Les applications bancaires : premières victimes des cyber-menaces ?

Patrimoine - La France est le neuvième pays au monde, quatrième en Europe, à être le plus touché par la cybercriminalité et 20% de ces cyberattaques visent les entreprises, principalement dans les domaines de l’industrie, la banque/finance et les assurances.

Quoi de plus commun que de consulter ses comptes, d’effectuer des virements, et même de payer sur son smartphone ou sa tablette via l’application mobile de sa banque ! En effet, la Réserve Fédérale américaine indique que 71% des personnes utilisant les services bancaires mobiles sont confiants quant à la sécurité de leurs informations. Pourtant, selon une étude de Pradeo, 50 établissements du Top 100 des banques mondiales révèlent des failles de sécurité dans leurs applications mobiles.

L’étude démontre la vulnérabilité de ces applications face à un simple keylogger, mais également leur défaillance à l’épreuve de plus d’une vingtaine de menaces. Les applications bancaires sont, en moyenne, vulnérables à 7 types de menaces.

Les objectifs des cybercriminels sont variés : vols des mots de passe, espionnage des comptes, récupération de codes de validation de transactions, etc. Prenant la forme d’un jeu ou d’un utilitaire, par exemple, le « malware » agit rapidement sur des milliers voire millions de terminaux, à l’instar du malware « Marcher ».

Selon l’étude, ce sont donc, au total, au moins 500 millions d’utilisateurs à travers le monde qui sont concernés par ces menaces. Clément Saad, Président de Pradeo, considère que cette estimation est optimiste : « Notre étude s’est limitée à 50 banques. Il y a fort à parier que les autres établissements bancaires soient concernés et que par conséquent, le nombre d’utilisateurs impactés soit bien plus important ».

 

La Rédaction - Le Courrier Financier

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