Le Groupe Mirabaud nomme un Responsable de la communication et du marketing

Actualités - Cette semaine, le Groupe Mirabaud annonce la nomination en interne d'un Responsable de la communication et du marketing. Cette personne sera chargée de diriger et de développer les activités de communication et marketing du Groupe Mirabaud, en Suisse et à l'international.

L’ESG (environnemental, social, gouvernance) n’est certainement pas un phénomène nouveau. Dernièrement, les préoccupations liées aux changements climatiques ont fait de l’investissement durable l’un des thèmes de marché les plus incontournables. Les gens veulent non seulement consommer durable, mais ils veulent aussi investir durable. Pourtant, la question clé demeure : Les investisseurs peuvent-ils vraiment tirer profit de l’investissement durable ?

Comme le montre notre  » Graphique de la semaine « , un indice ESG n’est pas seulement bénéfique pour la conscience des investisseurs, mais il peut aussi être financièrement avantageux. Depuis janvier 2018, l’indice MSCI World SRI[1], basé sur le populaire indice MSCI World, a surperformé de 4,7 points de pourcentage son  » homologue classique « . Nous arrivons à la même conclusion sur une période plus longue. Le rendement annualisé de l’indice durable depuis septembre 2007 a été de 6,3 %, soit 0,7 point de pourcentage de plus que l’indice MSCI World chaque année[2]. L’une des raisons de la surperformance de l’indice durable pourrait être l’attention que l’ESG suscite actuellement et les conséquences qui en découlent sur la demande de certains produits et entreprises. Néanmoins, le matraquage médiatique autour de l’ESG ne peut pas être le seul facteur qui stimule l’indice durable lorsqu’on considère ses résultats à long terme. Une autre raison pourrait être la surpondération des valeurs de croissance par rapport au MSCI World. L’indice connaîtrait donc son baptême du feu si la valeur des actions reprenait de la vigueur.  

La bonne performance historique de l’indice durable devrait également permettre aux autorités économiques de faire valoir plus facilement leurs idées à cet égard. Ursula von der Leyen, la nouvelle présidente de la Commission européenne (Commission européenne), n’est pas la seule à avoir abordé ce sujet. Christine Lagarde, la nouvelle directrice de la Banque centrale européenne (BCE), s’est également montrée intéressée par l’utilisation de mesures de politique monétaire pour soutenir la lutte contre le changement climatique. À plus long terme, cela pourrait renforcer les systèmes de notation ESG, qui sont de plus en plus performants. D’une manière ou d’une autre, l’intérêt pour le sujet n’a pas l’air de faiblir.

La Rédaction - Le Courrier Financier

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