Les agents généraux disposent d’une caisse de retraite, la CAVAMAC (Caisse d’Allocation Vieillesse des Agents Généraux), et d’un régime de retraite spécifique à leur activité, qui regroupe 12 000 agents cotisant en moyenne une vingtaine d’années. Il compte aujourd’hui plus de 37 000 allocataires et fait partie des 10 caisses professionnelles organisées autour de la CNAVPL (Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse des Professions Libérales). La CAVAMAC dispose de réserves suffisantes.
Laurent Boulangeat, président-adjoint en charge des questions de protection sociale, souligne al cohérence du projet du Gouvernement de créer un régime de retraite universel « Les particularités des différents régimes (cadre, non-cadre, indépendants, régimes spéciaux…) ne sont plus compris par les citoyens et sont surtout un obstacle aux changements de situations professionnelles ». Le Président d’agéa,Patrick Evrard, affirme que les agents généraux sont favorables à cette réforme, qu’agéa ne s’opposera pas à ce mouvement de fusion des régimes, mais que la phase de mise en œuvre doit être préparée avec soin.
Les agents généraux accueillent positivement les mesures de la loi PACTE
Le Gouvernement souhaite développer l’épargne retraite en rendant les produits financiers plus attractifs, et en protégeant mieux les épargnants et leurs placements. La Fédération estime que ces mesures, censées assouplir l’épargne-retraite, sont positives pour soutenir l’épargne retraite en France. La simplification des dispositifs, notamment la possibilité de transférer l’épargne d’un produit à un autre (Perp individuel, Perco collectif, contrats Madelin…) quel que soit le statut professionnel de l’épargnant, peut favoriser un mouvement de souscription chez les consommateurs.
La création d’une offre simplifiée, notamment avec la mise en place d’une option «Rente/Capital», peut par ailleurs contribuer à rassurer l’épargnant lors de l’ouverture d’un support. Une fois en retraite, ce dernier pourra facilement débloquer son épargne.
Toutefois, la Fédération proposons d’exonérer de charges sociales les TNS (Travailleurs Non Salariés), sur les cotisations versées pour la retraite. En contrepartie, une obligation de sortie en rente serait imposée. Cela permettrait une équité et une uniformité avec les
autres statuts, selon Laurent Boulangeat, président adjoint d’agéa. Il met également en garde le secteur sur un risque de manque de lisibilité pour l’épargnant, avec la création de différents « compartiments », en fonction du type de versement, dans les relevés annuels de situation, qui en comportent déjà beaucoup.
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