L’éclaircie économique se confirme pour l’industrie française

Asset Management - L'étude France Secteurs, présentant les perspectives économiques des grands secteurs de l’industrie française pour 2016, projette sur une croissance du PIB de l’ordre de + 1,5 % en moyenne annuelle (contre 1,2 % en janvier dernier). C’est une amélioration notable quoiqu’en-deçà de la tendance moyenne prévue dans l’Union européenne.

L’éclaircie économique se confirme

L’environnement global reste propice à l’économie française comme nous l’avions prévu dans notre scénario de début d’année (pétrole bon marché, taux d’intérêt bas et euro faible). La consommation des ménages restera le facteur principal de la croissance française. L’investissement des entreprises constituera un moteur additionnel mais sur lequel les incertitudes ne manquent pas. Le Brexit notamment va en effet renforcer à court termel’attentisme des chefs d’entreprises et des agents économiques dans leurs politiques d’investissement.

Prévisions macro-économiques et des secteurs industriels

Les industries navales devraient voir leur activité progresser de 6 % grâce aux contrats engrangés dans tous les secteurs (croisière, militaire, éolien off-shore). Avec la montée des cadences de production destinées à satisfaire des carnets de commandes bien alimentés, la construction aéronautique enregistrera une croissance de l’ordre de+4 %.

L’industrie automobile française bénéficie de la dynamique européenne. Nous maintenons nos objectifs de croissance de +4 % tant pour le segment des voitures particulières et des véhicules légers que pour celui de l’équipement automobile.

Suite à une demande plutôt atone, nous abaissons légèrement notre objectif de progression des industries agroalimentaires hors boisson aux environs de +0,6 %. L’objectif de la production de boissons est ramené plus sévèrement à +1 %, compte tenu d’un 1er semestre pénalisé par une fréquentation touristique en berne et des conditions climatiques peu favorables.

La filière du bâtiment confirmera son redressement et nous relevons l’objectif de croissance autour de +2,5 % grâce au segment du logement neuf. En revanche, les travaux publics resteront encore déprimés avec un repli attendu de -4 %.

 

 

La Rédaction - Le Courrier Financier

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