La hausse des prix de l’immobilier marque le pas

Immobilier - La hausse de prix est bien réelle mais faiblit dans la plupart des métropoles françaises, selon le baromètre de l'ancien publié par PAP, le leader de la transaction de Particulier à Particulier.

De juin à août 2018, les signatures de compromis sont en baisse de 15% par rapport à la même période en 2017. « La hausse des prix n’est plus compensée par la baisse des taux, le marché ralentit » commente Corinne Jolly, présidente de PAP.  Le taux moyen (toutes durées confondues) est assez stable (1,43% en juillet 2018 contre 1,49 % en janvier 2017, selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA).

Les prix de l’immobilier ancien continuent d’augmenter

Le mètre carré est toujours en hausse dans 18 des 22 villes passées au crible par le Baromètre. Dans ces communes, l’augmentation annuelle se maintient de manière inhabituelle en dessous de 8%. En revanche, en juillet, Lyon et Bordeaux prenaient respectivement de 8,2% et 8,6% d’augmentation (rythme annuel). « Certains acquéreurs, en dépit des conditions de crédit favorables, ne peuvent pas suivre cette hausse » complète Corinne Jolly.

Prix de l’immobilier : les inégalités entre villes s’accentuent 

La plupart des villes enregistrent une hausse de l’ancien comprise entre 5% et 8%. Certaines métropoles, profitent de leur dynamisme et de leur attractivité pour attirer des acheteurs à fort pouvoir d’achat immobilier, affichent des hausses importantes : c’est le cas à Lyon, Bordeaux, Tours, Nantes, Toulouse et Villeurbanne. A l’inverse, Aix-en-Provence, de Cannes, de Grenoble et de Toulon affichent des baisses en rythme annuel.

 

Prix par ville des transactions entre particuliers

Prix par ville des transactions entre particuliers

 

La Rédaction - Le Courrier Financier

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