avril 2020 une première analyse des effets du confinement sur l’application des conventions fiscales, dont l’un des volets concerne précisément les travailleurs frontaliers. Cette analyse souligne que « des circonstances exceptionnelles appellent un niveau exceptionnel de coordination internationale afin de limiter les coûts administratifs pour les employeurs et les salariés subissant une modification involontaire de leur lieu d’activité ».

A cet égard, la prise de position de l’administration française, intervenue dès les premiers jours de confinement et avant même la publication de l’analyse de l’OCDE, mérite d’être saluée. Certains Etats sont allés encore plus loin et ont d’ores et déjà conclu des accords bilatéraux pour régir l’imposition des rémunérations versées pendant la période de confinement.

L’Allemagne a ainsi conclu pas moins de trois accords les 3, 6 et 15 avril 2020 avec, respectivement, le Luxembourg, les Pays-Bas et l’Autriche, afin notamment de préciser l’étendue et les modalités de la non-prise en compte des jours télétravaillés. Ces accords précisent par ailleurs les modalités d’imposition des indemnités versées au titre de l’activité partielle. L’avenir dira si de tels accords sont également nécessaires du côté français.

Lire (5 min.)

Courtage d’assurances : Covid-19, un accord de branche sur la prise de congés

La Rédaction
Le Courrier Financier

Dans le cadre de la crise sanitaire, la branche professionnelle du courtage d'assurance annonce ce mardi 7 avril la signature d'un accord sur la prise de congés. « L'activité des entreprises de courtage d'assurances et de réassurances commence à ressentir les premiers effets de la crise sanitaire Covid-19. A terme, cette crise aura un impact certain sur la santé économique et financière de nos entreprises », déclarent les partenaires sociaux.

Télétravail et emplois sauvegardés

Dans un communiqué commun, PLANETE CSCA et les six organisations syndicales représentatives de la branche — la C.F.E.-C.G.C., la C.F.D.T., la SN2A-C.F.T.C., la C.G.T., la C.G.T./F.O. et l'U.N.S.A. — déclarent prendre « toute la mesure de la situation actuelle et à venir ». Les partenaires sociaux de la branche professionnelle rappellent qu'en période de confinement, « le télétravail doit être le mode de travail privilégié pour tous les postes qui le permettent. Il doit être généralisé et maintenu pendant cette période ».

Les entreprises et les salariés de la branche professionnelle sont également invités à « contribuer, chacun pour partie, à la mise en œuvre d'un effort sans précédent de solidarité et de responsabilité pour adapter les organisations et soutenir l'activité des entreprises, même à la baisse ». Objectif pour la profession, « sauvegarder la pérennité des cabinets de courtage » afin de « maintenir le niveau d'emploi pendant toute la durée de l'actuel confinement, et lors de la sortie de crise ». 

Accord sur 6 jours de congés payés

Dans ce cadre, les partenaires sociaux de la branche professionnelle du courtage d'assurances ont examiné les dispositions prévues par l'article premier de l'ordonnance du 25 mars 2020 « portant mesures d'urgence pour faire face à l'épidémie de Covid-19 ». Ce texte permet l'aménagement temporaire de la prise des congés payés, sous réserve notamment de la conclusion d'un accord collectif de branche.  

Ils ont donc entamé une négociation, qui a permis de conclure un accord de branche à durée déterminée relatif aux congés payés. Cette décision permet à l'employeur de décider de la prise de 6 jours de congés payés acquis par le salarié, ou de modifier unilatéralement les dates de prise de congés payés.

Les partenaires sociaux de la branche s'engagent à se réunir « au moins tous les quinze jours pour assurer un suivi du présent accord ». Plus largement, ils en profiteront pour faire un point sur la crise sanitaire et son impact sur l'organisation des entreprises de la branche professionnelle.

De l'importance de la solidarité

« Dans ce contexte difficile, la solidarité est indispensable pour préserver les emplois. Je remercie toutes les parties prenantes pour la qualité du dialogue que nous avons eu, permettant de trouver un accord qui évitera, j'en suis persuadé, un recours au chômage partiel voire à terme, la disparition de certains postes », déclare Roy de TAO, Président de la CPPNI et Vice-Président de PLANETE CSCA en charge des Affaires sociales.

Les partenaires sociaux tiennent à présenter un front uni. « Signer ce texte est le gage de la responsabilité des partenaires sociaux dans la branche professionnelle du courtage », souligne Thierry Tisserand, Secrétaire Général Adjoint de la fédération CFDT des Banques et Assurances (FBA CFDT), chef de file de la délégation CFDT dans la branche courtage.

Marguerite Weber, Secrétaire générale de la CFE-CGC exprime par ailleurs le soutien de son organisation aux TPE/PME de la branche professionnelle du courtage : « Dans les grandes entreprises, nous avons toujours la possibilité de trouver un accord, ce qui n'est pas toujours le cas pour les courtiers de proximité. Nous souhaitions marquer, par la signature de cet accord, notre engagement envers les salariés des petites structures. »

Lire (5 min.)

Guerre commerciale : armistice ou cessez-le-feu ?

Julien-Pierre Nouen
Lazard Frères Gestion
La semaine dernière, les Etats-Unis et la Chine ont signé l'accord commercial de « phase 1 ». La guerre commerciale touche-t-elle réellement à sa fin ? Quelle sera la prochaine étape des négociations entre les deux pays ? Julien-Pierre Nouen, Directeur des études économiques et de la gestion diversifiée chez Lazard Frères Gestion, partage son analyse.
Lire (2 min.)

Etats-Unis : Pyrrhus 1 – Chine 0

Olivier de Berranger
LFDE
Les marchés américains et chinois comptent parmi les plus haussiers depuis le début de l’année. Et pour cause : annoncé comme un cadeau de Noël le 13 décembre dernier, l’accord commercial tant attendu entre la Chine et les Etats-Unis a été signé mardi 15 janvier ! Il libère les marchés d’une incertitude qui a marqué l’année entière.
Lire (5 min.)

Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France après 2 années de R&D.

La Rédaction
Le Courrier Financier

L'innovation d'Empreinte Emploi France réside dans sa méthodologie de collecte de données, de modélisation et d'analyse « ImpacTer ». Le modèle « ImpacTer » permet, principalement, d’évaluer les retombées socioéconomiques engendrées par l’activité d’une entreprise sur sa chaîne de valeur comme la création d’emplois et de valeur générées par l’activité de ses fournisseurs implantés sur le territoire. Il permet également d’estimer les retombées fiscales de ces entreprises ou encore les emplois induits par la consommation locale des employés de toute la chaine de valeur française.

Veuillez trouver ci-dessous le lien vers le communiqué de presse (2 pages) :

Communiqué de presse - Talence Gestion innove dans l’ISR avec le lancement du fonds Empreinte Emploi France - 20.03.2024

Didier Demeestère, Président fondateur de Talence Gestion, déclare : « Nous avons développé une expertise unique et nous nous réjouissons de proposer Empreinte Emploi France à notre clientèle privée et à nos clients institutionnels. Ce fonds ISR et article 9 unique en son genre affiche un objectif d’investissement durable au service des emplois et du territoire français. Désormais, l’investisseur d’Empreinte Emploi France pourra constater les retombées socio-économiques induites par les entreprises du fonds. Cette démarche favorisant les entreprises françaises qui relocalisent en France est une réponse à l'aspiration grandissante de donner du sens à ses investissements, pour la construction d’une économie plus durable. »

Lire (2 min.)

Daniel CARCELES, nouveau directeur général d’INOVÉA

La Rédaction
Le Courrier Financier

Créé en 2017 par Marc ROSTICHER, Gérard PIERREDON, Yannis HOFFMANN, et Emmanuel HARDY, 4 Conseillers en gestion de patrimoine, INOVÉA change de directeur général. Jean-Paul SERRATO qui accompagnait le réseau depuis sa création part à la retraite et passe le relais à Daniel CARCELES. 

“En 7 ans, nous avons réussi à rassembler des professionnels indépendants qui partagent la conviction que la Gestion de Patrimoine ne doit pas être réservée à une élite. Inovéa compte aujourd’hui 2000 adhérents et 65 salariés : une belle aventure humaine profonde et durable !”  explique Jean-Paul SERRATO

Le nouveau directeur général, Daniel CARCELES, 48 ans, va capitaliser sur ses expériences en France et à l’international chez DELL Technologies et American Express GBT pour accompagner le groupe dans son développement et sa croissance.

Ma décision de rejoindre INOVÉA est motivée par trois piliers fondamentaux : le profond ancrage du groupe dans des valeurs humaines essentielles, une stratégie d'accompagnement client qui repose sur une écoute attentive et précise des besoins plutôt que sur une approche exclusivement guidée par une logique de produit, et une ambition inébranlable de rester innovant en intégrant de manière proactive les changements réglementaires et les évolutions numériques. Cela dans le but de continuer à accomplir notre mission pour rendre la gestion de patrimoine accessible à tous.” détaille Daniel CARCELES.

En pleine accélération dans sa transformation numérique, INOVÉA reste néanmoins fidèle à son ADN : permettre au plus grand nombre d’épargnants de bénéficier de conseils professionnels sur mesure pour les aider à atteindre leurs projets de vie.

Lire (2 min.)

Risques géopolitiques : Moyen-Orient, les tensions s’accentuent

Vincent Boy
IG France
Début 2020, les Etats-Unis ont réveillé les tensions avec l'Iran en orchestrant l’attaque qui a tué le général iranien Qasem Soleimani. Quelles seront les conséquences de ce retour des risques géopolitiques sur les marchés financiers ? Vincent Boy, Analyste chez IG France, partage son analyse.
Lire (3 min.)

Brexit : enfin un accord avec l’Union européenne ?

Mathilde Hodouin
Le Courrier Financier
Cette semaine, l'Union européenne et le Royaume-Uni sont de nouveau parvenus à un accord sur le Brexit. La nouvelle a aussitôt provoqué détente et soulagement sur les marchés financiers. Pourtant, rien n'est encore joué. Le Parlement britannique doit encore valider le texte. Le feuilleton du Brexit touche-t-il à sa fin ?
Lire (4 min.)