Cette tendance a été confortée par le FMI qui a revu à la hausse ses prévisions économiques pour 2018 et 2019, notamment en raison du plan fiscal de Donald Trump. Le FMI a – naturellement – pointé les zones à risque. Ils en soulignent trois :
- La valorisation élevée des actifs financiers (actions et obligations) dans un contexte de remonté des taux.
- Le niveau de l’endettement (privé et public)
- Les tentatives de repli sur soi en matière de commerce international
On peut donc considérer que sur les prochains trimestres, l’environnement économique restera porteur pour les actions (particulièrement européennes et émergentes), les investisseurs reléguant au second plan les problématiques de valorisation.
L’année 2017 aura été marquée aussi par un retour en grâce de l’euro et 2018 s’ouvre sur un affaiblissement du dollar contre toutes monnaies
Si ce mouvement a pesé sur la performance des fonds diversifiés, 2018 pourrait également offrir aux investisseurs européens des points d’entrée sur les obligations internationales.
Cette phase du cycle ouvre également des interrogations sur les obligations. La reprise pourrait conduire à une augmentation des anticipations d’inflation, celles-ci entraînant une remontée des taux déjà perceptible en fin d’année. Il convient donc de rester à l’écart des obligations long-terme.
Si le mouvement de hausse des taux venait à s’amplifier, ou que d’éventuelles déceptions sur les chiffres d’affaires à venir se faisait jour, des prises de bénéfices sur les marchés actions plus ou moins prononcées pourraient intervenir… Après la phase d’euphorie que nous connaissons. Ce constat s’observe déjà sur les quelques valeurs dont les publications de résultats déçoivent (même raisonnablement) : les dégagements peuvent conduire à une chute brutale du cours. Il faudra donc être vigilant sur les éventuels points d’inflexion économiques, mais nous avons vraisemblablement encore un peu de temps.