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Sous pression, le secteur Biotech a été particulièrement volatile au cours du premier semestre 2018, avec des écarts de performance significatifs entre les valeurs et de fortes disparités par pays.
Biotechs : des disparités nationales importantes
Si le panel des 50 biotechs cotées sur Euronext progresse globalement de +2% au 1er semestre 2018, les disparités sont importantes entre les pays. Les valeurs belges, « boostées » par les M&A et la performance de grosses capitalisations font +65.9% sur le semestre ; les valeurs françaises sous-performent notablement le panel et reculent de 13.6% et les biotechs néerlandaises sont en repli global de 4.6% sur la même période.
D’importants volumes d’échange
Ces évolutions ont été réalisées dans d’importants volumes d’échanges, bien plus élevés que le volumes observés lors des semestres précédents. 123 millions d’euros ont été échangés en moyenne par jour sur les 50 biotechs cotées, une liquidité en hausse de +25% par rapport au semestre précédent. Le premier trimestre a été particulièrement actif, avec une liquidité moyenne quotidienne de 147 M€, le trimestre le plus actif au cours des quatre dernières années
Les cinquante biotechs cotées – qui disposaient de 3.8 milliards € de trésorerie cumulée à fin 2017 – ont continué à trouver dans les marchés les fonds pour financer leur Recherche et Développement. 850.1 M€ ont été levés au 1er semestre via 71 opérations secondaires (contre 114 opérations et 1.77 Mds € pour l’ensemble de l’année 2017). En ajoutant l’IPO d’Acacia Pharma, ce sont près de 900 M€ qui ont été levés sur les marchés par les biotechs cotées
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