Comme le montre le graphique ci-dessous, c’est autant le fruit d’une stabilisation des importations après la forte hausse du trimestre précédent que de la croissance toujours solide des exportations. En mars, la baisse des importations (-1,6% en volume) et la hausse des exportations (+2,9% en volume) a permis au déficit commercial de se réduire de près de 9 Mds de dollars à 49 Mds, une variation mensuelle historiquement forte.
Le comportement normal dans les phases avancées du cycle économique américain voit les exportations accélérer du fait du dynamisme dans le reste du monde. Les données de mars sont en ligne avec cette norme historique.
A court terme, ces chiffres peuvent laisser attendre une contribution très positive du commerce extérieur à la croissance du deuxième trimestre. Comme la consommation a également nettement rebondi en mars après les mauvais mois de janvier et février, on pourrait donc avoir un chiffre de croissance très fort au deuxième trimestre.
Quel sera l’impact macroéconomique à moyen terme, de ce qui s’apparente à une relance budgétaire de grande ampleur ? Ce surcroit de demande domestique rencontrera-t-il une offre domestique ou viendra-t-il augmenter les importations ? La question reste ouverte.