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Crowdfunding, tokens et blockchain… Le financement alternatif de l’immobilier remporte un succès grandissant. Présentée le jeudi 16 janvier dernier à Paris, l’étude FintechImmo 2019 « Le financement alternatif de l’immobilier, une nouvelle façon d’investir » dresse un état des lieux. « Cette troisième édition s’élargit à toutes les typologies de financement alternatif, que ce soit les traditionnelles SCPI-OPPCI, la blockchain ou le crowdfunding immobilier », nous explique Céline Mahinc, fondatrice d’Eden Finances et co-réalisatrice de l’étude. L’enquête a été publiée en co-édition avec l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF). « L’idée était de montrer ce financement alternatif dans son entièreté. » Le document s’adresse à tous les investisseurs, qu’ils soient professionnels ou particuliers.
Des outils et des hommes
Entre 2015 et 2018, le volume des projets immobiliers ainsi financés a plus que triplé. Les investisseurs ont aujourd’hui le choix entre « plusieurs typologies de modes de financements, à la place ou en complément d’un financement bancaire ». En 2018, plus de la moitié de ces financements (56 %) concernaient un projet d’immobilier résidentiel. Le secteur de l’immobilier vit au rythme de la révolution numérique. La technologie de la blockchain se démocratise. En juin 2019, la plateforme Equisafe annonçait la première vente d’immeuble en Europe réalisée grâce à la blockchain. En décembre 2019, le groupe immobilier Capelli réalisait sa première opération de tokenisation pour financer une offre d’emprunt à terme.
Dans ce contexte, l’étude s’adresse aussi au conseiller en gestion de patrimoine (CGP). Elle doit lui permettre « de visualiser les outils qui vont lui être présentés demain », précise Céline Mahinc. Dans le même temps, les plateformes de crowdfunding se structurent en interprofessionnalité. Le financement alternatif de l’immobilier n’est plus seulement « une solution de financement mais aussi une solution d’épargne », rappelle Céline Mahinc. Raison de plus pour que les CGP gardent un œil sur cet écosystème. Rénovation, aménagement foncier, achat et revente… Sur 21 mois, la promesse de rendement moyen atteint 9,28 %. « Ce serait dommage de passer aujourd’hui à côté d’un sous-jacent qui correspond à l’appétence naturelle des investisseurs », conclut Céline Mahinc.
