La baisse est fort logiquement imputable à l’épargne financière qui est passée de 4,5 à 3,6 % du revenu disponible brut durant cette période. L’autre composante de l’épargne des ménages, le remboursement du capital des emprunts immobiliers est par nature peu flexible. La baisse du taux d’épargne s’explique par la baisse du pouvoir d’achat de 0,6 point au 1er trimestre provoquée par la hausse des prélèvements obligatoires (CSG, droits sur les alcools et le tabacs) et par l’augmentation de l’inflation.
Le pouvoir d’achat mine l’épargne des ménages
Patrimoine - Le taux d’épargne des ménages a baissé assez fortement au cours du 1er trimestre en passant à 13,6 % du revenu disponible brut contre 14,2 % au dernier trimestre 2017.