Ce dernier a été avant tout un lieu de prises de contacts à haut niveau. Désormais, c’est plutôt le G20 (le prochain se tiendra à Hambourg au mois de septembre) auquel participent les principaux pays émergents– qui donne le « La » de la coopération diplomatique et économique. Le G7 est avant tout le forum des puissances occidentales, d’autant plus que la Russie, depuis l’affaire de la Crimée, en a été bannie.
Figuraient à l’ordre du jour de ce sommet deux thèmes potentiellement contrariants pour le nouveau Président américain : l’environnement avec les suites à donner à l’accord de Paris et le commerce international. Or, Donald Trump devrait dans les prochaines semaines indiquer si les États-Unis se désengagent ou pas de l’accord de Paris. En matière de commerce international, après avoir tenu des propos très protectionnistes, le Président américain semble être plus accommodant même si l’aggravation du déficit de la balance commerciale pourrait entraîner des rétorsions au niveau des échanges.
Afin d’encourager les États à poursuivre leurs efforts en matière de lutte contre le réchauffement climatique, l’OCDE a publié une note soulignant que ces derniers auraient un impact positif sur la croissance. Ils permettraient une hausse du PIB des pays du G20 de 1 % d’ici 2021 et 2,8 % d’ici 2050.
Après plusieurs années de stagnation, le commerce international renoue avec la croissance, mais le maintien de forts déséquilibres commerciaux continue de générer de forts sentiments protectionnistes. Face à l’Allemagne et aux tenants du libre-échange, Paris et Washington partagent certaines positions comme le besoin de réciprocité des accords commerciaux, la possibilité de prendre des mesures anti-dumping pour protéger leurs secteurs économiques touchés par une concurrence déloyale mais, les deux États divergent sur les solutions. Washington est partisan de prendre des mesures bilatérales quand Paris privilégie les accords multilatéraux négociés dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce.