Plusieurs éléments peuvent être soulignés. Tout d’abord, les craintes liées au Brexit à la mi-2016 se sont révélées exagérées et les anticipations de croissance ont ensuite été progressivement révisées à la hausse. Surtout, la croissance de la zone euro en 2017 a constitué une surprise positive majeure. Les prévisions britanniques, cependant, ont été révisées à la baisse après le déclenchement de l’article 50 du traité de l’UE par le gouvernement britannique, mettant ainsi en marche le processus de sortie de l’UE. La croissance du Royaume-Uni en 2017 a finalement été inférieure d’environ trois quarts de point de pourcentage par rapport aux prévisions d’avant le référendum, alors que la croissance de la zone euro a au contraire dépassé les prévisions pré-Brexit du même écart.
Le Japon a été l’autre surprise positive de l’année, dépassant de 200% le taux de croissance initialement prévu. Enfin, les projections concernant la croissance américaine se sont révélées stables et assez justes depuis deux ans.