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L’année 2020 aura pris tout le monde par surprise. « Nous avions commencé une année où nous ne visualisions pas de crise… et en fait, nous n’avons rien fait d’autre que de gérer des crises », relève David Charlet, Président de l’ANACOFI. Ce lundi 1er février, il revient sur le bilan 2020 et les conclusions du Grand Débat de l’ANACOFI. Distanciation sociale, crise économique et digitalisation accélérée… Pour l’association, la transformation a été rapide et radicale — même si le bilan reste positif, tant en termes financiers qu’en termes du nombre de membres . « Il a fallu réorganiser intégralement notre manière de communiquer avec nos membres », relève David Charlet.
Quelle relance en 2021 ?
Selon lui, il faut rester à tout prix dans cette logique d’adaptation. « La crise sanitaire va continuer, tout le monde l’a bien compris ». En ce début février 2021, la menace d’un troisième confinement plane sur la France tandis que la campagne de vaccination prend du retard. Il n’y aura pas de relance en « V » au premier trimestre 2021, mais l’année offre quelques perspectives aux conseillers en gestion de patrimoine (CGP). « Nos entreprises ont souffert, mais nous ne sommes pas un métier qui pourrait être qualifié de métier en crise », tempère David Charlet. La profession devrait en toute logique participer à la relance de l’économie française.
Il s’agit pour l’association d’inciter ses membres « à investir, à mettre le paquet sur une économie plutôt française », résume David Charlet. Le plan de Relance mis en place par l’Etat français doit favoriser cette dynamique — une dynamique soutenue par l’ANACOFI, « co-signataire » du label Relance. Les métiers du conseil sont donc appelés à participer à la reprise économique… mais il également à faire preuve de patience et de résilience. « Nous commencerons à vraiment faire cela dès que possible. Les uns et les autres, nous ferons comme nous pourrons dans nos entreprises, en fonction de la structure de nos clientèles », résume David Charlet.
L’ANACOFI Courtage
L’année 2021 devrait voir — enfin ! — arriver la réforme de l’autorégulation du courtage. Le 27 janvier dernier, l’Assemblée nationale a adopté la proposition de loi sur la réforme du courtage en assurance et en crédit. Dans ce contexte, l’ANACOFI Courtage verra le jour d’ici mai prochain. Un heureux hasard de calendrier ? « Il s’agit pour nous de créer une grande organisation de représentation et de traitement des métiers du courtage — donc courtage en assurances et courtage IOBSP (…) Il se trouve que nous avons face à nous l’autorégulation qui arrive. L’outil ANACOFI Courtage — tel qu’il est prévu — va bien matcher avec ce projet », assène David Charlet.
Plusieurs dossiers seront à l’ordre du jour dans les mois à venir. « Nous allons commencer par la révision des directives européennes, je pense que cela va nous occuper un bon moment », nous confie David Charlet. Outre l’accompagnement des membres dans un contexte économique difficile, l’ANACOFI Courtage traitera notamment des thématiques de l’assurance autour de la loi PACTE et du plan de Relance. « La régulation du courtage sera un sujet majeur », concède toutefois le président de l’association. L’ANACOFI va devoir « accueillir pratiquement autant de membres [qu’elle] en a déjà »… Soit beaucoup de travail en perspective !
