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On se souvient de la démission de Thomas Piquemal, ancien Directeur Financier d’EDF, en mars dernier, sur fond de désaccord sur la viabilité du projet. Elle aura été vaine. Le gouvernement britannique, par la voix de Theresa May, a donné son feu vert au lancement du projet de construction de deux EPR à Hinkley Point au Royaume-Uni.
Le ministre de l’économie et des finances, Michel Sapin, et le secrétaire d’Etat à l’industrie, Christophe Sirugue, se félicitent de cette « bonne nouvelle pour la filière nucléaire française », et louent « une étape majeure dans la coopération franco-britannique industrielle et énergétique ».
Le coût du projet, estimé à 21 milliards d’euros (18 milliards de livres), sera assumé aux deux tiers par EDF. Pour le gouvernement français, cette opération contribuera au maintien des compétences de l’industrie dans la perspective du renouvellement du parc nucléaire français et de la montée en puissance des énergies renouvelables dans le pays. Selon Christophe Sirugue elle permettra également de maintenir 4500 emplois dans l’hexagone.
