Face aux menaces financières, ils ont souhaité accroître leurs liquidités. Par ailleurs, la diminution du rendement des produits de taux les a conduits à renoncer à placer une partie de leurs revenus sur des produits d’épargne. Enfin, l’assujettissement d’une grande partie des revenus de l’épargne, en 2012, au barème de l’impôt sur le revenu a également eu un effet dissuasif.
A contrario, l’instauration du prélèvement forfaitaire unique semble avoir provoqué un changement d’état d’esprit chez certains épargnants, la progression des dépôts à vue semblant se ralentir. Sur les 8 premiers mois de l’année, les flux ont atteint 2,7 milliards d’euros contre 3,2 milliards d’euros sur la même période en 2017.
(Source : Banque de France – CDE)