La première clé pour comprendre cette situation réside dans l’indice de référence de l’OAT (Obligations Assimilables du Trésor). Il sert de base sur le marché du prêt immobilier et demeure très bas depuis plusieurs mois, il pousse donc les banques à proposer des taux très intéressants pour les acquéreurs.
Par ailleurs, les partenaires bancaires ont accumulé du retard dans leur conquête de nouveaux clients en 2018, l’offre en biens immobiliers demeurant bien en-dessous de la demande. La météo est donc au beau fixe pour les acquéreurs, car tant que les banques n’auront pas comblé leur retard en termes de conquête de nouveaux clients, elles se livreront à une véritable bataille, en premier lieu sur le terrain tarifaire.